Ahhhhh, si Jane Campion n'existait pas il faudrait l'inventer ! La grande prêtresse des films de genre/cinéma d'auteur. Celle qui est encensée par la critique internationale. Je suis parti au bout d'une heure (une heure agrémentée d'assoupissements nombreux)
Ce n'est clairement pas le film que j'attendais, je suis globalement déçu. On pourrait expliquer ce sentiment par une poésie mal exprimé et un classicisme qui nuit au film. Certaines répliques sonnent fausses et nous éloignent donc petit à petit de la sincérité et l'humanité qu'on pouvait attendre de cette oeuvre de Jane Campion. On tombe très vite dans les clichés et la réalisatrice tente le passage en force en misant le tout sur les poème du renommé Keats. La mièvrerie est de mise, la banalité aussi.
Film biographique sur la fin de la vie d'un jeune pôete romantique anglais du début 19°, John Keats, qui ne sera véritablement reconnu qu'après sa mort. Ce film est magnifique, poétique, absolument fin, merveilleusement bien interprété et filmé d'une très belle manière... Mais il n'a malheureusement pas marché sur moi qui ne suis pas très sensible à l'époque romantique... Une note qui reflète donc plus mon insensibilité au sujet que la beauté du film... A voir tout de même!
De prime abord, il y a ce tendre tableau aux délicates teintes pastel. L’esthétisme est bien plus frais et fleuri que La leçon de piano, les paysages moins froids. Quelques touches d’humour modernisent ci et là le récit, et le jeu des acteurs (à voir en VO de préférence) frôle la perfection. Ben Whishaw dans la peau de John Keats est envoûtant et un brin facétieux. Abbie Cornish dans le rôle de la voisine du poète rayonne de douceur et porte avec grâce les toilettes qu’elle confectionne. Fanny n’a d’ailleurs pour distraction que la couture et la nature ; Puis les poèmes de Keats qu’elle affectionnera au fur et à mesure. La fin éblouissante m’a bouleversé, et l’ensemble se veut plutôt sincère et touchant. Je reste cependant, très mitigée quant au contenu. Le manque de rythme ne se fait pas ressentir immédiatement à contrario de longueurs évidentes. L’amour unissant Keats/Brawn est pur et chaste, un peu comme le serait, léger, celui de deux enfants. Il est dans le même temps si passionnel et torturé qu’il en devient presque « pesant » pour le spectateur qui assiste tour à tour à une romance tantôt exquise, tantôt indigeste. Oui parce que deux heures de poésie sous titrée, pour quiconque est profane en la matière : ça reste quand même assez long. Encore fallait- il oser à partir de simples indices (des vers, quelques lettres authentiques…) porter à l’écran la recette magique de cette passion dévorante. Seulement tout aussi délicieux soient les ingrédients, la sauce manque encore de saveur. Je retiendrai au final -j’insiste encore sur ce point, les acteurs qui sont absolument remarquables et convaincants, ainsi que les beaux décors. Le reste vient à me faire regretter l’audace de Jane Campion dans de précédentes œuvres tels qu’Holy smoke, Sweetie, ou In the cut. (Bien que ceux-ci ne soient des films dits « en costumes »). Toujours est il que cette « Etoile brillante » de Jane Campion n’égalera pas –je pense, l’étincelle brûlante de la leçon de piano.
certe un film tres beau a travers ses personnages , ses dialogues , ses ecrits , ses paysages , et cette histoire d'amour ... un coup oui un coup non ... je me suis donc un peu ennuyé surtout ds la 1ere partie ; c'est le genre de film soit on accroche soit pas , avec du recul j'ai accroché moyen... a vous de voir...
Un beau film pour les poètes romantiques comme moi! Très belles photographie, acteurs impliqués. Le tout est agrémenté d'extraits de poèmes de John Keats (donc à voir en VO s'il vous plaît!). Des scènes très prenantes, et d'autres un peu plus "transparentes", mais au final, j'en ressors satisfait. Mais enfin, je pense que le voir en couple, ça serait quand même mieux...
