Mon compte
    OSS 117 : Rio ne répond plus
    Note moyenne
    3,7
    42398 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur OSS 117 : Rio ne répond plus ?

    1 976 critiques spectateurs

    5
    629 critiques
    4
    609 critiques
    3
    171 critiques
    2
    269 critiques
    1
    182 critiques
    0
    116 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Silvere B.
    Silvere B.

    36 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    La vache qu'est ce que j'aime ce film ! Jean Dujardin en Oss 117 encore plus beauf que dans le premier opus ! Que de référence, de répliques qui tue ! Bref j'ai vu et revu ce film, je m'en lasse jamais !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Paris, 1967. Armand Lesignac (Pierre Bellemare), chef des services secrets français, briefe OSS 117 sur sa couverture pour sa prochaine mission:
    "Vous êtes reporter photographe dans un journal du soir et vous vous appelez Noël Flantier."
    -Noël Flantier??? Mais qui s'occupe de trouver les noms au bureau???"
    Aucun doute, on est bien chez Michel Hazanavicius et son second volet des aventures du héros écrit par Jean Bruce se hissera à la hauteur pourtant stratosphérique du premier. Deux comédies style "pastiche" regroupées dans ce joli coffret, indissociables tant elles atteignent aussi bien l'une que l'autre les sommets du genre. Si les bande-annonces très prometteuses pouvaient laisser craindre qu'elles intégraient tous les meilleurs moments (comme c'est souvent le cas), les films ont dépassé toutes les espérances grâce à une invraisemblable richesse burlesque.

    Situé en Egypte en 1955 où l'agent secret Hubert Bonnisseur de la Bath alias OSS 117 est chargé de sécuriser le Proche-Orient dans "Le Caire: nid d'espion", puis au Brésil douze ans plus tard où il doit sauver l'honneur de la France en débusquant une amicale d'anciens nazis et son maître-chanteur dans "Rio ne répond plus", les scénarios, résolument rocambolesques, sont évidemment ici secondaires. Les deux films sont d'abord de brillants exercices de style, (comme le sera "The Artist" du même auteur quelques années plus tard), et de fantastiques hommages aux films des années 50/60 grâce à une réalisation remarquable de précision fétichiste. Tout y est, rigoureusement identique: cadrages, zooms, panoramiques, accélérés, split-screens, flash-back, effets spéciaux (dont une superbe "nuit américaine" lors d'une séquence de poursuite dans les ruelles de la médina se terminant par un dénouement génialement piteux). Hazanavicius pousse le perfectionnisme jusque dans l'utilisation d'une pellicule de même sensibilité que celles utilisées à l'époque et d'anciens projecteurs afin de restituer ces couleurs et cette photo typiques, bichonnées par l'apport HD du blu-ray.. Pour les amateurs de panoramas, le travelling avant amenant la vue plongeante sur la baie de Rio et son fameux Pain de sucre imprimera sur leurs rétines un inexpugnable instant de ravissement esthétique en Cinémascope. Décors, costumes, musique, langage et bruitages viennent couronner la réussite de ce travail d'orfèvre à tel point qu'on se croirait devant un vieux James Bond. Pas un hasard, puisque les aventures du célèbre espion britannique ont servi, avec les films d'Hitchcock, d'inspiration principale. Principale, précisons-le car les deux longs métrages sont de véritables oeuvres pop sur pelloche, foisonnantes de références cinématographiques et culturelles vintage.

