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Eddy P
143 abonnés
282 critiques
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0,5
Publiée le 31 janvier 2010
Bluette entre un poète inconsistant et une couturière rondouillarde sur fond de carte postale au pays des culs pincés. D'un ennui plus mortel que la mort, joué par des acteurs aussi insipides qu'insignifiants, ce film s'il représente dans l'esprit de Jane Campion ce qui pourrait ressembler à de l'amour (ou de l'action) laisse des questions préoccupantes sur ses goûts et sa libido ! Une oeuvre mineure très égoïste et contrairement à Télérama qui déclare que "la force du film est de provoquer chez le spectateur une profonde empathie" je corrigerai en parlant "d'Apathie". Ici, Campion est juste très douée pour filmer les insectes et la nature (jolie photographie qui mérite un demi point), je l'encourage à produire un projet pour Microcosmos 2. J'ai honte de la presse française qui a descendu LE premier chef d'oeuvre de l'année qu'est Mister Nobody de Van Dormael et qui a encensé ce film pour vieilles veuves frigides !
je trouve que ce film est elligible à la liste des dix films les plus chiants de l'histoire du cinéma; une héroine ridicule, habillée en taille 12 ans alors qu'elle fait un bon 46 déambule et roucoule avec un poète sans épaisseur supposé par sa mièvrerie incarner l'idéal romantique....la photographie est très belle, mais c'est vraiment le seul atout de cette bluette sentimentale navrante et languissante....un vrai roman photo !!! Faut il avoir avalé un valium pour avoir le même rythme et de ce fait apprécier la lenteur exagérée de ce truc : Une aberration !
Entre eau de rose & baillements ou indifférence des parvenus et indolence des amants le film semble entretenir toujours les mêmes favoris: donc au risque de déplaire l'identification n'est pas présente.
Une romance, également épistolaire, très classique du début du XIXème, ponctuée de poésie, sur une mise en scène délicate. Mais ce drame manque de consistance, d'intensité, de vie et nombreuses scènes meublent un ensemble pauvre. En outre, les personnages ne sont pas attachants et peinent à nous convaincre de cette histoire d'amour trop contemplative. Que de platitude, de lassitude!
Un film très bien réalisé et à l'esthétique soignée. Cependant l'histoire est souvent confuse, d'autant que la trajectoire ses personnages (assez peu caractérisés) est peu claire. On lutte pour comprendre, et pour s'intéresser aux enjeux un peu vains. Un film lourd, mais beau... mais lourd.
attention n'aller surtout pas voir ce film .c'est d'un chiant, c'est mal filmé ,l'histoire et bien il n'en a pas .il est rare que je sorte avant la fin d'un film, je me dit que cela va passer mais là c'est pire que tout
Jane Campion, cinéaste unique, La leçon de piano donna une autre aura au film dramatique classique. Campion n’avait jamais réussi à vraiment convaincre de manière aussi forte que sur ce film (et ses précédents). Bright Star change un tant soit peu la donne. Bercé d’un lyrisme omni présent par son thème et sa réalisation le film se veut d’une poésie rare. Fin et riche de mise en scène, le moindre plan semble pensé, d’une métaphore grande et puissante. Des gestes, des mots, des effleurements, des objets, tout sert de catalyseur dans le film pour souligner l’amour naissant voir l’érotisme sous-jacent d’une époque ou rien « côté on » n’était permis. Mais là est la limite du film. Malgré une interprétation des plus fines sur un casting soigné (superbes Abbie Cornish et Ben Wishaw) le film valse trop souvent par ses effets soulignés, surlignés. On apprécie énormément les moments de poésie que Jane Campion donne à voir et nous transmet, sa mise en scène pensée et réfléchit ; mais héla à force de trop montrer on en oublie de laisser le spectateur rêver, choisir, deviner ; tout est clé en main, c’est d’une beauté fulgurante certes mais une beauté délimitée par les ressorts de réalisation, aussi subtils soient-ils, que Campion utilise. Reste en point d’orgue, cette immense passion qui lie Keats à sa muse dont on ne sait au final qui inspire et qui attire l’autre. Le poète créer et sa muse se substitue à lui ou l’inverse…Là Campion nous laisse le choix de penser, rêver.
