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BeatJunky
151 abonnés
1 930 critiques
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2,5
Publiée le 25 septembre 2016
Ptit film à l'ambiance plutôt angoissante et très prenante dès le départ grâce au regard "manipulateur" du personnage que Grondin interprète parfaitement. Ca manque peut-être de conviction par moments, il y a en effet qq longueurs par ci par là mais la mise en scène accentue aussi cette impression étrange, JP Salomé fait en sorte de laisser planer le doute sur l'identité et les intentions du jeune homme suffisamment longtemps pour qu'on reste un minimum intéressé jusqu'au bout. Il y a en parallèle de l'histoire de cette famille qui dit le reconnaître, qui est aussi très troublante et dont on ne saura jamais vraiment tout, notamment à cause des explications fumeuses du personnage mythomane de Grondin qui à force de balader tout le monde nous embrouille qu autre chose... Au final C'est un film qui bascule entre deux histoires, c'est un peu brouillon mais ça fait son ptit effet , en mettant mal à l'aise. J'ai plus accroché à l'histoire autour de Grondin qui finalement n'agissait pas par méchanceté mais par détresse.... Simplement parce qu'il avait besoin qu'on lui montre un peu d'intérêt et d'affection.... Ce n'est évidemment pas l'unique raison mais probablement la plus évidente .
Bien au delà des faits réels qu'il relate, Le caméléon de Jean-Paul Salomé trouve son intérêt dans les rapports faussés et brisés de cette famille de Louisiane lorsqu'on leur annonce qu'un des leur jusqu'ici disparu a été retrouvé. Si dès les premières minutes, nous savons à quoi nous en tenir, c'est cette usurpation d'identité qui nous laisse dubitatif. Tout le monde est convaincu que ce fils/frère n'est pas celui qu'il prétend être et la distance immédiate que prend la mère, magnifiquement interprétée par une Ellen Barkin malmenée par la vie nous interroge. Et c'est finalement ce qui va sauver ce film de l'ennui. Car, si l'action et la trame scénaristique sont maigres, les relations entre les personnages permettent de mettre en lumière un véritable malaise familial, entre rejets et acceptation, pardon et deuxième chance. Le casting est juste et si Jean-Paul Salomé ne livre pas directement les explications de cette imposture du côté de la famille, ce sont ces non-dits qui donnent le plus d'intérêt au film et permettent de le hisser tout juste vers la moyenne.
Pas totalement emballant, « Le Caméléon » n'en est pas moins intéressant. Je n'accorde pourtant pas un crédit particulier aux films estampillés « d'après une histoire vraie », mais Jean-Paul Salomé, réalisateur que l'on qualifiera gentiment d'inégal, s'en tire plutôt bien. C'est qu'on y croit à cet étrange héros, brillant manipulateur cachant pourtant une personnalité fragile, ne cherchant au fond jamais vraiment à nuire ni même à blesser. Nous sommes plus face à un cas maladif, ne contrôlant pas ses actes, presque avant tout en quête d'une affection qu'il n'a jamais eue. C'est évidemment le gros point fort du film, l'intrigue s'articulant quasi-intégralement autour de cet aspect. Certains personnages secondaires n'en sont pas moins intéressants, tout comme la façon dont Salomé construit son récit, y intégrant quelques flashforwards plutôt salutaires. Le malaise aurait pu être plus profond, l'ambiance nettement plus malsaine, mais il y a de quoi être relativement satisfait, le dénouement ne tombant pas franchement dans un optimisme qui eût été déplacé. Côté casting, au milieu de prestations sérieuses malgré un Marc-André Grondin pas assez subtil, c'est de très loin Ellen Barkin qui tire son épingle du jeu, méconnaissable en mère ravagée par l'alcool et la drogue. Rien d'inoubliable donc, mais une œuvre honorable, l'une des plus plus convaincantes de son auteur.
