Mon compte
    Lust, Caution
    Note moyenne
    3,6
    1048 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Lust, Caution ?

    182 critiques spectateurs

    5
    57 critiques
    4
    58 critiques
    3
    12 critiques
    2
    39 critiques
    1
    13 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2008
    Malgré une belle reconstitution, de belles images, et même quelques scènes soi-disant torrides, Lust, Caution est un objet glacé qui ne parvient que très rarement à captiver ou émouvoir. Dans ces conditions, 2h30 c'est très très long.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2023
    Après le succès de "Brokeback Mountain", Ang Lee revient au cinéma asiatique. Il adapte un roman, et s'inspire fortement d'une espionne chinoise ayant réellement existé.
    Le film se déroule en Chine occupée, entre 1938 et 1942. Et se centre sur une étudiante, qui s'embarque dans un groupe d'étudiants résistants. Leur objectif : assassiner un collabo important. Pour cela, elle devra le séduire afin de l'isoler de son service de sécurité.
    Le sujet est donc doublement intéressant. D'abord parce que les films sérieux sur l'Occupation de la Chine par le Japon sont plutôt rare, alors que la thématique est universelle, et résonne particulièrement bien en France. Ensuite car cette intrigue de séduction est aussi vénéneuse que subtile.
    La relation entre les deux protagonistes prendra tour à tour le ton d'un flirt, d'une domination violente, ou d'une romance sensuelle. Et notre héroïne se trouvera complètement perdue. Ces évolutions et ses sacrifices faisant écho à ce que le Japon faisait subir à la Chine...
    La mise en scène est sobre, fine, et très élégante. Elle fait aussi preuve d'audace, avec des scènes de sexe étonnement graphique pour du cinéma chinois, habituellement prude là-dessus. La reconstitution d'époque est très convaincante, figurants et décors à l'appui.
    Et bien sûr, les acteurs sont en forme. Tony Leung en salaud de service, qui se révèlera bien évidemment plus nuancé que prévu. Tang Wei, qui n'a pas froid aux yeux, et se taille la part du lion pour son premier rôle au cinéma. Avec ce personnage tourmenté qui va devoir en prendre plein la figure pour approcher sa "cible". L'actrice aura ensuite une carrière internationale, tournant à l'occasion chez Michael Mann ou Park-chan Wook !
    "Se jie" aurait pu devenir un petit classique, mais je ne peux m'empêcher de lui trouver des longueurs dans son dernier tiers, qui nuise un peu à l'expérience.
    Au passage, le titre est un jeu de mot, "Se jie" signifiant "Lust, Caution" mais également "anneau de couleur", un élément scénaristique prégnant du film.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Très beau film, l'esthétique est soignée, raffinée, et la reconstitution d'époque est efficace. Les acteurs sont d'un charisme fou. Film long certes, mais qui parvient à captiver l'attention grâce à tous ces éléments. Peu de scènes de sexe, mais il est vrai qu'elles sont crues et non simulées selon des sources. Entre drame passionnel et thriller. A voir.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Lust, Caution raconte l'histoire d'une jeune fille qui, pendant la guerre sino-japonaise, intègre un groupuscule patriote et est chargée de séduire un homme politique chinois collaborant avec les Japonais pour l'assassiner.
    Tourné dans de très beaux décors et joliment patiné, ce film d'Ang Lee est une splendeur visuelle qui louche autant du côté du cinéma américain des années 50 que du côté du cinéma de Wong Kar-wai ou Hou Hsiao-hsien. Il évoque aussi une histoire intéressante où se mêlent et s'opposent l'intime et le collectif, la passion amoureuse et la raison politique. Même si l'histoire soutient l'intérêt tout du long, on peut toutefois regretter que la tension omniprésente dans la première partie du film s'estompe ensuite, laissant apparaître les limites de ce qui s'apparente parfois à un exercice de style certes magnifique mais un peu vain.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2010
    Lion d'or peu mérité pour ce film plutôt pénible. Ang lee semble émoussé.
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2017
    Paradoxalement, ce film qui se veut d'esprit moderne, qui expose un genre de "femme libérée" dans une Chine d'il y a 70 ans dont on sait pourtant qu'elle était très phallocrate, nous montre en héroïne une personne sournoise et fausse. Cela donne une image très mauvaise de la femme, simulatrice, manipulatrice et menteuse. Le plus intéressant, dans cette mise en scène brillante, est le sentiment ambivalent d'attirance et de répulsion pour le "traître", malheureusement cela n'est pas vraiment assez exploité et l'histoire s'achève sur une fin décevante où, pour échappatoire, on donne au gibier la position de chasseur. Tout cela est très long et ne sait pas où cela veut aller, du coup on n’arrive nulle part, dommage !
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2008
    De “Garçon d’honneur” à “Brokeback Mountain”, en passant par “Hulk” ou “Tigre et dragon”, Ang Lee a montré qu’il aimait les histoires d’amour impossibles. Peu importe le genre, l’époque, le pays ou les mœurs, chez lui, les hommes et les femmes s’aiment et s’entredéchirent, le tout dans la joie et dans la bonne humeur. Enfin, pas si joyeusement que ça en fait. En tout cas pas dans “Lust, Caution”, thriller érotique centré sur la relation amour/haine qui unit le dur M. Yee, et la jeune Wang, chargée de séduire le sympathisant japonais, dans la Chine occupée des années 40. Sauf que quand les sentiments grandissent en même temps que le danger, c’est la mort qui pointe le bout de son nez, au milieu de scènes de sexe très explicites. Un peu comme dans “Black Book” de Paul Verhoeven, dont ce film, affreusement long, reste tout de même assez loin, faute de rendre palpable l’ambuiguïté des personnages. Une petite déception qu’Ang Lee parvient tout de même à atténuer grâce à son actrice principale, Tang Wei, et la façon, sublime, qu’il a de filmer les corps.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2008
    Un mot caractérise ce film : l’ampleur.
    A la fois drame intimiste à la Wong Kar-Wai, mélo sensuel tel qu’on n’en fait plus aux États-Unis depuis les années 50, thriller tendu à la Verhoeven, film historique et film érotique (crudité à la japonaise).
    A VOIR ABSOLUMENT !
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2011
    eXquise résistance des corps emmêlés
    --souffle angoissé--
    chaires amères sanglantes
    --souffle précipité--
    mouvement précis des mains
    --souffle extatique--
    jeu de regards mordants
    Immense partie de MAHJONG brisée, on assiste à une mise à nue folle d'Amour des personnages, tourbillon d'horreur drapé d'espoir , résistance fugace d'idéaux ancrés dans les coeurs, pressés jusqu'à l'éclatement . étalé devant nos yeux, globes lumineux ébahis en quête de paix, douleur, plus rien.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Difficile de parler de "Lust, Caution" sans faire référence à la scène finale, ou plutôt à la seconde qui déclenche en cascade toute la fin du film, et qui donne sa perspective à l'histoire. Car si de chassés-croisés en faux rendez-vous, de manoeuvres d'approche en esquives, on sait que la rencontre entre la jeune étudiante idéaliste et le tortionnaire qu'elle doit attirer dans un piège mortel aura inéluctablement lieu, on ne peut prédire si la naissance d'un sentiment ambigu de passion chez l'un comme chez l'autre débouchera sur une autre fin que celle annoncée dès la naissance du complot à Hong Kong.