    L'intérêt ici réside bien sûr dans le détournement des codes du genre et de ses dialogues, et on sait depuis "Le grand détournement: la classe américaine" réalisé en 1993 pour Canal qu'Hazanavicius est un des maîtres en la matière (aux côté de Nicolas et Bruno, les responsables de la série des "Message à caractère informatif", autre monument de détournement absurde diffusé sur la chaîne crypté). Un sens de la déconne décidément mijoté "à la sauce Canal" puisqu'on retrouve au générique Jean-François Halin, un des auteurs historiques des Guignols, avec qui il mitonne aux petits oignons des gags à pleurer de rire et une collection de vannes toutes plus cultes les unes que les autres. En ces temps de vains et interminables débats sur la liberté d'expression, croquons à pleines dents ce festival de saillies politiquement incorrectes (en particulier sur les arabes dans le premier opus et les juifs dans le second), écrites à l'encre acide de l'anti-conformisme salvateur. Une multitude de répliques acérées et mordantes jouées avec un tel art du décalage que seuls les insupportables professionnels de la bien-pensance (ou plus simplement les cons) oseront encore s'en indigner. Une férocité et une audace qui n'épargnent d'ailleurs pas La France et son passé géopolitique dans des scènes savoureuses, qui ont le mérite d'ancrer les films dans une réalité historique peu glorieuse que d'aucuns souhaiteraient "oublier".

    Mais que seraient ces deux délices d'humour, dont l'irrévérencieuse saveur s'adresse autant à nos yeux qu'à nos oreilles, sans un interprète à la hauteur d'un tel caviar de texte? Et bien je vais vous le dire, moi: rien, tout simplement. Pour la simple et bonne raison qu'ils n'existeraient pas. Le réalisateur ne se serait jamais lancé dans ce défi sans Jean Dujardin, parce que c'est incontestablement le seul en France à pouvoir jouer ce rôle et tenir la cadence imposée. Car c'est clair et net comme un coup de polish: dans le registre de la comédie (Brice de Nice, 99 Francs, Les infidèles…), ce mec est une Ferrari, et OSS 117 est le tracé idéal pour exploiter pleinement sa puissance comique fulgurante. La performance est proprement énorme. Il n'y a pas un seul autre acteur français capable de passer en un quart de seconde de l'élégance typiquement anglo-saxonne à la beauferie franchouillarde la plus crasse. Physiquement, déjà. En grande partie inspiré par Sean Connery jusque dans son lever de sourcil dans "Le Caire: nid d'espion" et par Paul Newman et Belmondo dans "Rio ne répond plus, son jeu corporel et facial est exceptionnel. Démarche, posture, attitudes, regards, sourires, mimiques: toute la panoplie de la coolitude 60's est minutieusement ringardisée. Le travail vocal est tout aussi drôle et impressionnant, notamment à travers le rire, le phrasé et les ruptures de ton. Des ruptures indispensables pour pianoter sur le contraste d'un personnage à l'apparence classieuse, attachant mais fermement idiot, xénophobe, antisémite, chauvin, ignare, macho et ayant la particularité de vouer une admiration sans bornes à sa propre personne. Les deux films saupoudrent allègrement de gros sel là où ça gratte, installent des silences et jouent sur les contre-champs, marquant l'embarras provoqué par l'édifiant manque de filtre sur les paroles du personnage dans des scènes cultissimes (le porte-parole égyptien dans le premier volet, les agents du Mossad dans le second). Il faut d'ailleurs absolument visionner la version intégrale de la scène du kiff avec le porte-parole égyptien dans les bonus du blu-ray: un immense moment de dérision sur le mode de vie arabo-musulman, et un gros coup de pied au cul de tous les moralisateurs à deux euros et autres dictateurs de la pensée. Dujardin y est ahurissant de drôlerie dans une interprétation légèrement différente de celle intégrée dans le montage final (quel gâchis d'avoir charcuté cette scène d'anthologie!!). A montrer dans toutes les écoles enseignant le 7ème art plutôt que des extraits de films de Rohmer ou Kechiche, ça changerait peut-être la face du futur cinéma français.