Sortie dans l'indifférence la plus totale, Le Caméléon (2010) n'aura pas fait long feu dans les salles de cinéma de l'hexagone en juin dernier. Cette coproduction Franco/Canado/Américaine est le premier long-métrage international et en langue anglaise pour Jean-Paul Salomé, (Arsène Lupin - 2004 & Les Femmes de l'ombre - 2008) qui a adapté pour l'occasion l'histoire vraie de Frédéric Bourdin, un français qui a usurpé plusieurs identités en France et aux Etats-Unis dans les années 90 et 2000. Le réalisateur en a restitué un thriller psychologique contemplatif, sinueux, (trop) amorphe , très sombre et qui parvient à nous tenir en haleine grâce à l'utilisation habile d'une B.O adéquate et une distribution éclectique parfaitement maitrisée (Marc-André Grondin, Famke Janssen, Emilie de Ravin et l'impressionnante Ellen Barkin). Dommage que le réalisateur ne soit pas allé plus loin, car il avait toutes les cartes en main pour nous offrir un thriller digne de ce nom, avec une telle intrigue de départ, c'est désolant.
Au départ,ce thriller contemplatif à l'ambiance glauque distille le malaise.Frédéric Fortin,dit "le Caméléon",usurpant l'identité de jeunes hommes disparus.C'est un sujet en or,car Jean-Paul Salomé(qui a commis "Arsène Lupin" ou "les femmes de l'ombre".Passons...)joue sur cette ambiguïté,qui ne concerne pas seulement le principal intéressé,mais aussi la famille qui le recueille,et qui se comporte comme étant la sienne.Malheureusement,Salomé tronçonne ensuite ce potentiel en multipliant les longueurs,ellipses et s'attarde sur des détails peu imortants.Le mystère n'était peut-être pas censé être percé,mais encore fallait-il conserver une certaine part de mystère.L'interprétation n'aide en rien,puisque à un Marc-André Grondin outrageusement amorphe,s'ajoute une Emilie de Ravin pleurnicheuse et une Ellen Barkin en clcihé de la white trash mama.Seule Famke Janssen,agent du FBI interloquée,reste osbre et digne.La réalisation de Salomé est quelconque,et il ne parvient pas à s'imprégner de l'atmosphère des pauvres banlieues américaines.En fin de compte,c'était une histoire de déni.Le grand film sur le sujet reste à faire.
Après avoir enchainé les mauvais films (voir les navets) comme on enfile des perles, Jean-Paul Salomé nous offre enfin un bon film. Non pas que Le caméléon soit un chef d'œuvre mais ça se laisse regarder avec intérêt. Tirée d'une étonnante histoire vraie, le scenario nous plonge dans une Louisiane désolée entre bayous et laissés pour compte de l'Amérique. Une belle ambiance s'installe qui n'est pas sans rappeler celle d'un autre réalisateur français Bertrand Tavernier et sa Brume électrique. Ici l'histoire prend le temps de s'installer tout comme les personnages. Le rythme est assez lent tout le temps mais cela sied bien à l'intrigue. Même si le film devient finalement plus l'histoire de la famille que celle de l'usurpateur mais le tout est bien rendu, parfois glauque souvent très noir. Seuls les aller-retours entre 2000 et 2006 sont assez brouillon surtout au début et on s'y perd un peu mais cela s'arrange vite. Sur le papier le casting est de choix. A l'écran il est plus inégal. En tête d'affiche Marc-André Grondin (remplaçant Romain Duris) s'en sort bien même si on l'a vu mieux ailleurs. Emilie de Ravin (Lost, Remember me) est pas mal mais elle pleure beaucoup et son personnage disparait brutalement. Ellen Barkin (remplaçant Felicity Huffman de Desperate Housewives), excellente actrice au demeurant, en fait des tonnes comme jamais. Si le film sort aux USA on jurerait qu'elle cherche l'Oscar...A force elle devient agaçante. Celle qui est parfaite c'est Famke Janssen (X men). Dans le rôle de l'agent du FBI elle est simple, discrète mais terriblement efficace, comme quoi inutile d'en rajouter parfois. Ce nouveau film de Jean-Paul Salomé est donc une demi-surprise. Sans être génial, il est assez intéressant et nous tient en haleine jusqu'au bout et on ne s'ennuie pas. Espérons qu'il continue sur cette voie...
