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Un visiteur
2,0
Publiée le 26 mars 2018
Robin Clarke, dans le rôle d'un Clint Eastwood low-cost, s'en sort très bien, mais il porte le film à lui tout seul. Les seconds rôles ne sont pas convaincants, et sont là uniquement par obligation professionnelle (Tomas Milian...). Le scénario aurait pu être mieux travaillé... Bref, beaucoup de gâchis pour un film qui avait du potentiel...
Un grand cru pour les aficionados de western spaghetti, même s'il est loin d'en être le plus accessible. Rien de palpitant au demeurant sur le papier : un blondin taiseux se lance dans une vendetta contre un quatuor d'affreux méchants. Comme d'hab. Là où le film innove cependant, c'est qu'il est construit comme un véritable "film à sketch", chaque partie se focalisant sur la confrontation directe entre le héros et le salaud en cours, balançant aux orties toute construction narrative fastidieuse (les transitions sont pour le moins désarçonnantes). Soulignons au passage que le "héros" n'a en fait rien d'intéressant (très fade Robin Clarke), n'étant finalement qu'une figure abstraite de la mort venant frapper les méchants - un ange de la mort façon Charles Bronson, en moins bien forcément - , et que c'est bien la caractérisation des méchants qui fait le principal intérêt de ces confrontations (Richard Conte, Enrico Maria Salerno, Adolfo Celi et l'immanquable Tomas Milian sont de la partie). Si bien que le film prend la forme d'un patchwork de bonnes idées typées "western spaghetti" : deux types qui se poursuivent dans le désert, l'un avec l'eau, l'autre avec le flingue, une partie de poker où chacun joue sa vie, le héros qui s'extraie une balle pour tuer son adversaire... Bref on se régale. Dommage qu'il n'y ait aucun véritable enjeu dramatique derrière.
Un florilège de ce qu'il ne faut pas faire en matière de cinéma. Et là, Lanfranchi fait fort en étant scénariste peu inspiré, et metteur en scène endormi. Les acteurs sont malmenés, déjà qu'ils ne cassent pas des briques... Les scènes sont mises bout à bout en un chapelet insipide et ridicule. Les dialogues nullissimes, le son très approximatif, Bref Lanfranchi a loupé ses études cinématographiques en ce qui concerne du moins le western, fût-il spaghetti. Futile spaghetti ce film.
Ce western spaghetti est excelent, le film commence avec un paysage sublime dans le désert, Tomas Milian avec des cheveux blonds il fallait oser, la musique de Gianni Ferrio est aussi excelente.
Plus connu comme acteur que comme réalisateur Mario Lanfranchi réalise un western spaghetti alors en plein apogée. Au casting on retrouve de grands noms du genre (Richard Conte, Tomas Milian...) malheureusement il y a aussi un grand problème, le fait que le héros soit interprété par Robin Clarke aussi fadasse que sans talent. Les quatre méchants étant largement plus charismatique. De ce scénario classique on pense évidemment au "Nevada Smith" (1966) de Henry Hathaway, à la différence près que Hathaway où McQueen n'ont pas à avoir peur de la comparaison. Lanfranchi démarre son film sur les chapeaux de roues, il ne sait pas assez se poser, un comble pour un spaghetti. On sent qu'il a du mal à pas faire plus nerveux. Le montage abrupte pose différents problèmes comme la fois où le héros est blessé (il se passe une chose), éllipse et tout d'un coup il est nickel près à en découdre ! Finalement ce film reste le seul western spaghetti sur lequel j'ai failli m'endormir ! Entre le charisme d'huître de l'acteur principal, le montage par acte et un scénario très convenu ça devient vite sans intérêt.
Western qui se veut original d'après ce que j'ai cru comprendre en lisant des articles sur ce western spaghetti mais quoiqu'il en soit Sentence de mort passionne péniblement, pas tant à cause de la mise en scène qui est pas par moment tout à fait convaincante mais avant tout c'est cette histoire de vengeance qui est mal racontée. Robin Clarke qui incarne le héros a peu de charisme et l'on ne s'attache pas à son personnage d'où un désintérêt pour sa quête de vengeance sinon il est amusant de découvrir Tomas Milian en tueur albinos une digne figure excentrique comme on peut en avoir parfois dans le western italien.