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Biertan64
49 abonnés
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3,0
Publiée le 15 février 2021
Encore un classique de la comédie française, avec sa scène d'ouverture de l'accident et de son mythique "maintenant elle va marcher beaucoup moins bien, forcément". La rencontre entre Louis de Funes et Bourvil s'est installée dans notre souvenir cinématographique et elle prend aujourd'hui plus d'importance que le scénario lui même qui, s'il possède quelques bons passages et quelques bonnes idées, n'en est pas aussi inoubliable (en dehors de la 2CV désossée donc). Une certaine nostalgie pour ceux qui connaissent ce film depuis l'enfance, un duo d'acteurs qui se complètent à la perfection, une histoire sympathique de virée italienne en Cadillac maquillée, font que l'on pardonne le peu de rires francs.
C'est la troisième fois que Bourvil et De Funès tournent ensemble. Bien qu'il ne partage pas beaucoup de scènes communes, le duo fonctionne. Alors d'accord, la comédie n'est pas la plus drôle mais elle offre un panorama de l'Italie des années 60 avec ses magnifiques paysages. Bellissimo !
Classé sur l’étagère des comédies culte, Le Corniaud brille surtout pour sa capacité à réunir pour la première fois Bourvil et de Funès, et à créer cette géniale alchimie entre les deux meilleurs comiques français de leur génération. Le scénario est un peu faible, mais peu importe, on suit les péripéties de monsieur Tout-Court au travers de l’Italie avec bonheur.
Un chef d’œuvre de la comédie qui a très bien vieilli tout en reflétant le milieu des années soixante. Contemporain du premier Gendarme de Saint Tropez et antérieur à la Grande Vadrouille, c’est un des meilleurs sinon le meilleur film de de Funès, et l’un des meilleurs Bourvil.
Je pense qu'il n'y a qu'une seule chose à dire : à voir, et revoir...pour se marrer, voir 2 grands acteurs, visiter un peu l'Italie et se replonger dans l'ambiance des années 60. A voir par tous! Cela devrait être obligatoire!!
Ce film fait parti du patrimoine Francais collectif. On peut regretter que les 2 acteurs ne partagent que très peu scènes en commun. Ce film est un remède contre le stress de la vie d'aujourd'hui.
Incontournable comédie où Louis de Funès et Bourvil se retrouvent pour nous distraire autour d'un périple entre l'Italie et la France. Le premier directeur général véreux réussit à convaincre le second pauvre représentant naïf de transférer une Cadillac entre Milan et Bordeaux. Tout ne va pas se passer comme prévu... Gérard Oury nous convainc moyennement dans ce film malgré toute l'énergie des acteurs principaux. Finalement le film a trop vieilli et peine donc aujourd'hui à nous faire rire.
Qui ne se rappelle pas de la voiture de Bourvil détruite par celle de Louis de Funès ? En effet, la première rencontre entre les deux monstres sacrés de l’humour français a effectivement été de multiples fois rediffusée et a même été réutilisée (du moins pour cette scène) dans une publicité. Il faut reconnaître que Le Corniaud est régulièrement très drôle. Certaines scènes sont mêmes irrésistibles et très mémorablesspoiler: comme celle de la réparation de la Cadillac par de Funès ou celle de la douche avec ce même de Funès . Il faut dire que ce dernier était l’acteur comique en vogue après les succès de Pouic-Pouic, du Gendarme de Saint-Tropez et Fantômas. Il pouvait donc cette fois (après leur célèbre scène commune dans La Traversée de Paris) être mis en tête d’affiche aux côtés d’un Bourvil dont la notoriété était beaucoup plus ancrée à l’époque. Les deux comédiens jouent tout deux dans les registres qui leur ont amené la gloire, à savoir le naïf pour Bourvil (le corniaud du titre) et l’industriel roublard et râleur pour de Funès (qui arrive à être hilarant sans en faire des tonnes comme c’est souvent le cas dans les œuvres où il tient la vedette). Si les deux comédiens sont mis en avant, ils servent toutefois une histoire qui reste crédible de bout en bout. Avec ce premier gros succès de sa carrière, Oury prouve qu’il a bien fait de suivre le conseil de de Funès qui lui disait qu’il était fait pour la comédie. En effet, il maîtrise tout à fait son récit et sa mise en scène qui est simple mais efficacespoiler: (la séquence où de Funès et Bourvil se trouvent dans le même garage) et savant faire des effets quand il y en a besoinspoiler: (la scène de la réparation de voiture citée plus haut) . Le film est donc très drôle et il n’est pas surprenant qu’il ait rencontré un énorme succès à sa sortie (plus de 11 millions de spectateurs). Gérard Oury fait son entrée dans la cour des grands et réussira à faire encore plus fort avec des films comme La Grande Vadrouille et surtout Les Aventures de Rabbi Jacob.