L'histoire est vraie et dérangeante et méritait d'être traité. Du côté de l'interprétation Marc André Grondin se plonge corps et âme dans son personnage et livre une excellente prestation, Ellen Barkin et Emily de Ravin sont elles-aussi très convaincantes. Mais le traitement manque de subtilités, la faute à un certain manque de finesse dans le traitement des personnages et des situations. Néanmoins l'ensemble se regarde sans déplaisir. On imaginerait ce qu'un réalisateur comme Clint Eastwood ou Paul Haggis aurait fait d'un tel fait divers. Un peu plan plan vers la fin et un brin artificiel dans ses retournements, le film réussit à déranger et à poser de vrais questions sur l'identité. Intéressant et par moment captivant, une oeuvre cependant singulière.
Une histoire stupéfiante exploitée mollement par un réalisateur qui joue la carte de la sobriété mais oublie de diriger ses acteurs. Un casting royal, où chacun fait son numéro (et ils le font tous très bien) sans que les scènes fonctionnent. On y croit pas, comme si on assistait aux répétitions et que l'on attendait la vraie représentation. Pourtant le scénario avait tout pour faire un film intéressant. Le côté enquête policière (qui a ici des airs de téléfilm allemand) bien sûr, mais surtout les liens noués entre le personnage principal et Ellen Barkin qui sont à peine survolés. Un goût frustrant reste en bouche à l'issue de la projection.
Je ne comprends vraiment pas les mauvaises critiques qui ont pu être faites sur ce film! L'histoire est totalement captivante, certes l'action n'est pas omniprésente, voire quasi inexistante mais les dialogues, les personnages, l'atmosphère font de Le Caméléon un excellent drame. Comment peut-on critiquer le scénario ou l'histoire même de ce film sachant que c'est tiré d'une histoire vraie? Le seul point négatif, pour moi, est qu'il n'est pas assez poussé au niveau psychologique.
Malgré un fait divers très intéressant et ambitieux, Le Caméléon reste un film fade et ennuyeux, à cause d'une mise en scène qui manque d'engagement et une interprétation très inégale, Grondin en tête. Clint Eastwood en aurait fait un chef-d'oeuvre à n'en pas douter !
Voilà un film qui partait sur de bonnes bases avec un scénario très intéressant. Oui, mais voilà, çà s'arrête là car le film est mou, parfois alambiqué, et au final on est juste intéressé par la vérité, et celle-ci n’apparaît finalement jamais complètement, d'où cette légitime déception.
j'ai pas mieux que la critique de Télé 7 jours: "compliquant inutilement son intrigue, laissant ses acteurs en roue libre, il effleure son sujet et ne parvient jamais à nous passionner." Tout est dit.
Le sujet traité est intéressant, mais aurait peut être pu être exploité différemment. Le scénario est cependant travaillé, recherché et les scènes s’enchainent biens. La mise en scène de Jean-Paul Salomé est cependant correcte. Elle reste simple mais efficace et malgré un rythme calme, le spectateur est intéressé par le long-métrage. A noter cependant qu’il y a plusieurs temps morts. Du côté des acteurs, Ellen Barkin est très convaincante dans son rôle. De même, Marc-André Grondin et Famke Janssen sont tous les deux justes dans leurs interprétations.
En clair, le film est moins réussi qu’il ne le laissait paraitre.
L'histoire vraie de ce (ou ces) fait(s) divers, si on peut les qualifier ainsi, est vraiment intrigante et étrange. C'est donc, ce que le réalisateur, Jean-Paul Salomé a voulu nous faire partager en nous narrant l'histoire de Frédéric Bourdin alias Frédéric Fortin dans le film. Je dois dire que le sujet est passionnant (c'est mon avis), hélas la réalisation n'est pas toujours au rendez-vous car beaucoup trop brouillonne à mon gout ... nous passons d'une époque à une autre, d'une version des faits à une autre, il est donc assez difficile de cerner se qu'il se passe. Cependant, Marc-André Grondin est fabuleux et porte à merveille son rôle d'usurpateur d'identité. Pour les autres, ce n'est pas vraiment le cas, le naturel n'est pas leur principale qualité. Sinon, l'ambiance est réussie et l'environnement bien récrée tandis que la bande originale arrive à être prenante par moment. Le dénouement est le gros bémol de ce long métrage que l'on pourrai qualifier de drame, un méli-mélo de plusieurs éléments. En bref, je suis un peu déçu car je m'attendais à bien mieux mais bon cela reste un bon petit divertissement. 12/20.