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    Tehilim
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    31 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juin 2007
    je'ai lu la critique de katyvanina qui n'a mis qu'une étoile à ce film. Je trouve que cette personne perd beaucoup de temps pour rien vu ce qu'elle a écrit. Si vous trouvez ce film si ennuyeux et si vide, surtout ne regardez jamais "jeanne dielman" de chantal Ackermann, vous pourriez mourir sur place en moins d'un quart d'heure. Pourtant c'est de l'art (et essai)comme tehilim est pour moi un beau film. Où est la lenteur ? les jeunes courent tout le temps; où est le vide? Si pour vous la disparition d'un père et mari ce n'est rien, alors ok, il ne se passe rien.
    Pour vous, des enfants et une femme anéantis, ce n'est rien. Ok, alors svp, arrêtez "d'aimer l'art et essai" et courrez voir le dernier james bond, là, vous serez sûre qu'il se passe quelque chose !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 juin 2007
    Film de Raphaël Nadjari. C'est un drame se déroulant à Jérusalem. Tout le film est en hébreu et la forte dimension religieuse est indéniable. Sujet grave, film tragique mais très ennuyeux! Malgré tout il montre avec pudeur et retenu l'omniprésence de la religion en israël et son encrage dans les esprits des croyants.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juin 2007
    Stoppppppp
    J'adore le cinéma d'art et d'essai, j'adore découvrir le cinéma étranger, j'adore les films intimistes, mais franchement...faut pas déconner !!!!
    Sérieusement...hier j'ai vu un des pires films de ma vie ! IL ne se passe strictement RIEN, tout l'action aurait tenu dans un court métrage de 10 min si le réalisateur ne s'entêtait pas à faire des plans de trois minutes sur l'arrêt de bus, sur les personnages en train d'attendre, de manger, ou de dormir. LA lenteur est accablante et surtout sans intérêt, tout comme l'histoire puisque à la fin on n'a toujours pas compris le but de la narration. Aucune raison n'est apportée, aucune interprétation. Les dialogues sont tout aussi mauvais voire inexistants. On hésite à considérer ça comme un documentaire, mais même le magasine "strip-tease" est mieux filmé.
    Nous somme sorties de là navrés et désespérés, et encore nous avons attendu patiemment la fin pour pouvoir critiquer en tte connaissance de cause, mais d'autres sont partis bien avt, les petits malins!

    Je n'écris pas souvent, mais là franchement si je peux éviter à certains de subir ce calvaire c'est bien volontiers que je me livre à la tâche ! Je regrette juste ne n'avoir pas laissé d'autres critiques pour que vous sachiez que j'aime les vrais films, les bons films, ceux qui vous font sortir de la salle différents, qui vous ouvrent de nouveaux horizons, qui vous poussent dans vos retranchements, qui vous proposent d'élargir vos conceptions du monde. Ce n'est pas le cas pour celui-ci.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2007
    Un film d'une SUBTILITE ettonnante !!!!!!!!!!

    On s'identifie aux personnages, on vit avec eux, on traverse des émotions et des sentiments subtils et fort !!!!

    c'est extraordinaire !!!

    SI TU VEUX RESSENTIR UNE EMOTION FORTE ET TOUCHER A TES SENTIMENTS PROFONDS VA VOIR CE FILM !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2007
    Le cinéma est une fiction agréable. Dieu est un échafaudage utile de textes et d’émotions. La religion est une fiction utile, une construction bâtie autour de l’absence, de la mort. Le Talmud est un buisson de questions ardentes, à prendre ou à laisser, car le Talmud est démocrate. Contre une certaine logique, il y a au début de TEHILIM des réponses, la suite fait place aux questions, ou plutôt les personnages sont des questions, qui se touchent parfois, comme la mère prenant son fils dans les bras. TEHILIM nous transforme aussi en questions inconfortablement assises. TEHILIM est une nouvelle, pas un roman: il file à toute allure d’illusions en allusions. TEHILIM est une belle fable, une sorte de film muet, à nous d’en faire usage.
    aweysha
    aweysha

