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Oriwa
67 abonnés
898 critiques
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3,0
Publiée le 4 mai 2013
Tout comme Fanny au début, la poésie ne me parle pas, et même si j'ai trouvé le film joli ce n'est encore pas lui qui me fera l'aimer et la comprendre. La relation des deux amants est certes compliquée d'après les conventions, mais pas grand chose donne l'impression qu'ils y mettent du leur. Le tout reste beau, délicatement filmé, et Abbie Cornish est formidable. L'affiche est magnifique...
Un film d'une délicatesse inouïe. L'histoire nous plonge dans un univers fin, romantique et poétique à l'anglaise, sans jamais tomber dans la guimauve ou le psychodrame. Tous les acteurs sont très bons, en particulier Ben Whishaw, bluffant, et doté d'une voix douce et mélodieuse extraordinaire. Les décors et les costumes sont somptueux et très soignés, tous comme les plans, la photographie, la mise en scène et la bande originale qui emballe le tout dans une ambiance aérienne et sympathique. On en ressort curieux de poésie anglaise, et avec beaucoup d'affection pour John Keats et Fanny Brawne.
Premier faux pas dans la carrière exemplaire de Jane Campion, ce "Bright star" ne convainc pas. Tout est nickel et "de très bon goût", facture amidonnée hésitant entre Vermeer et un salon des antiquaires chics, et il ne manque pas un meuble à encaustiqué, un chandelier en cuivre, un glissando de violon par-ci, un accord de piano par là. Tout cela est certes très beau, mais très ennuyeux. Car s'il se passe beaucoup de chose dans le décor, il ne se passe pas grand chose chez les personnages (cette histoire d'amour brûlante a l'encéphalogramme plat et tourne vite au cliché). Ce n'est pas la faute des comédiens, tous les deux très bien, mais d'un scénario qui tourne à vide. Où est passée la cinéaste des passions violentes de "Sweetie" ou "La leçon de piano" ?
Il faut d'abord saluer le projet de Jane Campion : réaliser un film centré sur la poésie et la célébration d'un amour presque platonique. Pas vraiment dans l'air du temps, en tout cas très loin des canons commerciaux... La cinéaste a apporté au sujet sa sensibilité, sa délicatesse, sa subtilité, tout en laissant une belle place aux mots du poète. La mise en scène est fluide, la composition des plans souvent très belle (avec un goût prononcé pour les variations de focales dans les environnements naturels : prés, champs de fleurs...). Jane Campion nous offre ainsi un beau livre d'images et de sons. Mais au-delà de cette joliesse et de la performance des acteurs principaux (Abbie Cornish et Ben Whishaw, très convaincants), la facture d'ensemble est tout de même très classique, très sage. Un peu précieuse aussi. Douceur, pureté, innocence, mais pas de lyrisme enlevé et fiévreux comme dans La Leçon de piano. On assiste, avec plus ou moins d'intérêt, aux atermoiements et tourments amoureux des deux personnages centraux, à la sublimation des sentiments par la poésie... Quant aux traits d'insolence, au piquant des premières scènes, ils sont hélas vite relayés par un romantisme tragique qui, sur la longueur, n'éveille qu'un aimable ennui.
Un film très beau esthétiquement, les décors et les costumes sont réussis. Les acteurs Abbie Cornish et Ben Whishaw jouent très bien leurs rôles respectifs de poète et de muse. Dommage que l'ensemble soit gâcher par un scénario long et manquants d'actions. De ce fait, ce film m'a ennuyé et déçu.
Premier faux pas dans la carrière exemplaire de Jane Campion, ce "Bright star" ne convainc pas. Tout est nickel et "de très bon goût", facture amidonnée hésitant entre Vermeer et un salon des antiquaires chics, et il ne manque pas un meuble à encaustiqué, un chandelier en cuivre, un glissando de violon par-ci, un accord de piano par là. Tout cela est certes très beau, mais très ennuyeux. Car s'il se passe beaucoup de chose dans le décor, il ne se passe pas grand chose chez les personnages (cette histoire d'amour brûlante a l'encéphalogramme plat et tourne vite au cliché). Ce n'est pas la faute des comédiens, tous les deux très bien, mais d'un scénario qui tourne à vide. Où est passée la cinéaste des passions violentes de "Sweetie" ou "La leçon de piano" ?
