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tomPSGcinema
767 abonnés
3 323 critiques
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3,0
Publiée le 3 septembre 2018
Très sympathique nanar que ce "Jesse James contre Frankenstein" ! L'ensemble s'avère assez cool à suivre grâce à la présence d'une histoire plutôt fun bien qu'improbable, d'une mise en scène très sérieuse et appliquée ainsi que d'une très belle photographie, notamment en ce qui concerne les scènes se déroulant dans le laboratoire de Maria Frankenstein qui est la petite fille du célèbre savant. Un film qui nous fait passer un moment sympathique malgré la présence d'un casting qui fait une prestation globalement très moyenne.
Un film qu'on regarde jusqu'au bout ne saurait être nul. Le pitch est intéressant, la direction d'acteur est un peu n'importe quoi mais Narda Onyx qui joue. Maria Frankenstein n'est pas si mal. Jesse James, lui est d'une sobriété de glace. Ça se traine pas mal au début parmi les décors en carton et il y a quelques idioties (l'attaque de l'indien). A la fin ça s'anime plutôt bien. A noter le manque flagrant d'humour. Bref pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Il y a quelques mois, je n’avais pas résisté à l’envie de regarder le très médiocre et ridicule « Billy the Kid Versus Dracula » de William Beaudine en rêvant de voire son autre film de l’année 1966, le très prometteur « Jesse James meets Frankenstein's daughter ». MON VOEUX S’EST REALISE. Ne vous attendez pas au chef d’œuvre du siècle, on est dans le pur nanard série Z avec un scénario totalement barré. Mais autant « Billy the Kid Versus Dracula » était mal dirigé, avec de mauvais acteurs et des effets spéciaux pitoyables, autant « Jesse James meets Frankenstein's daughter » est beaucoup plus soigné et rigoureux. John Lupton, droit dans ses bottes, fait le job et Narda Onyx est délicieuse en scientifique perverse. On a quantité de westerns pires que cette toute petite chose. Ce film ne m’a pas mis en colère, il m’a amusé. Un jour un type, scénariste de métier, s’est levé un matin et s’est dit : « Pourquoi ne pas imaginer la petite-fille du docteur Frankenstein rencontrant Jesse James ? » L’avantage avec le cinéma c’est qu’il peut (presque) tout oser et même le (presque) pire.
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Le scénario est à la hauteur de ce que suggère le titre : bien cinglé dans la rencontre improbable du western et de l’épouvante. La petite fille de Frankenstein est une succulente vilaine perverse. La réalisation est fauchée (ah ces décors en toiles peintes !) mais avec un minimum de professionnalisme. En bref un très bon produit pour amateurs de nanars rigolos.