Il y a quelques mois, je n’avais pas résisté à l’envie de regarder le très médiocre et ridicule « Billy the Kid Versus Dracula » de William Beaudine en rêvant de voire son autre film de l’année 1966, le très prometteur « Jesse James meets Frankenstein's daughter ». MON VOEUX S’EST REALISE. Ne vous attendez pas au chef d’œuvre du siècle, on est dans le pur nanard série Z avec un scénario totalement barré. Mais autant « Billy the Kid Versus Dracula » était mal dirigé, avec de mauvais acteurs et des effets spéciaux pitoyables, autant « Jesse James meets Frankenstein's daughter » est beaucoup plus soigné et rigoureux. John Lupton, droit dans ses bottes, fait le job et Narda Onyx est délicieuse en scientifique perverse. On a quantité de westerns pires que cette toute petite chose. Ce film ne m’a pas mis en colère, il m’a amusé. Un jour un type, scénariste de métier, s’est levé un matin et s’est dit : « Pourquoi ne pas imaginer la petite-fille du docteur Frankenstein rencontrant Jesse James ? » L’avantage avec le cinéma c’est qu’il peut (presque) tout oser et même le (presque) pire.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.