Ce film est sublime. Il m'a même marqué: je l'ai loué tout à fait par hasard à un cinébank...parce que j' amais l'affiche lol. Surprise: il parle du John Keats, que j'avais un peu lu étant étudiant et que j'avais adoré, bien plus accessible que Lord Byron. Je ne savais rien de sa vie et de sa magnifique histoire d'amour, même si elle est brève à l'image de la vie du poète. Alors après coups je me suis renseigné, le film est très proche de la réalité historique: John Keats a en effet vécu une intense histoire d'amour avec une jeune fille très cultivée, une des rares à avoir su reconnaitre son talent. Il parait même qu'elle lui a inspiré ses plus beaux vers (peut être sa citation la plus connue (on peut rêver:)?: "Beauty is truth, truth beauty, that's all we know in this world and all we need to know".Bon c'est de mémoire alors désolé si c'est approximatif. Je suis tout à fait d'accord avec les autres critiques: c'est un film plein de pudeur, qui suggère les sentiments plus qu'il ne les décrit, beaucoup de beauté et de force à la fois s'en dégage. Un vrai chef d'oeuvre!
Je pense qu'on peut aimer ce film pour toutes sortes de raisons: une reconstitution historique fidèle, une photographie tout en douceur et demi teinte, une belle histoire d'amour, des acteurs au jeu plein de finesse ou par curiosité pour la vie du poète. Et d'autres aussi que j'oublie. Je doute qu'il puisse laisser quiconque indifférent en tout cas.
Avec beaucoup de délicatesse, la toute fin du film est également historique: la jeune fille l'aimait aussi au point qu'elle ne s'est jamais marié, et allait souvent se promener sur la lande où ils discutaient ensemble longtemps après son décès.
Seul bémol c'est une histoire triste car John Keats est reconnu aujourd'hui comme l'un des plus grands poètes anglais de l'époque romantique , alors qu'il n'a jamais été reconnu de son vivant mais c'est vrai qu'il a publié dans l'ombre de Shelley (entre autres). Au moins il a connu le grand amour: ce n'est pas si mal pour un poète romantique:)
Bon cinéma à tous
PS: merci aux autres cinéphiles ayant posté une critique: je ne connaissais rien de Jane Campion, mais l'ai découvert grâce à vous:)
Je rafole des films de Jane Campion en général et de celui ci en particulier. Tant de poésie, d'érotisme retenu, de retenue mais de désir, d'émotions, de beauté réunis en un seul film peut etre son plus beau film ...
Un film absolument nul, je me suis jamais autant ennuyé ... Ca dégouline de bons sentiments, il ne se passe rien et c'est super long. Je sais pas ce qui m'a pris le jour où je sui allé voir ce film ...
Un film d'un romantisme subjuguant, d'un recherche estét ique et formelle d'une unité rare. Un film au fil des saisons, solaire ou hivernal entre un certain spleen et idéal. Champêtre donc, bucolique et tout en costumes et poésies . Paul Schneider en Mr.Brown campe un double sanguin, rustre mais sensible, de John Keats. Saisissant.
C'est tres tres rare que la caméra capte l"essence poétique et ses variations, de plus d"un amour imposssible et resté à l"etat de potentiel Jane Campion a su tirer une qunitessence qui sort de la miévrerie de tant de récits qui se veulent exhaltants Bravo et merci Madame de nous avoir rendu Keats si proche !!!
Terriblement ennuyeux. La longueur peut parfois servir une juste cause mais là c'est complètement loupé. On attend, on attend et puis ah super, l'action tant attendue arrive et et et... on est très déçu. C'est ainsi tout le long du film : une suite de petits évènements anodins sans aucun intérêt. C'est plat, c'est morne, c'est creux. Quant aux jolis poemes, ce n'est que de la poudre jetée aux yeux du spectateur. le fond reste le même : insipide.
One peut se faire rembourser les places?Je ne sais pas ce qui ma pris ce jour la d'aller perdre mon temps a ne rien faire,je suis devenue plus idiot qu'avant avec ce film.