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2007
    Film qui aura de toute façon une audience limitée mais non méritée puisque celui-ci s'adresse à la part affective et empathique du spectateur et par là même crée un fort pouvoir d'identification à ses personnages. L'univers décrit, pourtant ancré dans un Israël religieux, est celui d'un quotidien banal mais ce qui l'est moins c'est la disparition mystérieuse d'un père déclenchant un remise en question chez l'ainé de ses 2 enfants. En s'attachant à cet être en devenir, déchiré, comme tout adolescent de son âge, entre désir et impuissance face à un coup du destin, nous prenons part au désarroi de cet enfant ainsi qu'à sa famille.
    Sensible et plus accessible qu'il n'y parait, le film par la simplicité de son sujet et la complexité des sentiments humains qu'il développe est remaquable !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2007
    Un film intimiste , reparti bredouille de Cannes mais qui aurait mérité récompense. Plongée dans le quotidien d'une famille juive faisant face à la disparition tragique d'un père , le réalisateur peint avec pudeur et delicatesse la nouvelle vie , pleine d'interrogations , de peurs , de vertiges..
    Un tres beau film.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2011
    Avec "Tehilim",Raphaël Nadjari concourrait pour Israël à la si enviée Palme d'or.Injustement oublié d'un palmarès un peu trop optimiste et peu audacieux,"Les Psaumes" est un film qui méritait pourtant de repartir avec un prix.Nadjari conte,dans le Jérusalem d'aujourd'hui,la remise en question d'une famille bouleversée par la disparition soudaine du père.Entre peurs et scrupules,reproches et valeurs,les membres de la famille se questionnent,essayent de bien faire,d'oublier,de panser,essayent de se réfugier dans les extrêmes;la foi,le bienfait,la culpabilité,etc...sur un thème douloureux,Nadjari en tire un film lui aussi douloureux,grave et profond à la fois,porté par une mise en scène forte et captivante.Grâce aux extraordinaires prestations d'acteurs (Michael Moshonov,stupéfiant,méritait le prix d'interprétation masculine,et Limor Goldstein,magnifique,le prix d'interprétation féminine),le drame fonctionne.Pourtant,la caméra fait barrière là ou justement elle aurait du plonger:face aux sentiments de chacun des personnages,elle bloque l'empathie et laisse le spectateur à distance,le laissant seulement analyser et disséquer les réactions humaines des protagonistes.Une humanité réaliste qui saisit dès les premiers instants,mais dont la caméra bloque parfois l'accès total du film en général,laissant à l'observateur un sentiment amer de rejet.Cependant,on peut trouver en cela des qualités,comme le fait de pouvoir étudier à volonté les comportements sans se faire happer par les attrayants pièges de l'émotion (bel et bien présente).Nadjari arrive cependant,avec talent,pudeur et sans pathos,à décrire la difficulté du manque,la trace qui reste en nos coeurs au départ d'un être proche (la religion est donc une des échappatoires au drame,dans le film).Le scénario est bien conduit,tourne parfois un peu en rond,mais a le mérite de bien encadrer son sujet.Au final,de très belles scènes émergent de ce drame familial touchant,difficile mais toujours juste,que les visages purs des ac
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2007
    On peut le dire en toute objectivité, Raphaël Nadjari est un cinéaste à part : français, mais n'ayant réalisé aucun de ses longs-métrages sur notre territoire, il passe sans accroc du film-hommage aux séries B (I am Josh polonski's Brother) à un drame intimiste et contemplatif. Toutefois, ses marques sont là, avec, notamment, sa fructueuse collaboration avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, capable de capter des variations de lumière infimes, ne serait-ce que dans les magnifiques scènes de nuit qu'il nous propose.

    Revenons à Tehilim, ou "les psaumes" en hébreu. Le réalisateur s'est essayé au style du drame intimiste, le résultat est globalement réussi, mais pêche par un scénario vraiment lacunaire et de gros moments d'ennuis, même si ceux-là sont compensés par une mise en scène très juste. Le film aurait pu être dans la lignée des frères Dardennes, mais Nadjari ne possède pas leur force visuelle. La mise en scène du Franco-Israélien, à la deuxième personne, celle du père, imposant sa vision des choses, lui qui n'a pas été beaucoup entendu durant sa vie, nous offre un regarde authentique sur des êtres ne se comprenant plus, à force de parler pour ne rien dire. Même la religion, dont le réalisateur nous montre le poids majeur en Israel, ne peut contenir des paroles impulsives, de ces mots lancés au hasard, mais qui auront des conséquences concrètes et terribles, celles de l'amour du jeune héros par exemple.

