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philippefleury
3 abonnés
111 critiques
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4,0
Publiée le 11 novembre 2018
Photo et décors exemplaires : le spectateur est au plus près des lieux. Mais l'argument est difficile l'amour discret de 2 personnages et la mort de l'un deux le poète. Les acteurs montrent une extrême sensibilité qui émeut et les personnages secondaires (l'ami, la sœur, la mère) sont très attachants. Un seul regret toutefois est que Jane Campion ne soit pas vraiment parvenu à mettre en lumière la poésie, difficile, de Keats
Bright Star marque le grand retour de Jane Campion après plusieurs films mineurs. Bien que s’inspirant de personnages historiques et de faits réels, la réalisatrice n'a en vérité d'autre ambition que nous raconter une simple histoire d’amour. Enfin simple n’est peut-être pas le mot qui convient le mieux, tant tout est magnifique, incandescent et criant de vérité. Jane Campion retrouve la sensibilité peu commune qu’elle avait su montrer dans Sweetie et Un Ange à ma table et qui en avaient fait des films inoubliables. Dans Bright Star elle parvient à nouveau à déployer une empathie et une délicatesse dans sa façon de montrer les personnages et les situations qui donnent un film bouleversant.
Jolies costumes, jolie photo mais quel ennui ! Acteurs pas toujours crédibles et mise en scène soignée mais sans doute un peu trop. J'ai eu du mal à finir le film.
Principalement connu pour « La leçon de piano », Jane Campion nous offre ici un nouveau drame romantique en troquant cette fois la jungle néo-zélandaise pour le Londres du début du 19ème siècle. Avec toujours cette même élégance dans la mise en scène, la cinéaste filme avec beaucoup de douceur la romance naissante entre un poète maudit et sa fougueuse admiratrice. Le film fonctionne bien dans son premier tiers mais perd à mon sens en intérêt dès que la relation amoureuse entre les deux personnages se concrétise. Le film devient alors longuet et redondant, n’offrant que peu de moment de surprise ou de grâce. Jane Campion est une brillante cinéaste quand il s’agit de filmer le désir refoulé ou l’idylle naissante mais sombre malheureusement à mon sens dans un classicisme impersonnel dès qu’elle doit dépasser ce stade. Mon ressenti peut paraître sévère mais il faut dire que j’attendais mieux de « Bright star » qui, malgré un beau démarrage, m’a vraiment laissé sur ma faim.
Un plutôt bon film, avec de très beaux décors et une reconstitution fidèle de l'époque. Néanmoins, trop de clichés perdurent et je n'ai pas réussi à éprouver la moindre sympathie pour les personnages qui selon moi, dégoulinent un peu trop de niaiserie.
Je me suis ennuyée en regardant ce film... Trop classique, franchement fade, ce n'est pas insoutenable non plus mais on ne "rentre jamais dedans", on reste derrière son écran en jetant un oeil à la montre de temps en temps ! Ce que j'avais trouvé intéressant dans d'autres films de Jane Campion -même si c'est dérangeant parfois-, était la transmission d'émotions très intenses -parfois franchement déséquilibrées- par les acteurs, notamment par le jeu des regards... mais là alors qu'il s'agit "simplement" d'amour ça ne prend pas : une déception pour moi, je m'attendais à mieux.
Ce film traîne un peu la patte au début mais il faut absolument consentir à ce rythme lent nonchalant et se laisser porter par la beauté exceptionnelle de la photo car la finesse du scénario et le sublime romantique du poète nous élèveront crescendo vers l'émotion la plus totale. Bravo Jane !
Film dramatique et biographique contant les 3 dernières années de la vie de John Keats un des plus grands poètes romantiques anglais du début du XIXeme, mort à 25 ans. Ce film retrace notamment la grande histoire d'amour de sa vie qui inspira à sa poésie un nouveau souffle et un aboutissement de son talent. La réalisation soignée est de Jane Campion (la leçon de piano). Ben Wishaw (le parfum, Skyfall, spectre...) campe ici un John Keats des plus touchants. Quant à Abbie Cornish, d'une remarquable beauté elle interprète son rôle avec justesse.
On retrouve là tout ce qui fait le cinéma de Jane Campion, la précision, le détail absolu des costumes, des décors, des ambiances d'époque, une qualité incroyable apportée à la lumière et à la photo, mais aussi un style narratif extrêmement lent, voir sobre, presque ennuyeux. De plus Bright Star, film ultra romantique par excellence est basé sur les sentiments, les émotions, les regards, les attitudes, et inévitablement il ne se passe pas grand chose hormis la passion amoureuse romantique entre un homme et une femme. Abbie Cornish est magistrale, obtient un vrai grand rôle même si je la préfère largement dans des rôles plus physiques, énergiques et sexy comme Sucker Punch. Tout en reconnaissant la beauté et qualité de ce cinéma et de ce film en particulier, l'ennui à fini par me gagner .
Un film fin et élégant avec ce petit parfum de mystère. J'aime beaucoup cette retenue, ces poésies et dialogues sensibles et surtout cette touche romantique inimitable au milieu de ces autres touches visuelles superbes comme un tableau: l'homme allongé dans les fleurs, le rideau qui s'envole. Très beau
Magnifique film sur une histoire d'amour tragique mais si intense ! La relation entre Keats & Miss Brawne est si belle et passionnée que j'en ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises ! Je n'ai pas trop accroché cependant au jeu des acteurs mais l'histoire est si belle que je me suis laissé happé et je ne regrette absolument pas d'avoir vu ce film ! Bouleversant !
Une douce mélodie avec une élégante mise en scène qui capte le spectateur du début à la fin. Le film porte à merveille son nom. Une parfaite harmonie entre rythme et images. A travers un charme pittoresque, qui donnerait presque envie d’aller s’installer dans la campagne anglaise, Jane Campion parvient à séduire le regard et à toucher de plein fouet nos émotions tendres : la poésie, l’amour éternelle voire passionnelle, les effets de lumières, les costumes, l’élégance et la grâce malgré tout, une nature teintée de mélancolie, le silence apaisant. Et pourtant, tout se joue dans la simplicité. Les personnages, un cadre quasi figé, la lente progression du film, la musique. Les acteurs collent à merveille à l’histoire et au sujet. Ben Whishaw incarne parfaitement le gestuel et style connu du poète, John Keats, ce qui aide, je pense, à équilibrer la forte présence d’Abbie Cornish, l'affectueuse et bienveillante Fanny du film. Edie Martin, dans le rôle de la sœur de Fanny, la petite Toots, la fleurette du film apporte une petite touche de fraîcheur et d’humour non négligeable. Elle forme un bon duo avec le frère Samuel (Thomas Brodie-Sangster). Quasiment aucun rôle accessoire. Un film qui dégage une vitalité apaisante.
Jane Campion amène son film là ou elle le veut,c'est ainsi qu'il passe du romantisme à la dramaturgie. C'est une vraie réussite car toutes les émotions passes. De plus tout ça emballé par une splendide image,un très beau film.