Quand on aura dit que ce film est superbe, que les images sont travaillées à la perfection, que les acteurs jouent avec une grâce et une délicatesse rares, on aura tout dit ou presque : on aura omis en effet de préciser que l'ennui se fait parfois violemment sentir et que l'histoire ne nous concerne pas vraiment. Mais tant pis! Un peu de romantisme british n'est pas pour déplaire et puis il y a les vers de Keats qui jalonnent le film et qu'on retrouve avec bonheur dans le générique final.
Film 100% romantique c'est à dire long, niais et ennuyeux... N'étant pas du tout du genre romantique, j'ai quand même essayé (vu les fabuleuses critiques en faveur du film) et cela ma conforté dans mes goûts car je me suis franchement ennuyé. L'étoile que j'ai attribué va aux magnifiques plans que nous offre Jane Campion.
Jane Campion signe ici un film sublime et subtil. On peut suivre une magnifique histoire d'amour interprétée avec une magnificence sans nom par Abbie Cornish (incroyable , extraordinaire, magistrale) et Ben Whishaw encore une fois parfait après çà performance dans le Parfum. Côté second rôle aussi tout est parfait. Un amour porté par la poésie et une finesse des dialogues et du scénario. Jane Campion amène son film à une esthétique visuelle incomparable qui montre l'immense sensibilité de la réalisatrice. Le film gagne de sa superbe par une mise en scène parfaite et mettant en exergue les sentiments si doux et si beaux des deux amoureux, une photographie grandiose inspirée de la nature avec ses champs tantôt violet tantôt jaune, des costumes impeccable et d'une rare finesse et une musique envoûtante nous permettant de nous engouffrer dans ce film riche et d'une beauté exquise. Jane Campion reflète dans cet amour impossible toute la beauté des poèmes de John Keats et toutes la splendeur de la poésie en générale. un hymne à la poésie et aux XVIIème siècle. Un chef d’œuvre qui commence déjà royalement l'année 2010 à peine entamé!
Visuellement superbe et extrêmement bien joué, "Bright Star", de Jane Campion, est un biopic (quel horrible terme...) nous narrant la vie du jeune poète anglais John Keats, ayant vécu au XIXème siècle. Oeuvre pour le moins classique, ce film ne souffre selon moi que d'une certaine lenteur, même si la poésie, son thème principal, peut en être considérée comme l'éloge... Cette lenteur n'est d'ailleurs que très rarement synonyme d'ennui. Quoi qu'il en soit, cette histoire d'amour d'une grande subtilité est relativement bouleversante. Romantique.
"Bright Star" est un film des plus touchant & magnifique. Nous montrant un homme, un poète reconnu de nos jours et mal aimé à son époque (John Keats) ayant un romantisme se faisant rare de nos jours... On découvre son histoire, plus précisement, son histoire d'amour, un amour aussi pur que rare... Un tel résultat est aussi gagner grace à la réalisation fluide & lent de Jane Campion réussissant à nous rendre sensible au paysage intérieur (de ses personnages, les seconds rôles n'en sont pas) et extérieur (le passage des saisons), capable de montrer de la beauté (papillons voletant dans une pièce, rideau gonflé par le vent...) sans faire d'esthétisme : la leçon d'une cinéaste au plus fort de sa maturité. Enfin, un film qui vaut le détour nous entrainant dans le lyrisme pur & simple.
Ce film est d'une remarquable intensité.. tout en légerté, simple et malgré un rythme lent, nous nous laissons portés par la richesse et la beauté des dialogues, les hauts et les bas de ce couple si fragile et à tout moment près à éclater.. Les acteurs sont d'un bon niveau et dégagent beaucoup d'émotions, les décors sont aussi particulièrement bien faits et à l'image de ce début XIXème siècle en Angleterre. Domage que la fin soit si prévisible même si elle reste forte intense.
Magnifique film sur une histoire d'amour tragique mais si intense ! La relation entre Keats & Miss Brawne est si belle et passionnée que j'en ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises ! Je n'ai pas trop accroché cependant au jeu des acteurs mais l'histoire est si belle que je me suis laissé happé et je ne regrette absolument pas d'avoir vu ce film ! Bouleversant !