Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DAVID MOREAU
136 abonnés
2 238 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 18 mars 2011
LA LECON DE POESIE. Les aventures de John Keats et de son étoile illuminée. Le romantisme connu de Jane Campion et le charme du couple Whishaw/ Cornish.
Bright Star est un film de romance réussi de Jane Campion.
Le scénario est travaillé et le sujet traité est intéressant. Il y a de bons dialogues et globalement, l’histoire est émouvante et touchante. Traitant magnifiquement bien son sujet, la réalisatrice réussit immédiatement à nous plonger dans le film. La mise en scène est rigoureuse et travaillée. Les costumes, les décors, les paysages et les images sont magnifiques et on ressent de la poésie dans le long-métrage. Néanmoins, il y a des longueurs et le rythme aurait mérité d’être un peu plus dynamisé (ce dernier point fera tord au film). Du côté de la distribution, les acteurs comme Abbie Cornishe et Ben Whishaw sont convaincants et touchants dans leurs rôles.
Bref, c’est un film romantique émouvant et même si je pense qu’il ne plaira pas à tout le monde, j’ai passé un très bon moment.
Dieu que c'est ennuyant ! Si la sauce insipide de Bright Star ne prend pas, c'est parce que sa prétendue poésie passe moins par l'image que par l'oeuvre écrite de Keats. L'impression pâlichonne d'écouter le film de Jane Campion plutôt que de le contempler... Qui plus est, ce long métrage s'affirme au fil du visionnage comme une parfaite mièvrerie dénaturant les sentiments amoureux des personnages. C'est lent, ronflant, plan-plan, ridicule dans sa représentation des élans romantiques et finalement presque vulgaire à force d'insistance. Reste la lumière, douce, carressante, qui peine pourtant à sublimer le cadre, cadre d'une banalité déconcertante. Les éclats de Bright Star sont donc trop rares pour que le spectateur que je suis puisse parler d'oeuvre somptueuse ou de sommet poétique. Si Quentin Tarantino avait réalisé ce film, il l'aurait sans nul doute intitulé Tue-Romance. Blagues à part, Jane Campion nous a pondu le film le plus soporifique de ce début d'année. Une bluette insignifiante et laborieuse.
nul ! quel gachis, et quelle pretention. Aucun interet…Ni les comediens, ni l'histoire, ni la lumiere… une histoire attendue, convenue… Pourquoi les critiques encensent-ils des daubes pareilles ?
Un moment d'ennui fameux , qui restera gravé dans ma mémoire et celle de ma petite amie. On était pourtant certains que ça allait nous plaire , belle histoire , belle BA , le film est absolument soporifique , aucune émotion de passe , ça n'a rien de dramatique , on a l'impression de revoir les mêmes scènes plusieurs fois (lorsque mademoiselle jenemerappelplusdunom pleure toutes les 10 mins).
Film qui se situe au début du siècle romantique, Bright Star dépeint une histoire d'amour peu commune entre un talentueux poète qui a du mal à vivre de sa passion, et une styliste-couturière ambitieuse et effrontée. Tout semble les séparer, mais ils vont pourtant connaître une formidable histoire d'amour, qu'on prendra un plaisir non dissimulé à suivre, au gré de leur ballades au milieu des prairies anglaises ( formidablement rendues par une photographie simple et habile). Alors oui, l'intensité de l'amour peut sembler exagéré et niais par moment. Mais n'est-il pas salvateur de se savoir encore partie d'un monde où sensibilité et émotions peuvent encore, parfois, miraculeusement prendre le dessus sur les considérations matérielles et sociales? C'est plutôt pour la grande force du film, que d'insister sur le caractère exceptionnel de la relation; elle dépasse le fusionnel et vient titiller la folie, la démence, la dégradation physique. John Keates, magnifiquement interprété par Ben Wishaw, nous comble avec ses vers puissants et lyriques, si savamment distillées tout au long du film. Même si le reste du casting m'a quelque peu gêné, ce film aura été pour moi une bouffée d'oxygène, à défaut de marquer par une virtuosité cinématographique, qui, il est vrai, est aux abonnés absents.
