Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
loulou451
123 abonnés
1 503 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 28 mars 2012
Un très beau film dans la lignée des grandes œuvres de Jane Campion qui poursuit ici son exploration de l'Angleterre du XIXe siècle. Cette fois-ci, la réalisatrice s'attaque à un épisode de la vie mouvementée de John Keats, le grand poète anglais, décédé prématurément de la tuberculose : son amour tumultueux avec Fanny Brawne, les quelques mois qui précédèrent sa disparition. Au final, Jane Campion, qui sait mieux que personne dénicher des talents d'avenir tisse une œuvre forte et sensible, sans jamais tomber pour autant dans le mélodramatique. Bright Star, peut-être plus réussi encore que "La Leçon de piano" n'a, hélas, pas connu le succès qu'il méritait à sa sortie dans les salles. Tant pis. On ne se lasse pas de ce cinéma fait de petites touches sensibles et de grands élans du cœur.
"Bright Star" est une romance qui est parfois très bien mise en scène, et parfois manque sérieusement d'originalité. Le point positif du film est qu'il s'inspire d'une histoire vraie, celle d'un poète anglais nommé John Keats, dont le succès ne fut que posthume. Les acteurs sont tous bon, Ben Whishaw en premier. Le scénario nous fait cependant tourné en bourrique avec des évènements répétitifs, d'autres trop effacés, bref l'histoire est mal écrite tout comme certains dialogues, même si la plupart sont caractéristiques du lyrisme et donc empreins d'une émotion certaine, c'est d'ailleurs cela qui porte ce film. Le lyrisme est mélangé par la présence de ce poète incompris et de cette histoire d'amour impossible et tragique. Le tout est parfois très poussif, voire même agaçant. Il n'empêche que "Bright Star" est une romance dramatique type, ni originale, ni ratée.
Très beau film sur l'amour romantique et chaste du poète anglais John Keats et de sa muse. La photo et la bande sonore sont remarquables, tout est en délicatesse et en émotion. Néanmoins, on accroche moyennement, en raison d'un rythme ultra lent et d'un côté chronique trop fréquent de nos jours. De belles évocations poétiques néanmoins, rappelant qu'il n'y a pas que Rimbaud et Chateaubriand...
Après le "Leçon de piano", Bright Star est un film frais et émouvant que je ne me lasse pas de regarder ! A travers cette histoire d'amour entre John Keats et Fanny, on découvre celle qui inspirée un des plus grands poète anglais. Un portrait plein de beauté et d'élégance. On doit également noter le soin particulier qui est accordé aux costumes et aux décors !
Les inconditionnels de l’œuvre de John Keats éprouveront quelques frissons du fait que plusieurs citations de ses poèmes seront faites. Mais cette histoire d’amour chaste et tragiquement raté au final de la vie de Keats fera sombrer dans le sommeil le plus profond les cinéphiles allergiques à la totale inaction. L’un des films les moins réussis de Jane Campion.
Bright Star est une histoire d'amour pleine de poésie. Magnifiquement bien construit, photographiquement beau & également bien joué ; ce film nous berce dans ses grands bras jusqu'à la fin, où on se sent complètement mélancholique. On aimerait presque vivre ça, en vrai.
L'histoire d'une femme qui va rencontrer le romantisme et la poésie le même jour, pour son plus grand malheur évidemment, nous sommes effectivement dans un film de Campion. Si l'on est homme vivant au 21ème siècle, rien que l'idée du romantisme prête à sourire, cette invention de doux rêveurs chétifs aristocratiques ou artistes, immatures et tristes n'a pas duré longtemps mais a suffisamment fait de mal dans l'inconscient des femmes un peu douces encore jusqu'à nos jours de crises économiques. Heureusement, ce n'est généralement qu'une convention de bonnes manières pour bourgeoisie urbaine, la grande majorité des femmes choisissent leur étalon sur pied, portefeuille et immobilier compris. Le romantisme ne concerne que les ingénues ou les aventurières qui aiment jouer leur avenir à pile ou face. Car de même que l'on ne bâtit pas une maison sur le sable, parier sa vie sur l'amour éternel revient à jouer aux dés son bonheur, puis son avenir à la roulette russe. Campion montre encore ici sa soif d'absolu et de parcours initiatiques. Avec un peu moins de sordide et de violence que dans ses précédents opus. Mais de manière toujours aussi téléphonée. Si vous êtes femme, oubliez ce que vous venez de lire, toutes avaient leur mouchoir à la main en sortant, courrez voir cette ode à une nouvelle religion, le romantisme qui dans son dogmatisme défie la raison au delà du pragmatisme le plus basique. Pour les hommes, il reste quand même quelque belles choses, l'un des plus beau profil féminin du cinématographe de ces 20 dernières années, une histoire triste mise joliment en images tristes (il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup de soleil en Angleterre) et une musique appropriée. Mais attendez vous quand même si vous n'avez pas la sensibilité mélodramatique à trouver le temps long.
Incroyable! Ben Whishaw est magistral et Abbie Cornish que je ne connaissais pas est époustouflante ! Deux merveilleux acteurs pour cette histoire d'amour pleine de pureté et de beauté. Les décors et costumes méritent eux aussi d'être primés notamment ceux que Fanny Brawne se confectionne elle-même quand John Keats s'adonne à la poésie. J'ai passé un moment merveilleux. Du Jane Campion comme je l'aime. A voir!
Film poétique et romantique à souhait. Les 2 acteurs jouent merveilleusement bien, on est envouté par leur passion de la poésie de l'amour de la nature...
Sublimé par la photographie et la subtilité qu'on connaît à Jane Campion, cette biopic libre du poète Keats se laisse très bien regarder. Le duo d'acteurs est excellent dans cette histoire d'écriture et d'amour jamais consommé. Toutefois, il manque un souffle à ce film, quelque chose qui nous transcende et nous porte comme la poésie de Keats sait le faire. Le film est malheureusement visuellement beau -très belle séquence avec les papillons- mais souvent plat, et quelques longueurs se font sentir. Mention spéciale toutefois à de nombreuses références déguisées à Emily Dickinson (la blancheur, l'enfermement, le dialogue à travers le mur ou la porte) très pertinentes au vu du sujet. Le rôle révélation pour Abbie Cornish.
Mon préféré du genre, une merveille! Les acteurs sont incroyables de sincérité, la mise en scène est délicate et je crois bien n'avoir pas pleuré devant un film depuis Titanic. Jusqu'à Bright Star... C'est un de ces films qui procure une sensation indescriptible, celle que chaque dialogue est d'une justesse remarquable, chaque regard étudié et naturel à la fois... l'amour a été rarement aussi bien retranscrit à l'écran, et avec tant de force et de puissance. Bright Star, un bijou dont on n'a largement pas assez parlé.
La cinéaste de "La leçon de piano" s'intéresse à la relation entre le poète romantique anglais John Keats et sa muse, et montre notamment comment leur amour fut étouffé par les conventions sociales. Le problème, c'est que le film en devient aussi étouffant, et malgré quelques jolis passages, on finit par trouver le temps long et on aimerait bien qu'ils aillent enfin un peu plus loin que s'effleurer les mains et se faire des bisous dans l'herbe...