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    Lust, Caution
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    3,6
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    182 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Ce film est inoubliable. L'ambiance de l'époque est si bien retracée, la photographie est splendide, les acteurs sont à couper le souffle. L'histoire pleine de tension est très émouvante, dérangeante aussi. Les scènes de sexe sont torrides. Le rythme est lent, mais contribue au film. C'était génial !
    dominique L.
    dominique L.

    15 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Visuellement très réussi, histoire d'amour dérangeante mais intéressante. Un certain nombre de longueur que je n'ai pas apprécié ainsi que le ton froid.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2021
    Entre thriller d’espionnage et et drame passionnel, une fresque romanesque troublante et happante malgré quelques défauts et longueurs, servie par un mise en scène raffinée, et portée par l’interprétation brillante de Tony Leung et Tang Wei. Lion d'or à Venise.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Difficile de parler de "Lust, Caution" sans faire référence à la scène finale, ou plutôt à la seconde qui déclenche en cascade toute la fin du film, et qui donne sa perspective à l'histoire. Car si de chassés-croisés en faux rendez-vous, de manoeuvres d'approche en esquives, on sait que la rencontre entre la jeune étudiante idéaliste et le tortionnaire qu'elle doit attirer dans un piège mortel aura inéluctablement lieu, on ne peut prédire si la naissance d'un sentiment ambigu de passion chez l'un comme chez l'autre débouchera sur une autre fin que celle annoncée dès la naissance du complot à Hong Kong.

    Ang Lee joue du tempo avec maestria, et réussit ainsi à justifier la longueur du film. Le long flash back qui constitue 80 % du film commence avec l'exil à Hong Kong, la naissance de l'amitié entre les cinq étudiants autour du projet théâtral ; Ang Lee explique en parlant de l'auteure du livre dont est tiré les scénario (et qui avait déjà signé "Fleurs de Shangaï") : "Eileen Chang décrit la violente émotion ressentie par Wong Chia Chi, alors toute jeune étudiante, après avoir joué sur scène pour la première fois ; sa difficulté à la calmer, même après un souper avec ses amis du théâtre et une promenade. En lisant cela, mon esprit m'a brusquement ramené à ma première expérience sur scène, en 1973 à l'Académie des Arts de Taipei. La même énergie à la fin de la pièce dans laquelle je jouais." Cette réminiscence explique la force de cette scène, qui révèle Wong à elle même et qui sans que les membres de la troupe ne le sachent encore, la désigne comme la seule actrice possible pour le rôle oh combien dangereux de Mme Mak.

    Puis vient la première rencontre dans la colonie britannique avec M. Yee, les parties de mah-jong avec Mme Yee et le rendez-vous annoncé qui oblige Wong à un premier sacrifice qui se révèle dérisoirement inutile par un de ses tours du destin qu'affectionne Ang Lee. La période de Hong Kong se termine par le meurtre de Tsao, qui annonce les scènes érotiques entre Wong et M. Yee, puisqu'on peut appliquer à Ang Lee ce que Truffaut disait de Hitchcock, à savoir qu'il filmait les scènes d'amour comme des scènes de meurtre, et les scènes de meurtre comme des scène d'amour. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le film à l'affiche d'un des cinémas de Shangai où se rend Wong est justement "Soupçons" de Sir Alfred.

    Partie en courant de la scène du carnage, Wong se réfugie à Shangai, où elle cherche à oublier et à se faire oublier, retrouvant la coiffure discrète, le visage sans maquillage et les vêtements simples de sa période étudiante ; Ang Lee continue à jouer du code théâtral, opposant la simplicité adolescente de Wong et le personnage costumé, coiffé et maquillé comme une actrice de Mme Mak, et que M. Yee traitre si brutalement lors de leur premier rapport sexuel. Cette opposition des apparences fait écho au conflit interne entre la jeune patriote et la femme amoureuse, conflit qui la bouleverse et la met encore plus en danger, et qui s'oppose aux certitudes désanchantée de M. Yee, qui commence à prévoir l'issue de la guerre mais qui ne voit pas d'autre voie que celle d'un répresion toujours plus barbare.

    Tony Leung Chiu Wai (à ne pas confondre avec Tony Leung Ka Fai, vu notamment dans "L'Amant", "Election" et "Filatures") est dans le contre-emploi par rapport à ses personnages chez Wong Kar Wai, campant un notable policé dont on sent d'emblée que la violence peut surgir à tous moments. Rodrigo Prieto, le chef opérateur fidèle d'Ang Lee a d'ailleurs choisi de souligner cette folie rentrée en faisant se réfléter la lumière d'ampoules de Noël dans les yeux de M. Yee, afin d'évoquer le rougeoiement d'un tisonnier !

    L'ex-mannequin Tang Wei débute au cinéma sous les traits de Wong, et si ses superbes toilettes rappellent parfois celle de Mme Chan 20 ans plus tard, elle a beaucoup plus à dévoiler (au propre comme au figuré) que Maggie Cheung et se sort vraiment bien de ce rôle si complexe et si physique, sachant aussi suggérer beaucoup dans un jeu minimaliste, comme lors de la scène si douloureuse de sa défloraison.