Alors qu'il part pour des vacances en Italie au volant de sa 2CV, Antoine Maréchal, français moyen, voit son moyen de transport pulvérisé par la Rolls de Léopold Saroyan, industriel colérique. Ce dernier lui propose néanmoins une solution de secours : convoyer une Cadillac flamboyante de Naples à Bordeaux, en étant payé au passage ! Mais ce que Maréchal ignore de la généreuse proposition, c'est que l'engin est rempli de contrebandes en tous genres... Classique du cinéma populaire, "Le Corniaud" fut également un énorme succès, qui commença à faire de Louis de Funès une superstar. Mais c'est aussi une comédie de grande qualité. Outre les très jolis paysages exploités (Italie du sud au nord, Carcassonne...), Gérard Oury fait preuve d'une réelle maîtrise avec un rythme excellent, et des gags très amusants. Oscillants entre répliques cultes, humour visuel parfois absurde, parodie de films de gangsters, et bien sûr ses deux acteurs principaux. Malgré le fait qu'ils se côtoient peu à l'écran, Bourvil et de Funès sont particulièrement bien utilisés, l'un en franchouillard gentil mais naïf totalement dépassé par les événements et les rencontres, l'autre en gangster nerveux et malin qui voit son plan ingénieux lui couler peu à peu entre les doigts... Louis de Funès se voit d'ailleurs interpréter des séquences ou son comique gestuel est mis à profit, telle la scène de réparation de la Cadillac. A noter également que la fameuse séquence de la douche, gag purement visuel, a été ajoutée pour le satisfaire alors qu'il s'estimait lésé par le scénario ! Un divertissement toujours aussi efficace.
Une excellente comédie portée par un duo de comédiens exceptionnels. De Funès et Bourvil se livrent à un jeu du chat et de la souris dans ce film très bien mis en scène par Gérard Oury. A voir et revoir en famille.
C'est avec "Le Corniaud", sorti en 1965 que Gérard Oury accède enfin au succès public en tant que réalisateur. Après une carrière d'acteur honorable mais modeste démarrée en 1942, il s'oriente vers la réalisation à l'orée des années 1960 après avoir rédigé quelques scénarios pour André Cayatte, Edouard Molinaro ou Christian-Jaque. Son troisième essai sera le bon. Cette comédie vaguement inspirée d'un des épisodes du démantèlement de la "French Connection", réunissant le duo comique Bourvil/De Funès s'impose comme le succès de l'année 1965 avec un record au box-office de près de 12 millions de spectateurs sur le territoire français. Resté célèbre pour quelques scènes et répliques devenues cultes, le film fait encore aujourd'hui office de référence du genre comique même s'il a été dépassé un an plus tard par la vague déferlante qui propulsa "La grande vadrouille" au rang de plus grand succès de billetterie sur le territoire national pour plus de trente ans. Les deux films qui réunissent les deux acteurs précités sont d'ailleurs souvent associés dans l'inconscient collectif. Mais malgré toute la sympathie que dégage "Le corniaud", formidablement mis en image par Gérard Oury et Henri Decaë, il faut reconnaitre que son scénario un peu répétitif ajouté à quelques gags désuets lui donne un petit coup de vieux. En comparaison, "La grande vadrouille" supporte bien mieux le passage des ans, sans doute grâce à une intrigue parfaitement structurée dont les péripéties sans cesse renouvelées sont portées par des acteurs de seconds rôles très consistants (Terry-Thomas, Marie Dubois, Paul Préboist, Andréa Parisy). En 1964, Bourvil encore pour quelques mois plus grande vedette que De Funès porte une grande partie du "Corniaud" sur ses épaules. Le rôle du naïf qu'il connait par cœur est donc poussé à son paroxysme par Gérard Oury et Marcel Jullian qui laissent parfois le grand acteur un peu seul face à des comédiennes certes très accortes mais aussi quelque peu insignifiantes. S'instaure de fait un rythme languissant que les mimiques de De Funès ne parviennent pas à gommer. Ce déséquilibre dans la partition des deux acteurs vedettes aujourd'hui très visible engendre une petite déception à la revoyure. Mais ne faisons tout de même pas exagérément la fine bouche, "Le Corniaud" supporte encore largement la comparaison avec certaines productions comiques nationales contemporaines survendues à grand renfort médiatique.
Super film avec d'excellents acteurs comme Louis de Funès et Bourvil, un duo formidable, qui sont tout les deux bien différent dans le film, le jeu d'acteur est génial. Je prends toujours plaisir à regarder se film avec les beaux paysages d'Italie, la musique émouvante qui rappelle l'ancien temps des années 50, le duo comique, ces scènes de rigolades et des scènes inoubliables spoiler: Le garage, les adieux avec Ursula avec la musique de fond, le départ de Naples, la traversée de Rome etc... De Funès qui me fait toujours marrer. Le Corniaud est limité à la perfection cependant j'enlève un demi-point pour des scènes que je n'aime pas trop, qui me dérange pas mais que je n'aime pas notamment spoiler: la scène de Naples avec le garage et le type qui vole l'or ou encore la scène qui se passe à Carcassonne . Malgré tout je vous le recommande vivement. Faut dire que le film m'a beaucoup donné l'envie de visiter et de découvrir l'Italie et d'apprendre l'italien.
Un benêt joué par Bourvil est embauché par un vil homme d’affaire joué par De Funès pour conduire une Cadillac de Naples à Bordeaux. Et pour rendre ce road movie piquant et drôle, la bagnole est remplie de schnouf, d’or, de rubis et de diamant ; sans que le « corniaud » de conducteur ne s’en doute. On est donc en terrain connu avec ce duo comique phare des 60’s qui joue une nouvelle fois une partition connue. Gérard Oury n’allume pas la mèche comme il le fera avec « La grande vadrouille », faute à un scénario beaucoup trop léger. Heureusement que les deux comédiens ont l’air de prendre beaucoup de plaisir à jouer dans le même film ; même si peu de scènes les réunisse. Leur pouvoir comique finit par livrer quelques bons moments mais trop clairsemés. Un an après avec un matériau plus conséquent et de nombreuses scènes ensemble, on atteindra les sommets du cinéma comique. Film sympa avec de jeunes enfants. tout-un-cinema.blogspot.com