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soniadidierkmurgia
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4 185 critiques
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4,0
Publiée le 4 octobre 2012
On connaît la délicatesse du cinéma de Jane Campion qui nous avait enchanté en 1992 avec sa « Leçon de piano » qui voyait une femme révélée brutalement à sa sexualité par une sorte d’ermite joué par Harvey Keitel. Ici point de sexualité mais un romantisme exacerbé incarné par le jeune poète anglais maudit, John Keats. Le film ne dit pas grand-chose du point de vue narratif puisque tout se concentre sur la passion amoureuse d’une jeune fille de bonne famille pour un jeune poète certes brillant mais désargenté et surtout malade et condamné à brève échéance par la tuberculose . Pour pouvoir vivre son amour elle doit braver les entraves de la société anglaise du début du XIXème siècle . Ils ne sont pas beaucoup à pouvoir réaliser de tels films où l’essentiel passe par les regards échangés et les atmosphères. Campion, tels Kubrick, Ivory et Polanski y parvient haut la main contribuant pour beaucoup à la grâce qui entoure le jeu tout en finesse des acteurs. John Keats était un poète aux envolées lyriques désormais reconnues ; Jane Campion avec son joli film lui rend le plus bel hommage qui soit.
L'interprétation, les décors et l'atmosphère n'arrive pas à compenser ce film d'une platitude très ennuyeuse et d'une lenteur fatigante à souhait. Très peu de chose à retenir, même la poésie n'arrive pas à ce mettre en avant. 1.5/5 !!!
On retrouve là tout ce qui fait le cinéma de Jane Campion, la précision, le détail absolu des costumes, des décors, des ambiances d'époque, une qualité incroyable apportée à la lumière et à la photo, mais aussi un style narratif extrêmement lent, voir sobre, presque ennuyeux. De plus Bright Star, film ultra romantique par excellence est basé sur les sentiments, les émotions, les regards, les attitudes, et inévitablement il ne se passe pas grand chose hormis la passion amoureuse romantique entre un homme et une femme. Abbie Cornish est magistrale, obtient un vrai grand rôle même si je la préfère largement dans des rôles plus physiques, énergiques et sexy comme Sucker Punch. Tout en reconnaissant la beauté et qualité de ce cinéma et de ce film en particulier, l'ennui à fini par me gagner .
trop long et c'est bien dommage, a un moment donné on fini par s'emmerder et sa en devient pesant. le début était excellent me passionnait était remplis de charme et on est tombé dans les mièvrerie. je ne connais pas particulièrement keats je ne suis pas bien fan de ce genre de poésie ou du moins je n'y suis que très peu sensible. abbie cornish au début est pétillante, parfaite et puis elle devient aussi chiante que le reste... car vraiment c'est une déception un démarrage drôle rythmé attachant je n'est que des compliments et puis plus rien ... pourquoi ? il y avait la passion, la beauté, l'amour tout et puis sa en devient des défauts a tel point que j’espérais la fin le plus tôt possible.
Jane Campion, en France, fait partie de ces cinéastes adulés sans discussion, par automatisme. Qu'à cela ne tienne, la néo-zélandaise aligne les succès mais avant tout les drames intenses et documentés, engagés. Elle peut également se targuer de cet propension à la droiture qui ressort littéralement dans Bright Star, ou la biographie du poète romantique anglais John Keats, consacré après sa mort. Jane Campion signe ici une romance en costumes magnifiquement photographiée et mue d'une sobriété exigeante, jamais prise en défaut.
Malgré une bonne idée concernant l’écriture des sous-titres lorsqu’il traduise la poésie en français, je pense que le film perd une bonne partie de son charme pour un non anglophone. Mais si la poésie des mots à quelques difficultés à faire son chemin, celles des images frappent immédiatement. On peut rapprocher Bright Star de Lady Chaterlay, film d’époque racontant une histoire d’amour contrariée par les convenances sociales, se déroulant dans un milieu champêtre. Alors que ce sont les mots qui rapprochent les héros du film anglais, ils perturbent ceux du film français dont l’amour s’épanouit dans ‘’l’évidence’’ de l’exultation des corps.
On a reproché à Jane Campion ses préoccupations stylistiques et son apparente froideur. C'est pourtant dans cette tentation de l'esthétisme que résident précisément le frémissement intérieur et la complexité de son art. Film d'instrospection dans un récit romanesque, "Bright Star" est pure beauté.