Les inconditionnels de l’œuvre de John Keats éprouveront quelques frissons du fait que plusieurs citations de ses poèmes seront faites. Mais cette histoire d’amour chaste et tragiquement raté au final de la vie de Keats fera sombrer dans le sommeil le plus profond les cinéphiles allergiques à la totale inaction. L’un des films les moins réussis de Jane Campion.
Biopic très romantique où Jane Campion, nous plonge dans les affres des amoureux qui voudraient vivre ensemble mais ne le peuvent pour des raisons financières puis de maladie. Le film peut sembler long seulement, c'est le style de cette réalisatrice qui aime explorer les émotions humaines.
Alors de la littérature anglaise du 19ème, c’est bien dans ce film d’une lenteur à la mise en scène colorée vive florale violette, composé de poésie anglaise romantique avec une écrivaine style Jane Austen, une illustre femme de lettre qui sonne à la porte de la réalisatrice, Jane Campion l’Australie 🇦🇺 On est conquis tout doucement sans effort particulier à faire le ménage dans cette bibliothèque du manoir, laissons-nous emporter devant la contemplation royale du siècle, une contrariété maladive pour ce jeune poète fragile santé déclinante.
Au fur et à mesure des légères intenses passions cultivées, chère voisine peine perdue dans l’espoir brisé, les mots ne sont plus de ce monde, écoutons ces larmes amoureuses gardés, la vie parfaite est frêle que la nature reprend le dessus, s’en est une belle réalisation australienne. Avec Mary Shelley, Jane Austen, des dames prérogatives rôles dans la société anglaise, sont très étudiés par son océan vaste, la culture des femmes lettrées anglo-saxonnes est un prestige et son cas d’école, la musique dans un film est indissociable.
Très peu sonorisé mais ça arrive au bon moment, du piano et violon 🎻pour l’harmonie baume au cœur chagrin d’amour, à cette époque de l’année, c’était éclairée à la bougie, de la cheminée où se consume le feu de bois afin d'écrire ses sentiments tendresses. Sinon, ce serait un tableau peinture immobile que l’on regarderait pendant 1h59 sans intérêt, allons au musée plutôt, comme la jeune fille à la perle laitière humble servante hollandaise derrière l’histoire merveilleuse chef-d’œuvre américain, bourgeoisie et noblesse telles les lettres alphabétiques, des rimes poétiques.
Le plus beau film d'amour depuis Lady Chatterley. Après des expériences personnelles, intéressantes mais partiellement ratées (In the Cut, Portrait de Femme), Jame Campion retrouve la grâce et la sensualité de La Leçon de Pianon et d'Un Ange à ma table Porté par des interprètes admirables, surtout par la prodigieuse Abbie Cornisch, Bright Star retrouve le ton de la poésie des poèmes sombres de John Keats (idéalement campé par Ben Whishaw), sur un rythme languissant mais jamais ennuyeux, ponctué de plans de nature magnifiques et d'une musique aérienne en rythme avec les poèmes de Keats. On ressort de ce film ému, triste mais heureux, conscient de l'importance de l'amour et des mots dans un monde tellement désincarné. Un chef d'oeuvre injustement oublié par les Golden Globes
Jane Campion, à qui l'on doit l'inoubliable Palme d'Or : La Leçon de piano (1993), nous reviens après six années d'absence, avec un énième film en costumes, se situant cette fois-ci, dans l'Angleterre du XIXème siècle où elle s'inspire du poète romantique anglais John Keats (1795/1821) décédé à l'âge de 25 ans. Bright Star (2009) a beau être un très beau film (beauté des décors intérieurs comme extérieurs, magnifiques costumes, etc), si le film accuse quelques longueurs pour le moins assommantes, malgré cela, la mise en scène est soignée et les interprètes principaux font un sans faute, que ce soit Ben Whishaw (révélé par le superbe Le Parfum : Histoire d'un meurtrier - 2006) ou Abbie Cornish, jeune actrice Australienne, découverte il y a seulement deux ans.
Bon, c’est sûr, c’est joli, c’est mignon… Mais c’est guimauveux comme jamais. C’est même difficile d’en dire plus tant le nouveau film de Jane Campion est cohérent avec lui-même. Ceux qui voudront de l’histoire à l’eau de rose (ici le mot « torrent » correspondrait mieux) seront servis, et fort joliment d’ailleurs, car les arts de plastiques et du discours sont ici forts élégamment menés. Mais pour les autres, l’ennui aura désormais un nom à porter : celui de ce "Bright Star"…