Relatant la passion dévorante de John Keats, poète romantique désargenté du début du XIXè siècle, pour sa voisine, il semblerait que ce "Bright Star" soit surtout affaire de sensibilité... Jane Campion nous y montre qu'elle a bien compris que le courant romantique se caractérise surtout par l'harmonie entre l'homme et la nature. Elle filme ainsi beaucoup de très jolis plans où le poète cherche l'inspiration dans un champ, au sommet d'un arbre ou au bord de la mer. Comme tout héros romantique, son travail, son humeur et même sa santé semblent liés à son environnement. Les vers de John Keats distillés avec intelligence tout au long du film sont magnifiques et c'est un bonheur de découvrir l'oeuvre et le destin cet auteur méconnu en France mais considéré outre-Manche comme l'égal de Shakespeare au panthéon des plus grands poètes de l'Histoire. Malheureusement, et je n'ai pas vraiment d'explication rationnelle à apporter, on reste assez extérieur à cette histoire d'amour sans inspiration. Trop convenue, trop mélodramatique, trop facile... L'histoire d'amitié entre Keats et Brown (faite d'admiration, de jalousie, de trahison), annexe ici, semblait bien plus complexe et aurait probablement fait un bien meilleur sujet. On ressort du film avec la certitude que la splendeur et la complexité du romantisme littéraire n'a pas d'équivalent cinématographique.
On peut sans doute être imperméable à la poésie de Keats, mais je ne crois pas qu'on puisse rester indifférent à la beauté des images de ce film, dont certains plans sont d'un grâce si éclatante qu'ils pourraient justifier le film à eux seuls. Comme dans la Leçon de Piano où la nature sauvage faisait écho à la violence de la passion, Jane Campion utilise admirablement la douceur de ses décors de campagne ou de vergers Anglais pour souligner son propos romantique. Mais cet écrin aurait été vain sans l'élégance de la mise en scène, la fluidité du récit et l'interprétation remarquable, notamment de la lumineuse Abbie Cornish. Bright Star, le film de ce début d'année à ne pas manquer.
Comment Jane Campion, si douée, a-t-elle pu laisser échapper son sujet de la sorte ? L'histoire du poète romantique John Keats, sa romance avec la jeune Fanny, on avait là l'archétype du sujet pour Miss Jane. Toute la poésie qu'elle met dans son cinéma, elle avait là l'occasion de la mettre en image mieux que jamais, mais c'est peut être en s'attaquant à un sujet trop proche de son cinéma sentimentaliste qu'elle dénature sa façon de faire, sa méthode si particulière qui avait brillamment réussie auparavant. en effet, si Bright Star n'est pas un mauvais moment, qu'il multiplie les moments de douceur, de fantaisie, alignent quelques scène d'une beauté rare, le film est dépourvu de tout engouement, de toute passion, même la magnifique actrice ne parvient à magnifier son personnage lors des moments d'émotions qui devaient être intense. Non jamais on ne retrouve la force si puissante de La Leçon de Piano, qui m'avais bouleversé, là Bright Star m'a un peu laissé de marbre, malgré qu'il soit intrinsèquement beau et coloré.
C'est tres tres rare que la caméra capte l"essence poétique et ses variations, de plus d"un amour imposssible et resté à l"etat de potentiel Jane Campion a su tirer une qunitessence qui sort de la miévrerie de tant de récits qui se veulent exhaltants Bravo et merci Madame de nous avoir rendu Keats si proche !!!
Comment filmer l'Amour ? Hum, pas si facile. On élimine vite fait l'idée même des Twilight (de toute façon, je ne les ai même pas vu), et on se repose la question. Oui, comment filmer l'Amour qui ne soit pas le sexe (car alors il y aurait Lady Chatterley de façon évidente, qui partage en plus bien des points communs avec Bright Star : le panthéisme, la sensualité, etc) ? Finalement pas tant de films prennent le parti de traiter de ce sujet - et d'aucun autre. Bright star arrive à se construire autour de l'idée de l'Amour d'abord grâce à une actrice en tout point exceptionnelle : Abbie Cornish, qui parvient à passer de la fofolle éprise de fanfreluches à l'amoureuse prête à mourir avec une grâce incomparable, dure comme un silex, impitoyable dans sa volonté farouche d'aimer, son désir physique - au sens corporel (mon corps a décidé d'arrêter de respirer) et non pas sexuel. Il y arrive (le film) ensuite par la grâce d'une une mise en scène épurée, sensuelle, dans laquelle les textures, les sensations, les odeurs sont magnifiées (les robes, un brin de laine filmé en gros plan dans le chas d'une aiguille dès le premier plan, les papillons, les fleurs, le froid, la pluie, etc...). Même si les seconds rôles sont un peu en retrait de l'actrice principale (Keats est moins charismatique) le tout reste très appréciable, agréablement ennuyeux dans ses langueurs. Retour gagnant pour Jane Campion. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un film transparent, long et ennuyeux à mourir. Des personnages sans intérêts, une intrigue absente, un scénario plat sans poésie ni émotion. Vraiment à éviter.