    Une petite mention aux seconds rôles, à commencer par François Damiens dont les deux brèves apparitions sont irrésistibles. Les prestations féminines, de Bérénice Béjot à Louise Monot en passant par Aure Atika, rivalisent de charme old school tout en étant parfaites en faire-valoir intelligentes et dynamiteuses de clichés. Aure Atika donne véritablement corps au meilleur plan de comédie vu ces dernières années (dans la première aventure), modèle imparable de détournement d'une figure archi-classique de cinéma à l'ancienne: (Attention spoiler:-) on y voit la princesse Al Tarouk et OSS 117 allongés sur un lit, l'agent secret français embrassant sa conquête dans un accès de suavité pseudo-bondienne, puis la caméra, pudique, les laisse en panotant lentement sur un vase de roses posé sur la table de chevet, poursuit son mouvement et arrive malencontreusement sur un miroir où l'on voit ce qu'on n'aurait jamais dû voir: un OSS 117, sensiblement moins classe, ridiculeusement pressé et maladroit. Choquée et coupable de détruire le mythe, la caméra exécute une "double take", interromptant brusquement son panoramique pour retourner illico se fixer sur le vase. Pas la moindre ligne de dialogue, seul le talent parle. Purement et simplement jouissif.
    Une scène embarrassante pour son protagoniste qui nous offre de surcroît l'occasion rêvée de conclure en mettant en parallèle ces propos du" héros", (issus de la deuxième aventure), limpides et définitifs: "Avec moi les histoires d'amour ne s'écrivent pas dans le temps, ce sont des histoires courtes. Compactes. Passionnelles. Je ne sais pas vivre autrement. D'aucuns ont des aventures, je SUIS une aventure."

    Dame, une troisième!! Vite!!!
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Une comédie de Michel Hazanavicius qui nous propose cette fois-ci de suivre les mésaventures hilarantes d'Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, à Rio de Janeiro. Le film est drôle, frais, impertinent, aux répliques savoureuses et insolentes. La photographie, très colorisée, est belle et Jean Dujardin incarne avec classe et fougue son personnage d'espion français. La réalisation s'inspire de nombre de films des années 1950-1960, et plus largement de tout l'univers de cette période ; les clins d’œil et hommages cinématographiques sont variés allant de James Bond ("Goldinger", "Au Service secret de sa Majesté") à Indiana Jones ("Indiana Jones et la Dernière Croisade") en passant par les films d'Alfred Hitchcock ("Sueurs froides", "La Mort aux trousses", "La Main au collet"). Un deuxième opus plus fin et mature que "OSS 117 : Le Caire, nid d'espions" !
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2015
    Certainement aussi réussi que le 1er opus, je suis resté cependant sur ma fin en face de ce nouveau numéro d'OSS 117. Peut-être tout simplement parce que la répétition des gags, des imprécisions verbales de l'agent secret, de son racisme ignare et beauf, de son rire bêta, n'apporte rien de neuf.
    Dujardin est toujours aussi convaincant et la mise en scène, le choix des décors et de la musique sont remarquables, créant une esthétique très pop-art, un peu comme chez Austin Powers.
