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inspecteur morvandieu
33 abonnés
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1,0
Publiée le 14 août 2024
Son protecteur Fouquet arrêté par le jeune Louis XIV et son premier ministre Colbert, Jean de la Fontaine n'a de cesse de défier ce pouvoir à deux têtes qui lui coupe les vivres et le fait surveiller. C'est en cette période et à cette occasion que la Fontaine compose ses fameuses fables animalières. Didactique et académique, le film de Daniel Vigne est une chronique historico-littéraire ratée qui ne parvient jamais à refléter la pré-époque des Lumières et encore moins l'oeuvre et l'inspiration de la Fontaine, l'ami des plus dociles Molière, Boileau et Racine qu'on entrevoit épisodiquement et anecdotiquement. Tout juste voit-on l'auteur des fables observer des fourmis à la campagne. Grotesque. Le réalisateur se plait à montrer la Fontaine troussant une jeune serveuse d'auberge sa maitresse, ce qui est d'un intérêt historique et intellectuel tout relatif... Les dialogues sont faibles et d'un prosaïsme qui réduit les figures historiques vues dans le film à ce qu'ils ont de plus commun (ainsi Colbert, joué par un Philippe Torreton pas loin du ridicule sous sa perruque). Les seconds sont transparents, conformément à un scénario et à une mise en scène pauvres, sans idées ni inspiration. Quant au mutin Lorant Deutsch, son manque de charisme et d'épaisseur dans le jeu dessert constamment son personnage, lequel, ici, n'a pas tant l'air jeune que gamin.
Le film ne se veut pas forcément fondé sur une réalité historique certaine, cependant on doit bien admettre que ce "Défi" a une bien étrange allure. L'ostracisation du célèbre poète n'est pas rendue au mieux, on a plus l'impression d'une succession de saynètes comme autant de fables à venir, servant surtout à rendre hommage à un génie littéraire plus qu'à rendre compte d'une époque. Le casting ne fait guère d'éclat, et tant dans la mise en scène que dans le scénario, l'on aura vu d'autres œuvres du même tonneau (sur Molière ou Beaumarchais par exemple) qui accomplissaient mieux leur devoir. Le fond est intéressant, la forme moins pertinente.
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1,5
Publiée le 24 juin 2021
Les décors et les costumes sont magnifiques il y a quelques bons acteurs de fond mais dans l'ensemble ce film est très ennuyeux. Il n'y a pas de rythme pas assez d'histoire le jeu des acteurs n'est pas ce qu'il devrait être. S'agissait-il d'une tentative de suivre la mode des Biopic historiques de ces dernières années comme Fouquet, Molière et maintenant La Fontaine. Mais si ses écrits sont à jamais célèbres sa vie mérite-t-elle un film a en juger par celui-ci je dirais que non. De plus il y a quelques omissions littéraires gênantes. Par exemple dans ce film Jean de la Fontaine semble découvrir l'idée des animaux qui parlent il s'inspire en regardant les animaux et les insecte. Pourtant tout le monde sait et lui-même ne l'a jamais nié qu'il s'est surtout était inspiré des histoires classiques d'Esope qu'il les a simplement mais brillamment modernisées...
Ha,ha,ha,ha!Je n'ai rarement vu un film aussi didactique...C'est le genre de film(non,de téléfilm) à passer sur la chaine "Toute l'histoire" plutôt qu'à sortir en salles.Zéro romanesque,zéro mise en scène,zéro acting,zéro direction artistique,zéro cinéma quoi! A part être en révision pour le bac littéraire,"Jean de la Fontaine,le défi" est à jeter direct à la poubelle!!!
Il est des bandes annonces qui en disent trop, d'autres qui trompent leur monde en montrant les seuls passages drôles ; celle de "Jean de La Fontaine, le défi" devrait être attaquée devant le B.V.P., vu qu'aucune des qualités qu'elle laissait entrevoir ne se retrouve dans les 100 minutes de ce nanar laborieux. Le scénariste, Jacques Forgeas (auteur des deux oeuvres les plus space de Beneix, "IP5" et "Roselyne et les Lions"), a dû lorgner du côté d'"Amadeus", et se dire qu'une bonne grosse animosité pouvait structurer un récit. Soit. Donc le Salieri commis d'office est Colbert, dont on se demande quand il a eu le temps de planter la forêt de Tronçais et de percer le Canal du Languedoc, tant il est obnubilé par la liberté de penser de notre héros. Et tant pis si cela nous conduit au summum du ridicule, Colbert arrêtant le bras d'un de ses hommes des main qui s'apprêtait à suriner le poête ! N'est pas Billy Wilder qui veut, capable d'aménager l'histoire à sa sauce dans "La Vie privée de Sherlock Holmes".
