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    WUSA
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 813 abonnés 12 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Film mineur de Stuart Rosenberg où une station de radio dans le sud profond de la Nouvelle-Orlèans devient le point de mire d'une conspiration de droite! Paul Newman interprète ici un homme de communication, un virtuose du camouflage, un alcoolique avec une vie qui lui a glissèe des doigts! Si il y a une chose pour laquelle il faut s'appliquer, c'est la dignitè humaine! Et si il y a une chose contre laquelle le personnage de Newman s'insurge, c'est toute discrimination fondèe sur la race, la couleur de peau et la religion! Des personnages dèsabusès, il y en a deux autres dans ce film! Joanne Woodward qui roule sa bosse comme elle peut et Anthony Perkins en idèaliste à la santè fragile! L'avenir de l'Amèrique est entre vos mains avec des protagonistes qui ont perdu toute foi en l'humanitè, avec des Blancs qui luttent contre vents et marèes pour les droits de la race noire! Les choses sont ce qu'elles sont! Rheinhardt vit au jour le jour et n'a aucun projet mais arrive à faire la part des choses! A noter la magnifique sèquence finale où Newman traverse un cimetière pas comme les autres...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Paul Newman avait une relation toute particulière avec le réalisateur Stuart Rosenberg avec lequel il fera quatre films. Leur première collaboration pour «Luke la main froide" en 1967 avait permis à Newman d'exprimer pleinement son talent en s'extirpant des tics hérités de l'Actor's Studio et de ne plus être assimilé à une simple émule de James Dean ou de Marlon Brando. Enchaînant avec "Butch Cassidy et Billy the kid" de George Roy Hill en 1969, il devient une icône et se hisse sur la première marche des acteurs qui comptent à Hollywood.
    Mais Newman devenu producteur avec son ami John Foreman est aussi passé à la réalisation en 1968 avec "Rachel, Rachel" pour exprimer ses convictions politiques et sociales. Il retrouve donc Stuart Rosenberg pour l'adaptation du premier roman de Robert Stone ("A Hall of Mirrors") qui confronte la contre-culture américaine née du mouvement hippie avec les secousses réactionnaires qui s'expriment à travers l'élection de Richard Nixonen 1969. Le sujet intéresse les deux hommes qui demandent à Robert Stone d'écrire le scénario de ce qui deviendra "WUSA" comme l'acronyme d'une radio qui sous une façade grand public cache un mouvement qui ambitionne d'embrigader les déclassés derrière des slogans prônant un retour à l'ordre sous toutes ses formes.
    Rheinhardt (Paul Newman) est une sorte de vagabond au passé incertain qui atterrit à La Nouvelle-Orléans avec le maigre espoir de se relancer. Ayant déjà travaillé dans une radio locale, il parvient à décrocher un poste d'animateur chez WUSA, radio de propagande rigoriste aux relents suprématistes tenue par Bingamon (Pat Hingle) un chef de parti charismatique aux ambitions démesurées. Logé dans un motel d'un quartier populaire où se côtoient musiciens junkies, une prostituée en déshérence (Joanne Woodward) dont il s'amourache un temps et un étrange enquêteur social bègue (Anthony Perkins), Reinhardt est vite confronté à ses contradictions et à l'intransigeance de son nihilisme qu'il tente de noyer dans l'alcool.
    Si les enjeux du film sont plus que louables et complètement d'actualité près de cinquante plus tard, il faut bien reconnaître que la mise en scène un peu relâchée de Rosenberg, notamment sa direction d'acteurs ne parvient pas toujours à les rendre palpables. Les critiques jugeront le film raté mais seront malgré tout globalement indulgents pour la démarche des deux hommes. Visionné en 2018, le constat est toujours le même devant ce casting de choix assez mal utilisé avec à sa tête un Paul Newman qui semble faire un fâcheux bon en arrière reprenant le jeu maniéré appris chez Lee Strasberg dont il avait eu le plus grand mal à se défaire. Face à lui Joanne Woodward pourtant formée à la même école est parfaite, sans doute galvanisée par la présence à ses côtés de celui pour lequel elle a mis sa carrière un peu en retrait. Anthony Perkins quant à lui particulièrement touchant, dégage toujours la même gaucherie qui en avait fait un psychopathe pathétique chez le grand Hitchcock ("Psychose" en 1958).
    Malgré tous ses défauts, "WUSA" resté confidentiel en France mérite le détour pour l'étrange parfum qu'il dégage, émanant d'une société en déliquescence prête à basculer dans l'inconnu. A noter enfin pour les cinéphiles, la dernière et courte apparition à l'écran de Bruce Cabot, acteur dans le "King Kong" de 1934 et ancien compagnon de virée d'Errol Flynn.
    fan_de-cinoche
    fan_de-cinoche

    19 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Ah l'étrange film !
    Je ne suis pas toujours fan de Bonello et j'étais donc inquiet mais curieux et je suis tombé sous le charme de ce film ovni.
    C'est parfois agaçant (sans doute volontairement), notamment de ne pas connaître les motivations profondes des héros mais on s'y fait et je me suis laissé prendre au piège de ce stress permanent dans lequel on est plongé, dans les deux parties si distinctes.
    N'entrons pas dans les détails, gardons l'effet de surprise mais soulignons tout de même la qualité de l'image, de la direction d'acteurs et du travail sublime du steadycamer. Laissons-nous faire et entrons dans la transe...
    Roub E.
    Roub E.

    968 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2017
    Franchement je ne sais pas trop quoi en penser. On sent l'envie de faire un film qui a du sens et un Paul Newman engagé, mais je trouve le film maladroit et du coup il manque son but. En revanche j'ai été épaté par le rôle de Joanne Woodward et son interprétation qui m'a vraiment raccroché au film j'ai rarement vu le léger fil entre renonciation et espoir aussi bien montré. Mais au final cela me donne plus l'impression d'un ratage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Ca joue bien mais les personnages et l'intrigue sont assez bizarrement construits. le film devient vite peu intéressant. J'aurai du me méfier de la présence d' Anthony Perkins.
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