    Ang Lee, "faux Chinois à Taïwan qui vit en étranger aux Etats-Unis" tel qu'il se présente, a visiblement investi autant dans ces personnages piégés dans de funestes faux-semblants, qu'il l'avait fait dans ces cowboys condamnés à cacher leur amour, et qui au delà des décalages historiques et culturels, partagent avec lui la difficulté d'affirmer une identité si complexe.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2012
    Une belle immersion dans l'époque et des scènes très sensuelles. Un jeu de "pouvoir" finement amené et maîtrisé sans vraiment être convaincu de l'acte fatal (de la fin). Il manque surtout un coté tragique (voulu ?) du "monstre" relatant ses "exploits" comme ministre/gouverneur sans les images spoiler: de torture et/ou de sadisme à l'égard du contre pouvoir
    . On se retrouve souvent flirtant avec la mièvrerie et des longueurs parfois insupportables sans l'ignominie (nécessaire) suscitée par les propos. Un rythme très lent, beaucoup de paroles et très peu de tension. 99% du film se fait sur l'approche du "contrat", les 1% restant ... chut ! Dans l'ensemble, assez décevant en ayant voulu faire un focus relationnel s'en en mêlé quelques directions scénaristiques pour agrémenter l'ensemble. Un drame, au final, assez pauvre dans sa teneur 2.5/5 ! Pas plus !!!
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Encore un beau film, une belle histoire superbement contèe par le rèalisateur de "Brokeback Mountain". Rècompensèe par un prestigieux Lion d'or à Venise, une fresque passionnante et somptueusement mise en images, dans laquelle le taïwanais Ang Lee mêle habilement espionnage et passion amoureuse dans la Chine occupèe par les Japonais, en 1942! Et pourtant, "Lust, Caution" est d'une noirceur et d'un pessimisme extrêmes où l'amour, la luxure et la trahison mènent la danse! Immense acteur à la fois fin, èlègant, racè, Tony Leung Chiu Wai montre une nouvelle fois l'ètendue de son talent! A ses côtès, la belle Tang Wei est une rèvèlation! Choisie parmi des centaines de prètendantes, elle fait ici des dèbuts fracassants - et très dènudès - où l'amour, la luxure et la trahison mènent la danse! Complètement magique, les torrides scènes de sexe que Tang Wei partage avec Tony Leung Chiu Wai sont magnifiques de bout en bout (il fallait d’ailleurs quelqu’un de suffisamment courageux èmotionnellement pour assumer le rôle de Wong). Jusqu'aux confins des cieux et des ocèans, Wong cherche sans relâche l'âme soeur! Elle, la petite demoiselle qui entonne son chant et que son aimè l'accompagne de son luth...Wong et Mr. Yee ne forment qu'un seul coeur nous donnant l’un des grands films de 2007 où le spectateur est entraînè dans un tourbillon de doubles jeux et de sexe...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Lust, Caution par où commencer? Tous d'abord c'est un bon film, il nous permet de nous mettre dans la Résistance Chinoise pendant son invasion par le Japon, ce qui nous change des films de Résistance Americain ou Français ( même si je les aime tout autan attention! ^^ ), même si j'ai tout de même trouver qu'il manquai quelques choses... mais je ne serais dire quoi pourtant. La romance qui est tout de même derrière ce film est dure à cerner, par moment violente, par moment douce, on en reste ému comme révolté. De plus, on reste tout de même ébloui par la beauté de Tang Wei qui incarne avec brio sont double personnage. Bref un bon moment passé !
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    293 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2012
    Une passionnante histoire sur un réseau de résistance à l'occupation japonaise en Chine, épisode peu connu chez nous de la Seconde guerre mondiale, habitués que nous sommes aux mânes de Jean Moulin et de son terrible cortège. Le taitement est original, montrant les rapports qui se tissent entre une sorte de Mata Hari chinoise et l'homme que son réseau doit se charger d'éliminer. Jouant sur l'ambiguité de ces rapports, le film oscille à merveille entre film de guerre et drame intimiste. La qualité de l'interprétation renforce les points positifs à mettre au crédit de "Lust, Caution". Néanmoins, on peut regretter une histoire qui tire un peu en longueur, confinant même par moments à l'ennui.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2012
    La petite histoire dans la grande, ici l'Occupation de la Chine par le Japon pour cette dernière (ce qui me fait penser que j'ai toujours "Quatre générations sous un même toit" dans ma PAL !!!), pour une fresque historique imparfaite mais qui est loin de manquer de souffle et de tension sexuelle. Imparfaite parce que tout cela reste un peu sage notamment pour la caractérisation des personnages qui manquent clairement d'ambiguïté, pour une intrigue reste un peu trop prévisible et pour une mise en scène qui ne brille pas par une grande originalité. Mais comme dit plus haut ça manque pas de souffle et on ne s'ennuie pas une seconde, le film passant même d'un trait, et les scènes de sexe sont très bien filmées. En plus, ce film me permet de faire une superbe connaissance à savoir l'actrice Tang Wei (ouah, quel canon... il n'est pas étonnant que le film ait du souffle étant donné que ça devait certainement être celui que j'ai perdu en la regardant !!!). Donc en résumé avec un peu plus d'audace, ou du moins si tout le film avait la même que celle que l'on voit dans les séquences de baise, ben on aurait pu être devant un grand film.
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Pour un film retraçant une période de l'histoire entre les chinois et les japonais, cela manque un peu de retranscription de cette période. Dommage car le film en pâtit beaucoup, L'histoire est donc uniquement basé sur les relations pour le moins tumultueuses de cette prétendue espionne et du colabo. Si j'avais voulu voir un film porno j'aurais été servie ! Et ces parties interminables de MahJong avec des femmes sorties tout droit d'un film de WKW.... ! Rien de bien intéressant somme toute. J'ai vu beaucoup mieux d'Ang Lee
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Film à voir absolument... Une belle leçon de vie et d'amour !
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2011
    eXquise résistance des corps emmêlés
    --souffle angoissé--
    chaires amères sanglantes
    --souffle précipité--
    mouvement précis des mains
    --souffle extatique--
    jeu de regards mordants
    Immense partie de MAHJONG brisée, on assiste à une mise à nue folle d'Amour des personnages, tourbillon d'horreur drapé d'espoir , résistance fugace d'idéaux ancrés dans les coeurs, pressés jusqu'à l'éclatement . étalé devant nos yeux, globes lumineux ébahis en quête de paix, douleur, plus rien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2011
    Captivant ... les 2h40 sont passées vite! Enfin une fin non américaine!
    14caen
    14caen