La Fontaine nous est donc présenté comme un Florent Pagny du Grand Siècle, seul esprit libre au milieu d'un aréopage de plumitifs collabos ; et une bonne dizaine de scènes sont consacrées à nous en convaincre, dès fois qu'on n'ait pas compris... Un gros budget a été consacré aux perruques, aux costumes, aux carrosses et à la location de presque tous les châteaux d'Ile-de-France ; alors, pourquoi dilapider cet investissement avec une photographie aussi plate, digne des pires épisodes de Derrick, et une définition d'image vidéo ? Sans parler de raccords qui ne fonctionnent pas, de cadrages bancals qui tentent risiblement d'introduire de la modernité dans une mise en scène évoquant plutôt Bernard Borderie.
Et que dire de la distribution hétéroclite, qui réunit les deux accolytes de Djamel dans "Le ciel, les oiseaux et... ta mère!", la ouech-ouech volcanique de "L'Esquive", la Maéva Capucin de "Camera Café" et le boucher de "Delicatessen" ? Lorànt Deutsch a pris un abonnement depardiesque, incarnant La Fontaine après Mozart et Sartre ; on peut le préférer en footballeur hongrois drafté par le P.S.G., mais son énergie est assez convaincante. Par contre, Julien Courbey en Toulouse-Lautrec, pourquoi pas, mais en Molière ?!
Plus grenouille que boeuf, plus lièvre que tortue, "Jean de La Fontaine, le défi" se veut moderne ; le dernier plan sur le grand escalier de Versailles renvoie à une comparaison cruelle avec "Si Versailles m'était conté", finalement bien plus original malgré ses cinquante ans que ce pensum académique.
L'idée n'est pas mauvaise d'extirper de ses fables un personnage presque inconnu, jeune, grivois, chaleureux, sanguin, passionné, équitable, respectueux, courageux défenseur d'un protecteur des arts et des lettres dans la peine sous les fers d'un roi soleil implacable manipulant une police damnée, sombre, soumise et procédurière
L'œuvre malgré ses faiblesses dénonce assez bien un système concentrique fait d'indicateurs et de courtisans veules dévoués à une main nourricière dont la principale raison d'être est l'immobilisme et la répression.
Dans de telles conditions le poète dans ses fables pour se protéger en dénonçant un état sans lumière donne la parole aux animaux. Ceux-ci révèlent un état libre, une nouvelle pensée élaborée sur l'expérience et la méditation finale dispensant un élu d'être au service d'un monarque n'exigeant de la part des penseurs de son temps que son reflet.
On ne peut être que le miroir du roi dans une vie dominée par les perruques et les courbettes.
La lumière de l'artiste n'a pour quotidien que la faim et l'incertitude. Le penseur désire exister, laisser une trace dans le temps et surtout ne pas être une planète occultée par une luminosité insoutenable.
Pour cela il faut imposer vers et comédies être Molière ou Boileau proscrits, calfeutrés dans les tavernes en espérant l'apparition d'une providence.
Ceci dit « Jean de la Fontaine « dans son contenu reste correct sans plus, il lui manque une flamme, un manque de rigueur contraignant l'oeuvre à une paleur d'ensemble.
Le récit se disperse un peu trop. Certains personnages centraux historiquement négatifs noient les comédiens dans des restitutions trop rigides. Par contre l'antinomie entre une paillardise libératrice et l'ennui profond d'un système triste et répressif est maîtrisée.
Jean de La Fontaine, le défi n'est définitivement pas un grand film mais je trouve sa note moyenne un peu sévère quand même. Ce n'est pas inintéressant mais c'est vrai que ça sonne faux. Et cela est du à un casting pas mauvais mais pas à la hauteur non plus. La plus belle illustration est Lorant Deutsch qui se démène mais qui n'est, au final, pas très bon. Divertissant mais c'est tout.
Vu en pleine nuit par hasard, je n'ai pas zappé malgré le sujet, c'est un bon point. On aurait bien aimé mieux ressentir l'injustice royale et la rébellion de Jean de La Fontaine, faute au scénario ou au jeu des acteurs, je ne sais point. Le film m'a donné envie d'en apprendre plus sur cet illustre personnage, c'est déjà une grande chose. J'ai quand même été un peu surpris du portrait dépeint de ses pairs et illlustres artistes, et de l'absence du réel Versailles comme décors.
Lamentable! Lorent Deutch est pitoyable tant dans son role, tant que dans sa prestation. Il retranscrit Jean de la Fontaine avec une telle médiocrité, que j'en ais de la peine pour lui. Une adaptation plus que raté. Le tout est soporiphique à souhait, et d'un ennui des plus consternant. Le tout est donc tres mal retranscrit sur grand écran et est difficilement regardable jusqu'au bout tellement ce film est ennuyeux et sa retranscription sans interet. Un bide au cinéma qui n'est pas sans raison. A éviter! Il n'y a rien du tout à retenir, a part la médiocrité de l'ensemble du film.