Je ne sais pas si c'est parce que le réalisateur a mis du gazole à la place d'essence ou s'il a oublié de desserrer le frein à main mais "Virages" ne risque pas de s'en prendre un à la vitesse à laquelle il va. C'est lent, le drame en-dehors des courses automobiles n'est déjà pas passionnant par lui-même mais en plus il y a cela sans parler de l'absence de la moindre étincelle. Seul le bruit des voitures évite de tomber dans le sommeil. Et on ne peut pas dire que l'ensemble se rattrape au moins dans les séquences de courses puisqu'elles sont filmées platement, sans la moindre âme. Le couple Paul Newman-Joanne Woodward a beau essayer de faire au moins le minimum syndical, Robert Wagner lui ne fait rien puisqu'il ne sert à rien, le film est ennuyeux et sans le moindre intérêt.
Virages peut facilement se résumer en un seul mot : FADE. Une love-story peu passionnante n'ayant rien d'émouvant pourtant interprétée par un vrai couple dans la vie Newman/Woodward ; une mise en scène sans imagination mais le pire de Virages se déroulant dans le milieu des courses automobiles c'est que ce film ne se rattrape même pas avec celles-ci car elles sont filmées pauvrement. Dommage qu'un acteur de la trempe de Paul Newman perd son temps dans un tel film.
Pour un film sur la vitesse, ça traine sérieusement ! Paul Newman joue un coureur automobile nommé Frank Capua (marrant, à 1 lettre près ça fait Frank Capra, je sais pas si c'est voulu). La première partie du film nous expose leeeeentement ses déboires conjugaux (il la délaisse, elle le trompe) et la deuxième nous montre la course des 500 miles d'Indianapolis, qui devrait être le point d'orgue du film mais qui est filmé à la truelle (Goldstone était monteur à la télé avant). Bref on s'ennuie tout le long, malgré la "présence" indéniable de Paul Newman.
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3,0
Publiée le 5 mai 2013
La victoire à tout prix! Le très charismatique Paul Newman, pilote de course passionnè, fait passer son ambition avant la famille dans cette chronique menèe pied au plancher de la fin des sixties! Un sport auquel l'acteur s'intèressa pour les besoins du film de James Goldstone, Newman devint même professionnel en 1977 et son ècurie obtint de bons rèsultats dans plusieurs grandes courses, dont une 5ème place à Daytona en 1977 et une 2ème au Mans en 1979! Le rècit est bien menè, le film bien rèalisè avec dans les seconds plans Robert Wagner et Joanne Woodward (madame Newman) pour une rèflexion spectaculaire sur l'esprit sportif qui ravira à coup sûr les inconditionnels de rallye. "Winning" offre ègalement de bonnes scènes sur les circuits...