Bon film bien sympathique et finement mené. Bien agrémenté , je le conseille pour se divertir en rigolant et voilà un exemple à suivre comme film de comédie.
Difficile à noter. Un film si intelligent, mais si désespéré.
J'avais adoré les deux premiers épisodes. Le "Déclin" montrait la légèreté des vies qui tombent. C'était attachant.
Les "invasions" montrait les dernières lueurs d'une culture qui mourait. C'était attachant.
Là, on est après le crash. Il n'y a plus rien. Tout est chaos et regrets. C'est fort fort bien raconté, mais on va où ?
Ca m'a rappelé "extension du domaine de la lutte" de Houellebecq. Intelligent et flippé. A force, je finis par penser que l'auteur parle plus de lui que de nous.
Mais il faut à tout prix voir ce film, parce qu'il est traversé de scènes et de répliques de génie pur.
Ce film est un véritable cauchemar cinématographique! Glauque et sordide, il n'est ni drôle, ni dramatique, ni philosophique, il est simplement désagréable et inutile; l'un des pires films que j'ai jamais vu!
Comment fait-on pour ne pas trouver un sens à ce film et ne pas l'apprécier à sa juste valeur ? A moins d'éprouver le grand besoin de se voiler la face à la dure réalité ? Les personnages qui jonchent le chemin et le non-héros qu'est Jean Marc le Transparent sont d'un tel réalisme que cela peut faire peur.Une vision bien pessimiste de notre vie moderne mais avec un tel sens extra fin de l'humour que seule la dérision du rire peut sauver. J'AI ADORE !!! Merci !
Etats d'âme canadiens un peu longs d' 1 (vrai) psy délégué aux ressources humaines un peu pris dans une antique " guerre des sexes " relatif surtout à ses collègues féminines - dans le film -, & nous contant ses rêveries diverses & variés il est vrai assez pénétrés de l'esprit chercheur des premiers chrétiens ( Autrefois heureux, comme chacun sait ; de mettre leur esprit lumineux à disposition du + humble ). Outre donc l'apparition assez inutile de quelques de ces dames un peu frustrées & outrageusement fardées ( surtout celle en noir ) , nous croisons joyeusement plusieurs exemplaires de cette société avide de délation et/ou de leçons - et d'autre part surtout à la sortie des lycées ! - ne tolérant pas bien entendu qu'on agisse une seule fois dans notre vie comme eux et enfin ; qu'on tente un peu de les sauver ( magré eux)...
Ce film n’est pas nul, mais plutôt destiné à un public d’au moins quarante ans… Ne faisant pas parti de ce public ce film ne me touche guère. A part çà, rien à reprocher de particulier à ce film qui est génialement conçu.
Qui ne s'invente pas tous les jours un monde meilleur pour fuir la grisaille du quotidien ? Le héros de ce film pour le moins pessimiste, c'est un peu chacun de nous. C'est moi en tout cas. Ah, prendre une douche le matin avec une jeune et jolie blonde... Mais revenons à la triste réalité pour dire que "L'âge des ténèbres" n'arrive pas, malgré ses petits délires, à justement nous évader, nous transporter. Ca décolle pas, ma p'tite dame ! Heureusement, le ciel s'illumine parfois avec la présence de Diane Kruger qui va jusqu'à nous montrer ses jolies fesses et sa poitrine rebondie. Forcément, vu comme ça, ça devient tout de suite plus intéressant.
Beau et con à la fois. Arcand déclare dans le documentaire de Radio-Canada qu'il a tourné ce film assez rapidement, en 3 ou 4 versions seulement, alors qu'il lui en faut d'habitude 6 ou 7. Ça se voit : le film n'est pas mûr et certaines scènes sont inutiles, tandis que d'autres ne sont pas assez développées. Bizarre, pour un cinéaste de sa trempe. Après une intro magistrale avec Rufus Wainwright, on entre dans la petite vie de Jean-Marc Leblanc, mais le film ne décolle vraiment pas dans le premier tiers, avec des épisodes "comiques" répétitifs (Emma de Caunes)qui alternent avec les scènes de sa vie professionnelle qui ne sont pas développées malgré leur caractère tragique et des caricatures un peu artificielles de la bureaucratie québécoise (mais quel beau symbole que ce Stade Olympique qui rappelle l'Alphaville de Godard)et d'une société aliénée par les gadgets et les transports. Seules les visites à l'hôpital apportent une touche de vérité tragique. Le décollage se fait dans le monde médiéval. Passion, intolérance religieuse, flamboyance des costumes, ordre social bien affiché, amour courtois et humour sont au rendez-vous, avec la complicité radieuse de Macha Grenon et de généreuses rasades de vodka. Les gens se côtoient, s'affrontent, s'aiment et les portables sont au rancart, enfin presque. Éclairé par cette lumière divine, le film touche alors à l'essence des choses avec les dernières scènes durant lesquelles Jean-Marc Leblanc visite sa mère à l'hôpital. Il gagnera sûrement un prix pour son interprétation lors de la dernière visite. Et c'est alors le retour à la pureté avec son départ pour le chalet au bord du fleuve, qui rappelle la fin des Invasions barbares. Loin de la civilisation devenue folle et insensible, quittant un à un ses personnages imaginaires pour retrouver le sens des choses simples, là où la musique et la peinture se marient. Superbe film, et brouillon amateur en même temps. Mais c'est du cinéma, et du vrai.
Toutes les critiques l'ont flingué... et pourtant, qui n'a jamais rêvé d'une nouvelle vie, de nouveaux fantasmes... et de flinguer son entourage! (non, je ne vire pas sérial killer). Et puis Diane KRUGER et Emma DE CAUNES en fantasme, on pourait trouvait pire....Aaarrgh, sort de ma tête Maïté
Après Le Déclin de l’Empire Américain réalisé en 1986 et Les Invasions Barbares en 2003, Denys Arcand nous invite une dernière fois dans l’univers impitoyable de la ‘société idéale’ de notre superbe civilisation. Toujours aussi caustique, le voilà qui passe à la moulinette nos fantasmes, qui ne parviennent même plus à nous consoler de la vie confortable et si chèrement payée de la dorénavant incontournable société de consommation. Comme dans les précédents opus, on ressent une certaine oppression au sortir de la projection. Quand en plus, il pleut dehors et qu’en rentrant à la maison on tombe sur des factures, on se surprend à envier le héros (qui lui a la chance de posséder une petite maison au bord de l’eau) : comme on aimerait aller se réfugier au bout du monde ! Faire des confitures … de la compote...
Denys Arcand pointe clairement les vraies menaces de l'ère moderne. Oeuvre simple et forte, elle nous questionne sur notre devenir, notre passé et surtout notre présent. Film tout simplement culte ! Dommage que la critique ne partage plus la démarche intelligente de Denys Arcand.
Jamais je n'aurais pensé que raconter une vie fade et banale pourrait être aussi divertissant. On ne s'ennuie pas à un seul moment, l'acteur principal a vraiment "la tête de l'emploi", et les situations vécues, cocasses au possible, restent quand même en grande partie crédibles. Quand on ajoute quelques expressions québecoises, savoureuses à souhait, on obtient vraiment un coctail redoutable pour passer un très bon moment.
De bonnes idées, mais mal exploitées. Le film dans son ensemble est assez triste, mais finalement un peu sans raison valable. Les acteurs sont bons, j'y vois plutôt un défaut dans l'écriture du scenario. On peut s'en passer.