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Marla-Jane
19 abonnés
97 critiques
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4,0
Publiée le 18 janvier 2008
Encore une superbe fresque d'Ang Lee. Tony Leung crève l'écran, un nouveau Brando asiatique. Tang Wei est surprenante dans son tout premier rôle au cinéma. la réalisation, soignée et fluide, comme à l'habitude. d'une violence et d'une beauté rares.
MATHA HARI AU PAYS DU LOTUS BLEU Les images de Shanghai occupée par l'armée japonaise sont saisissantes : des centaines de malheureux font la queue pour obtenir un bol de riz, des blessés sont évacués, rappelant douloureusement que le vieux continent n'était pas le seul à subir une armée d'occupation. Ces scènes sont aussi fortes que celles du "Pianiste" de Roman Polanski. On a peu d'images de cette guerre d'occupation. Les seules qui me viennent en mémoire sont celles de "Tintin et le Lotus Bleu" de Hergé, mais ici, les images sont moins colorées, moins exotiques et on est au coeur de ces chinois qui souffrent. Dans cette Chine occupée, un petit noyau d'étudiants résiste et c'est la jolie Tang Wei, jeune actrice inconnue ici, qui donne les traits à cette Matha Hari moderne. Elle est fabuleuse, elle irradie le film, c'est une véritable révélation. Tony Leung Chiu Wai donne les traits à l'inquiétant M. Yee. Il est remarquable de froideur et de cynisme, à mille lieues de ses compositions d'amant romantique dans les films de Wong Kar Waï. L'année 2008 commence en beauté avec ce superbe mélodrame. Magnifique !
Mélo d'espionnage agréable à suivre et magistralement joué, ce film confirme le savoir-faire de Ang Lee. Reste que son académisme est un peu pesant et qu'un deuxième Lion d'or à Venise ne s'imposait pas.
Deuxième Lion d'or à Venise en trois ans pour Ang Lee avec ce nouveau film. Tout comme Brokeback mountain il y a quelque chose qui manque, et ce quelque chose est primordial pour ce genre de film : c'est la passion et l'émotion. Certes il y en a, mais ça ne décolle jamais vraiment. On en aurait aimé beaucoup plus pour que le film emporte totalement l'adhésion. Cela n'enlève en rien les qualités de mise en scène. Ang Lee nous propose une réalisation raffinée, stylée mais qui reste malgré tout très classique pour ne pas dire académique. Son savoir-faire est toujours là et cela se voit à l'écran. Il arrive tout de même à nous intéresser à l'histoire et à la destinée de sa jeune héroïne, le suspens est là et le dénouement arrive inexorablement fatal. La passion qui faisait cruellement défaut arrive aussi finalement dans la dernière demie-heure, un peu trop tard donc, où les scènes de sexe très explicites se multiplient (toutes censurées en Chine, et interdit au moins de 17 ans aux USA, 12 en France !). Malgré la longueur du film (2h36) on ne s'ennuie pas. La reconstitution historique est précise et minutieuse. Rien n'est laissé au hasard. Les images sont belles, tous comme les décors et les costumes, accompagnés de la très belle musique d'Alexandre Desplat. De ce côté là c'est gagné : le film est magnifique d'un point de vue esthétique. L'interprétation est à la hauteur. Tony Leung, acteur fétiche de Wong Kar-wai est parfait de froideur et de dureté mais aussi de fragilité et de sensualité. Une belle prestation. Même chose pour la jeune actrice Tang Wei dont c'est le premier film. Elle porte tout le film sur ces épaules et elle irradie. Quelque chose de Gong Li ou de Zhang Ziyi.Beau couple de cinéma Malgré ces petits défauts et ses quelques lacunes, Lust, caution reste un très beau film. Une belle fresque où la guerre et la politique auront raison d'une belle histoire d'amour et de sexe. Pas un chef d'oeuvre mais pas loin. En tout cas un très bon et joli moment.
Un film bien réalisé bien sûr, mais qui ne m'a pas plu : j'avais l'impression de voir un film américain, avec des acteurs chinois certes, mais un film américain : structure, musique (rappelant par moments la musique à suspense façon films Hitchcockiens), manière de filmer... bref, rien de surprenant. Bien sûr, il y a Tony Leung que j'adore, et heureusement. En somme, l'ensemble est assez long quand même pour peu de choses à raconter.
Je préfère les films chinois ou asiatiques ou étrangers qui me plongent dans une manière de filmer différente des américains, sinon ce n'est pas très utile, malgré tout le talent de Ang Lee.
Je viens de voir par exemple The World, de Jia-Zhang Ke... L'histoire n'a aucun rapport bien sûr avec Lust Caution, mais je veux dire par là que dans ce film, tout est différent des films américains. Tout surprend, étonne, ravi... (cela dit sans anti-américanisme primaire). Je n'ai rien vu d'étonnant ni de très intéressant ou de très palpitant dans Lust Caution.
La reconstitution de Hong Kong et Shangai pendant la seconde guerre est impressionnante mais l'intrigue et la mise en scène sont assez classiques.Pour ma part je trouve les scènes érotiques souvent risibles et préfèrent les moments plus dialogués.A noter que Tony Leung est vraiment un acteur d'exception et le prouve ici encore dans ce role ambigu de tortionnaire amoureux.Ca se laisse regarder malgré un léger ennui qui menace parfois.
Ang Lee signe là un long-métrage réussi, à l'intrigue captivante, pourvu d’une jolie bande-son et de quelques scènes érotiques bien léchées… le tout étant parfaitement interprété par ailleurs. Tang Wei est radieuse.
Ang Lee est de loin un excellent maitre du 7 eme art. L'amour est partout et sous toute ses formes. Ce battre pour son pays...Ce battre contre ses sentiments, cette amour brutale.. Allez voir ce film, n'hesiter pas.
Un mot caractérise ce film : l’ampleur. A la fois drame intimiste à la Wong Kar-Wai, mélo sensuel tel qu’on n’en fait plus aux États-Unis depuis les années 50, thriller tendu à la Verhoeven, film historique et film érotique (crudité à la japonaise). A VOIR ABSOLUMENT !