    En choisissant l'incommunicabilité comme thème central d'une oeuvre esthétiquement très belle, Nadjari évite l'ecueil de la critique sociale moralisante ou du pamphlet politique primaire dans une région du monde très agitée. Ici, non, les personnages ont déjà à s'occupper de leurs propres relations, lesquelles sont tout aussi chaotiques que l'ensemble des relations israelo-palestiniennes.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2007
    Bien que natif de Marseille, Raphaël Nadjari peut difficilement être considéré comme un réalisateur français, puisque sa filmographie a commencé aux Etats-Unis (en particulier "I am Josh Polonski's brother" et "appartment #5C) et a continué en Israël. "Tehilim" est son 2ème film israélien. Comme souvent chez Nadjari, la religion représente un élément important du film. Ici, c'est même un élément capital, qu'on retrouve même dans le titre qui signifie "psaumes" en hébreu. A la suite d'un très banal et peu grave accident de voiture, le père d'une famille très pieuse disparait. A-t-il voulu fuir un carcan étouffant ? On ne le saura jamais. Le film, dorénavant, va s'intéresser aux rapports entre ses fils, son père, un rabin très strict, son frère et sa femme, la seule de la famille à ne pas focaliser sa vie sur la religion. Partagé entre une recherche active du père et la lecture de psaumes, le film réussit à montrer jusqu'à quel niveau d'abrutissement peut mener une religion. On peut certes se demander si tel était le but du réalisateur, mais, ne serait-ce que pour celà, ce film mérite d'être vu.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2007
    Etonnant que ce film nous arrive quelques semaines après la re-sortie en salles de "Cria Cuervos". A travers la disparition d'un père de famille, Carlos Saura évoquait celle de Franco quand Raphaël Nadjari, avec un dispositif similaire, pense à l'évidence à celle d'Ariel Sharon. Dans les deux cas, une perte de repères soulignée, dès la première scène de "Tehilim" par l'étude du passage du Talmud qui évoque l'attitude à adopter quand on ne sait plus s'orienter pour prier. Un beau portrait d'adolescent, ballotté entre l'amour pour sa mère, celui pour sa copine, le monde des adultes, celui des jeunes, la soif d'absolu... Telle une boussole démagnétisée, Menachem se trouve au point de convergence des lignes de fracture qui traversent la société israélienne (laïcs/religieux, hommes/femmes, etc.) et cherche le mode d'emploi. Deux ans après "Avanim", Raphaël Nadjari confirme ses grandes qualités: acuité et intelligence du regard, sens des nuances, légèreté de la touche, capacité à mettre en relief l'universel derrière le banal, sympathie pour ses personnages (tous ses personnages). Une sorte d'Ozu israélien, toutes proportions gardées. Je rêve de le voir traverser la Méditerranée pour réaliser des films de même qualité sur la famille et la société française !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mai 2007
    Le thème, comment vivre la disparition d'un proche, est en soi très intéressant, mais le film souffre de ses longueurs, de sa langueur, et n'arrive pas à captiver le spectateur souvent plus proche de la somnolence que de l'excitation. Et la fin, qui ne donne pas de pistes sur ce qu'est devenu le père, laisse sur sa faim. On peut quand même sauver les prestations dans l'ensemble convaincantes des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2007
    J'ai eu la chance de voir ce film hier soir lors de l'avant première parisienne et j'ai vraiment beaucoup apprécié ce film. Comme toujours avec les films de Raphael Nadjari, on ressort avec un petit peu des personnages toujours en nous. Les acteurs sont vraiment très bons, la relation entre les deux jeunes frères est très juste, et j'aime également beaucoup l'interprétation de Limor Goldstein, l'actrice interprétant le rôle de la mère.
    Je me demande pourquoi ce film n'est pas reparti de Cannes avec quelque chose!
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2007
    Oeuvre estimable, moins aboutie que l'excellent "Avanim" du même réalisateur. Encore un beau portrait d'aliénation familiale mais il manque un véritable style d'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2007
    Tehilim le nouveau film de Raphaël Nadjari est un film intimiste loin de la rumeur des surproductions auquel nous avons été habitué. Le film raconte l'histoire d'une disparition, celle d'un père qui s'évapore sous les yeux de ses deux fils. Une histoire banale à la base mais retournée dans tous les sens par nadjari; Il est, et c'est un fait, l'un des plus grands cinéaste de sa génération. A voir absolument.
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