Une drame qui retrace les dernières années de vie du poète John Keats avec habilité. Jeanne Campion, réalisatrice de La Leçon De Piano, rejoue les mêmes cartes avec une photographie sublime, une poèsie magnétique et des acteurs grandioses (ben Wishaw en tête). Un tèr sbon film qui pourra certes en ennuyer plus d'un mais qui réussit amplement son objectif : nous embarquer dans un monde où la poèsie métaphorique prédomine.
Principalement connu pour « La leçon de piano », Jane Campion nous offre ici un nouveau drame romantique en troquant cette fois la jungle néo-zélandaise pour le Londres du début du 19ème siècle. Avec toujours cette même élégance dans la mise en scène, la cinéaste filme avec beaucoup de douceur la romance naissante entre un poète maudit et sa fougueuse admiratrice. Le film fonctionne bien dans son premier tiers mais perd à mon sens en intérêt dès que la relation amoureuse entre les deux personnages se concrétise. Le film devient alors longuet et redondant, n’offrant que peu de moment de surprise ou de grâce. Jane Campion est une brillante cinéaste quand il s’agit de filmer le désir refoulé ou l’idylle naissante mais sombre malheureusement à mon sens dans un classicisme impersonnel dès qu’elle doit dépasser ce stade. Mon ressenti peut paraître sévère mais il faut dire que j’attendais mieux de « Bright star » qui, malgré un beau démarrage, m’a vraiment laissé sur ma faim.
Un cinéma tout en finesse , caractéristique de cette réalisatrice talenteuse qu'est jane campion. Bright star aurait pu être issu de l'oeuvre de jane austen tellement les similitudes et les thèmes chers à la romancière sont représentés dans ce film magnifique, ou explose définitivement ben wishaw alias grenouille dans le parfum. Jane campion est vraiment une grande réalisatrice , bright star en est une preuve supplémentaire pour ceux et celles qui en doutaient.
On avait déjà bien apprécié "La leçon de piano", et encore une fois, on est pas déçu. Un film poétique, qui remet le romantisme à la mode. En plus de ça, on en apprend sur J.Keats, un poète "peu" connu qui pourtant mériterai de l'être bien plus.
Beau, dramatique, romantique mais malheureusement un peu trop long par moment. C'est un point négatif qui m'a gêné dans cette histoire pourtant très esthétique. Sinon la prestation d'Abbie Cornish est excellente, une véritable surprise!
Portrait de femme, Holy smoke, In the cut : les trois (bons) films de Jane Campion qui ont suivi sa Palme d'or à Cannes n'atteignaient cependant pas les sommets de La leçon de piano. Avec Bright star, la réalisatrice revient au zénith de son cinéma, du cousu main avec la délicatesse, la précision et la justesse qu'on lui connait. Belle histoire, certes, que celle de l'amour pur de Keats et de sa voisine, mais qui ne serait rien, ou presque, sans la transcendance de la mise en scène. Fluide, maîtrisant les ellipses avec brio, sensible au paysage intérieur (de ses personnages, les seconds rôles n'en sont pas) et extérieur (le passage des saisons), capable de montrer de la beauté (papillons voletant dans une pièce, rideau gonflé par le vent...) sans faire d'esthétisme : la leçon d'une cinéaste au plus fort de sa maturité. Jane Campion tisse les liens d'un chaste amour comme son héroïne brode des fils de soi(e). La couturière et le poète, deux âmes unies pour un brève embellie, éphémère comme la vie d'un papillon.
PS : la traduction des poèmes de Keats, aussi talentueuse soit-elle, restitue mal leur musicalité anglaise. Pour preuve, le générique final, superbe, bercé par la lecture d'une de ses odes.
Au début du 19ème siècle, une jeune fille de bonne famille anglaise s’entiche d’un poête. Leur idylle est refusé par l’entourage, mais les sentiments qui les lient sont plus forts que tout. Et oui, on est dans la comédie romantique d’époque très classique. C’est le reproche majeure que l’on peut faire à ce film ; un scénario trop lent et sans originalité a eu raison de mon intérêt pour le film. Même si Jane Campion, par une mise en scène superbe, filme diablement bien et avec pudeur la naissance des sentiments et la chasteté de ces deux amoureux. De fait, on est loin de la dramaturgie de « La leçon de piano » ou de l’élan romantique d’un « Orgueil et préjugés ». Jane Campion offre un nombre de plan d’une beauté exceptionnelle et des plus grands photographes ; c’est saisissant… On retrouve toute la mouvance des photographes romantiques dans ses prises de vues. Et c’est la grande réussite du film. A voir pour les les magnifiques prises de vue, mais attention on s’ennuie ferme… 30 minutes de moins auraient été bénéfiques.