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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 31 mai 2021
La Fille de Trieste n'a pas le punch provocateur d'une histoire de Bukowski mais Campanile était sans doute un réalisateur plus conservateur que Ferreri. Les lieux de Trieste et de Venise auraient pu être mieux utilisés car ces villes vivent tellement dans le passé les visiter est proche du voyage dans le temps un sentiment plus surréaliste et inquiétant aurait pu être créé. Je ne dis pas que c'est un mauvais film mais il n'est peut-être pas entièrement satisfaisant. Il présente beaucoup d'intérêt avec ses deux personnages imprévisibles et mérite d'être vu par les fans d'Ornella Muti. Mais pour les autres il n'a aucun intérêt...
Je met tous juste la moyenne, car ce film possède un vrai charme et possède une réelle ambiance. Ce qui fait qu'il perturbe et que le lendemain, le cerveau travail. Ornella trop belle vampirise et on a plaisir a voir Mimsy Farmer. C'est pour moi le coté positif. Après c'est beaucoup de longueurs et souvent platonique. A voir, pour l'avoir vu et se faire son idée.
Un drame sentimental assez original, à l'atmosphère étrange et pesante, qui doit beaucoup au charme et à la sensualité de la sublime Ornella Muti. Dino, un dessinateur entre deux âges, est témoin du sauvetage d'une jeune femme qui se noyait dans l'Adriatique. Cette fille mystérieuse et très belle devient immédiatement source d'inspiration pour Dino, qui cherche à la revoir et entame très vite une liaison avec elle. Problème, celle qui prétend s'appeler Nicole s'avère non seulement très secrète, mais aussi mythomane et déséquilibrée. En effet, elle cache un lourd secret qui explique son comportement... Le duo formé par Ben Gazzara et Ornella Muti (déjà réunis dans les "Contes de la folie ordinaire") fonctionne bien, et les seconds rôles campés par Jean-Claude Brialy, Mimsy Farmer et Andrea Ferreol sont plutôt au diapason. Les décors naturels de la côte adriatique sont superbes, quoique peu exploités, et participent de l'ambiance mystérieuse de "La ragazza di Trieste" (1983). Seul le scénario un peu léger et quelques scènes maladroites (l'agression soudaine d'Ornella) viennent quelque peu altérer l'intérêt du film de Pasquale Festa Campanile, scénariste reconnu en Italie. Le dénouement est un peu opaque mais très réussi, suscitant de nombreuses interrogations. Une curiosité des années 80 à découvrir.
13 955 abonnés
12 478 critiques
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4,0
Publiée le 17 novembre 2024
Contè avec une justesse et une pudeur sans faille, "La ragazza di Trieste" (1984) est avant tout une oeuvre d'amour et de mort! Angoisse de la solitude, schizophrènie, nèvrose, coma sous contrôle, la belle Ornela Muti trouve peut-être son plus beau rôle au cinèma avec quelques passages qui apportent au film une vraie poèsie tragique tel ce verre sur la terrasse d'un bar sur la piazza ou son final sur la plage! Mort à seulement 58 ans, Pasquale Festa Campanile rappelle qu'il ètait, aussi, un prodigieux scènariste ("La viaccia", "L'assassino"...). spoiler: Son histoire finit comme elle a commencè avec un spectateur qui retient sa respiration à travers les yeux de l'excellent Ben Gazzara! A noter la très belle musique de Riz Ortolani...