    Cela reste donc un bon divertissement, ce qui n'est pas si courant de ce côté-ci de l'Atlantique...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Il n'y a pas grand chose à dire sur ce film dans la mesure où il est tout à fait ce en quoi on était en droit d'attendre après le premier épisode. Il réexploite tout ce qui en avait fait le succès comique, à savoir son personnage principal odieux et l'humour politiquement incorrect. On a même droit à nouveau au partenaire féminin, qui fait un peu redite puisqu'elle partage la même relation amour/haine avec OSS 117 que Larmina. En revanche le film va encore plus loin dans son objectif de parodie de films d'espionnage des années soixante. En plus de la colorimétrie vive de l'image, beaucoup d'éléments rendent hommage au genre (les personnages qui conduisent une voiture en faisait tourner le volant de droite à gauche, les très nombreux split screen...) et de nombreuses références à des films sont faites (James Bond et Indiana Jones en tête). L'effet de surprise est bel et bien passé, mais la qualité de l'écriture est là et Rio ne Répond Plus est tout aussi drôle que Le Caire Nid d'Espion. Vivement le troisième épisode !
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2015
    Un bon film d'aventure , très réussi. Le scénario est bien conçu, de bonnes trouvailles , le duo avec la belle agent du Mossad est une bonne idée et donne du piment à l'action . OSS 117 est poussé au maximum dans son côté ringard et politiquement incorrect, parfois à la limite. Toutes les scènes d'action à Rio et poursuite avec les méchants sont très bien faites. Du bon cinéma spectacle.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    275 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    Une des meilleures comédies françaises des années 2000, supérieure au premier volet, où Jean Dujardin s'éclate totalement dans le rôle de l'espion imbu de sa personne et complètement à côté de la plaque. L'humour corrosif joue à fond, les comédiens sont pied au plancher tout au long du film, et l'on s'étrangle de rire plus d'une fois au fil des dialogues savoureux et incisifs, dans un scénario habile et malin qui joue sur tous les clichés et quiproquos possibles. Du grand art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Ce film est juste à mourir de rire. Il reflette très bien le monde dans les années 60-70. Jean Dujardin, qui a pour rôle Hubert dans le film, montre une image de lui que l'on peut caractériser de raciste. Avec beaucoup de clichés (il faut le prendre au second degré) : les allemands sont tous des nazis, il qualifie les chinois en leur donnant des surnoms ( jaune, tronche de pamplemousse...). En disant des blagues à la limite du racisme, il se ridiculise et cela donne une histoire vraiment drôle au film.
    Mais pour l'humour du film, il n'y a pas que le racisme qui est drôle, il se "moque" des années 60-70.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Quel film drôle et loufoque ! Une très amusante caricature des films d'espionnages. Ca foisonne d'idées et on en rigole toute les minutes (a peu près). Les dialogues sont savoureux ! Jean Dujardin est tout simplement splendide dans se rôle tailler sur mesure pour lui ! En bref, une comédie française qui se démarque des autres et évite la facilité des gags potaches !
    CarpeDyem
    CarpeDyem