    47 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2011
    Le film est plutôt bien réussi, réalisation, décors, comme scénario mais dommage qu'il soit souillé par des scénes à caractères pornographiques qui n'étaient franchement pas nécèssaires.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2011
    Commençons par les points positifs du film, ça va aller vite. Le côté hybride du film, culturellement chinois mais très influencé par le cinéma classique hollywoodien auquel il fait de nombreuses réfèrences, n'est pas inintéressant. Et, disposant d'un budget confortable pour un production chinoise, sa reconstitution historique est luxueuse. Cela dit, celle-ci n'est pas non plus exempte de défauts. Ainsi, et comme c'est souvent le cas dans les films historiques à gros budget, elle manque de cachet. Par exemple tous les costumes, même celui du dernier des pouilleux, semblent tout juste sortir du pressing. Autre problème, dû aussi au scénario et à la réalisation, on a beau être dans la Chine des années 30-40, on ne ressent jamais véritablement le contexte historique de l'époque, telle la présence de l'occupant japonais. La faute à un réçit se déroulant essentiellement dans des restaurants guindés et des villas luxueuses. On s'ennuie également beaucoup, en grande partie aussi à cause d'un scénario qui cumule les erreurs. Il est déjà très vieux jeu d'un point de vue romanesque, en particulier dans sa façon de traiter son héroïne. Celle-ci est une nunuche qui reste constament le jouet des hommes et n'est jamais actrice de son propre destin. La conclusion est particulièrement accablante. Après s'être amourachée du Tony Leung et que celui-ci lui est offert un gros diamant, elle craque et le laisse s'enfuir (c'est normal on a à faire à une faible femme au coeur d'artichaut, romantique et maternelle). L'aspect le plus absurde du scénario est de faire perdre au film 1h10 en s'échinant à décrire une première tentative d'attentat avortée, développant à cette occasion un groupe de personnages de jeunes étudiants qui se lançent maladroitement dans l'activisme politique. Ceux-ci scellent leur entrée véritable dans la Résistance via une scène de meurtre au symbôlisme lourdement appuyé et qui lie leurs destins. Le spectateur se dit légitimement que ce groupe et leur action lourde de conséquences vont prendre de l'importance dans le réçit or, à l'exception de l'un d'entre eux, ils vont totalement disparaitre de l'histoire à la grande surprise du spectateur qui peut penser "tout ça pour ça". Il faut encore 20 minutes pour qu'enfin, l'héroïne tombe dans les griffes de Tony Leung. Et là encore déception. On s'attend à ce que le réalisateur mette l'accent sur l'ambiguïté de cette relation, Tang Wei se retrouvant peu à peu prise au piège de ses sentiments envers ce personnage de tortionnaire cruel et manipulateur. On a droit à l'inverse d'un crescendo dans la tention, Tony Leung passant d'un amant brusque à un amant attentionné. Dernière partie où s'accumulent les clichés, Ang Lee semblant penser qu'enquiller les scènes de cul où les acteurs alignent les positions les plus acrobatiques du kamasutra suffit à donner une dimension sulfureuse à leur relation, et du même coup à son film. Si on ajoute la mise en scène de Lee, classique et académique dans ce qu'elle peut avoir de plus pénible et son écriteau clignotant "film à festival", ça fait beaucoup dans la balance. D'autant qu'un an plus tôt est sorti un très grand film sur un sujet similaire, "Black Book". Et c'est peu dire qu'au petit jeu des comparaisons, le chef-d'oeuvre de Paul Verhoeven gagne sur tous les tableaux.
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