Remake librement inspiré de Hairspray, la version originale datant de 1988 et signé John Waters, qui connu ensuite une seconde vie en 2002 avec son adaptation en comédie musicale à Broadway. Il faut avouer que lorsque l’on apprend que c’est Adam Shankman qui se retrouve aux commandes de cette libre adaptation, on reste quelques peu perplexe. Car à la vue de sa filmographie, le doute pouvait subsister, à savoir s’il serait capable de réaliser Hairspray. En effet, après Baby-Sittor (2005) et Treize à la douzaine 2 (2006), il quitte le registre des films familiales pour celui de la comédie musicale, et le résultat est tout bonnement spectaculaire ! Voir même renversant. Dès le début, il nous plonge dans les années 60, à Baltimore, où la haine raciale se fait encore sentir. On y découvre alors une jeune adolescente qui rêve de danser dans l’émission phare du moment, celle de Corny Collins. Mais à cause de son physique quelque peu rondelet, elle se fait évincer, malgré ses talents indéniables !
Par chance, elle finira tout de même par participer au show, malgré la jalousie qui se fait ressentir de la part de ses rivales. S’enchaînent alors à un rythme effréné des pas de danses tous impressionnants les uns que les autres, au grés d’une B.O entraînante et vivifiante !
Ajouter à tout cela, un casting extrêmement bien choisi, où se côtoient différentes générations d’acteurs, débutants ou confirmés, comme Zac Efron, Brittany Snow, James Marsden, Amanda Bynes et l’époustouflante Nicole Blonsky, aux côté d’acteurs que l’on ne présentent plus tels que l’hilarant(e) John Travolta, Michelle Pfeiffer, Christopher Walken ou encore Queen Latifah.
Durant près de deux heures, à une cadence endiablée, voir même totalement déchaînée, Adam Shankman nous scotch à notre fauteuil, si bien qu’au final, ce n’est même plus du cinéma, mais un réelle spectacle qui se déroule sous nos yeux ébahis. Hairspray sent les années sixties à plein nez et nous convis à une ode à l’amour et à la liberté !