Dans ma jeunesse et, pire, dans mon enfance, il m’était impossible de voir ces petits westerns qui font l’histoire du cinéma et qui me permettent de découvrir John Wayne lors de sa première partie de carrière, la moins glorieuse et la plus besogneuse. « Randy le solitaire » est un western assez classique (et mauvais) qui se déroule entre un relai, une ville et le repère d’une bande de bandits. Que peut-on sauver? Pas grand-chose. John Wayne est égal à lui-même, forte présence entre nonchalance et force (tranquille). L’éternel George Hayes dans le rôle du méchant et sans barbe. Matt the Mute,
un personnage à double facette
, c’était plutôt bien vu, mais le secret est bien trop vite révélé. Quelques scènes « marrantes » : l
e type abattu en haut de la falaise et dont le corps tombe sous la forme d’un mannequin ; le shérif et ses adjoints, cinq personnes au total, qui se retrouvent six lors du gunfigth et qui repartent à cinq
. La mise hors service de « Marvin Black alias Matt the Mute » en fin de film est assez astucieuse et originale.
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