    15 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    La suite des aventures de notre espion franchouillard préféré est un régal. Plus drôle, plus osée, plus politiquement incorrecte. Douze ans après sa mission en Egypte, revoici OSS 117 sous le soleil brésilien à la poursuite d'un ancien dirigeant nazi et de microfilms compromettants. Du fin fond de la savane amazonienne aux favelas de Rio, Hubert Bonisseur de la Bath et sa OSS girl jouée par la délicieuse Louise Monot vont déjouer tous les plans fomentés aussi bien par les nazis que les chinois ou les américains ...
    Les dialogues sont toujours d'une incroyable finesse et les répliques d'OSS 117 déjà mythiques ("Habile Bill"), le tout sous la magnifique orchestration de Michel Hazanavicius et de sa réalisation old school qui fonctionne à merveille.
    Dans l'attente du troisième opus, la saga des OSS 117 apparaît comme la plus belle réussite du XXIème siècle en matière de comédie. C'est dit !
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2018
    Quand l’humour habile joue si bien sur les préjugés, c'est tout sauf maussade. Sans chinoiser, aussi bon que le premier. J’aime cet espion.
    Yellau
    Yellau

    8 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Certes, Jean Dujardin joue bien. Certes, l'intention de ce film n'était pas mauvaise.Mais hélas, le film est plat. Les situations qu'il présente sont censées être comiques et ne font pas rire. On s'attend tellement aux réactions d'OSS 117 et au manque d'engouement qu'il suscite qu'on s'ennuie. Question de goûts et de couleurs ? Peut-être. Mais force est de contester que malgré une réalisation soignée, après le premier opus, ce deuxième reste très convenu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Aussi bon que le premier du nom. On aime l'humour et la réalisation extrêmement agréable. On ne se lasse pas d'un Jean Dujardin au plus haut. A voir, et à revoir... films cultes.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Pris séparément, OSS 117 Rio ne répond plus est sans doute aussi exaltant, donc réussi, que le précédent Le Caire nid d’espions. Pour autant, en comparaison, ce deuxième périple de l’agent secret français le plus imbattable dans l’ignorance et dans la maladresse ne possède pas l’atout si rafraîchissant de son aïeux. Alors que Jean Dujardin et Michel Hazanavicius avaient surpris tout le monde avec leur excellente collaboration, quelques années plus tôt, ici, ils sont attendus au tournant. Sans décevoir le moins du monde, oh combien non, le duo reprend les choses là où elles avaient été laissées, repartant sur les mêmes bases solides, pour envoyer cette fois-ci le dénommé Hubert, avec toute sa bêtise hilarantes, en mission au Brésil. Parti pour un simple échange, voilà notre agent embarqué dans une chasse au nazi en plein pays en développement.

    OSS 117 commet toujours les mêmes impairs, s’enorgueillis toujours de sa médiocrité, pour notre plus grand plaisir. Usant toujours aussi bien du comique de situation que du ton diablement efficace des séquences de dialogues inimitables, Michel Hazanavicius n’aura pêché ici que de vouloir en faire trop. Oui, si le scénario n’est certes pas le moteur unique d’une production telle que celle-ci, il apparaît pourtant, dans Rio ne répond plus, malgré une bonne idée de base, que les choses s’éparpillent très rapidement. A l’inverse du premier volet, qui soulevait tout de même un certain mystère devant mériter conclusion, ici le script n’est que prétexte à aligner séquences de rires et dialogues ambigus. Si, dans le fond, cela n’est pas foncièrement préjudiciable au film, dans sa globalité, un scénario un tant soit peu intéressant n’aurait pas dépareillé dans un film par ailleurs aussi drôle qu’escompter.

    Jean Dujardin, éprouvant visiblement un plaisir authentique à incarner cette quintessence du chauvinisme ignorant d’autrui, démontre une nouvelle fois son talent comique, indiscutablement son atout majeur. Chaque apparition, et elles sont nombreuses, du bonhomme amènent rire et moquerie, le tout à un rythme diablement soutenu. En gros, OSS 117 n’en manque pas une et encore une fois, il s’avère aussi constant dans la bêtise que peut l’être son modèle, James Bond, dans la stature et l’élégance. L’acteur possède non seulement la tête de l’emploi mais excelle dans toute ses démarches, toujours aux aguets pour sortir une bêtise, toujours alerte pour se rendre ridicule mais attachant. Rio ne répond plus, en ce sens, est l’égal de son grand frère, une très belle référence au genre de l’espionnage, en mode année 60, ainsi qu’une comédie délirante qui remplit honorablement son cahier des charges.

    Plus encore que dans Le Caire nid d’espions, c’est ici la différence des cultures qui amènent souvent à rire bien fort. L’homme s’attaque cette fois-ci aux israéliens et leur sens de la justice, aux allemands et à leur histoire honteuse ainsi qu’aux asiatiques, à leur culture dont le héros ne saisit rien et dont il se moque généreusement. Les barrières de la langue sont-elles-aussi mises en avant, aux travers de séquences certes grossières mais hilarantes avec un agent américain en poste à Rio. En gros, ce second volet de OSS 117 par le remarquable metteur en scène qu’est Michel Hazanavicius est une seconde réussite, certes amoindrie par quelques errements narratifs. 16/20
    lsnico
    lsnico

    28 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Je ne dois pas être fait comme tout le monde...Absolument rien ! Rien ne m'a fait rire dans ce film à l'humour potache,gras, lourdingue et sans surprise. Toutes les répliques sont anticipables...Apres, reste la réalisation qui n'est pas trop mal mais pour pleurer de rire comme j'ai pu entendre à droite à gauche, il faut en vouloir !!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top