    Ang Lee joue du tempo avec maestria, et réussit ainsi à justifier la longueur du film. Le long flash back qui constitue 80 % du film commence avec l'exil à Hong Kong, la naissance de l'amitié entre les cinq étudiants autour du projet théâtral ; Ang Lee explique en parlant de l'auteure du livre dont est tiré les scénario (et qui avait déjà signé "Fleurs de Shangaï") : "Eileen Chang décrit la violente émotion ressentie par Wong Chia Chi, alors toute jeune étudiante, après avoir joué sur scène pour la première fois ; sa difficulté à la calmer, même après un souper avec ses amis du théâtre et une promenade. En lisant cela, mon esprit m'a brusquement ramené à ma première expérience sur scène, en 1973 à l'Académie des Arts de Taipei. La même énergie à la fin de la pièce dans laquelle je jouais." Cette réminiscence explique la force de cette scène, qui révèle Wong à elle même et qui sans que les membres de la troupe ne le sachent encore, la désigne comme la seule actrice possible pour le rôle oh combien dangereux de Mme Mak.

    Puis vient la première rencontre dans la colonie britannique avec M. Yee, les parties de mah-jong avec Mme Yee et le rendez-vous annoncé qui oblige Wong à un premier sacrifice qui se révèle dérisoirement inutile par un de ses tours du destin qu'affectionne Ang Lee. La période de Hong Kong se termine par le meurtre de Tsao, qui annonce les scènes érotiques entre Wong et M. Yee, puisqu'on peut appliquer à Ang Lee ce que Truffaut disait de Hitchcock, à savoir qu'il filmait les scènes d'amour comme des scènes de meurtre, et les scènes de meurtre comme des scène d'amour. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le film à l'affiche d'un des cinémas de Shangai où se rend Wong est justement "Soupçons" de Sir Alfred.

    Partie en courant de la scène du carnage, Wong se réfugie à Shangai, où elle cherche à oublier et à se faire oublier, retrouvant la coiffure discrète, le visage sans maquillage et les vêtements simples de sa période étudiante ; Ang Lee continue à jouer du code théâtral, opposant la simplicité adolescente de Wong et le personnage costumé, coiffé et maquillé comme une actrice de Mme Mak, et que M. Yee traitre si brutalement lors de leur premier rapport sexuel. Cette opposition des apparences fait écho au conflit interne entre la jeune patriote et la femme amoureuse, conflit qui la bouleverse et la met encore plus en danger, et qui s'oppose aux certitudes désanchantée de M. Yee, qui commence à prévoir l'issue de la guerre mais qui ne voit pas d'autre voie que celle d'un répresion toujours plus barbare.

    Tony Leung Chiu Wai (à ne pas confondre avec Tony Leung Ka Fai, vu notamment dans "L'Amant", "Election" et "Filatures") est dans le contre-emploi par rapport à ses personnages chez Wong Kar Wai, campant un notable policé dont on sent d'emblée que la violence peut surgir à tous moments. Rodrigo Prieto, le chef opérateur fidèle d'Ang Lee a d'ailleurs choisi de souligner cette folie rentrée en faisant se réfléter la lumière d'ampoules de Noël dans les yeux de M. Yee, afin d'évoquer le rougeoiement d'un tisonnier !

    L'ex-mannequin Tang Wei débute au cinéma sous les traits de Wong, et si ses superbes toilettes rappellent parfois celle de Mme Chan 20 ans plus tard, elle a beaucoup plus à dévoiler (au propre comme au figuré) que Maggie Cheung et se sort vraiment bien de ce rôle si complexe et si physique, sachant aussi suggérer beaucoup dans un jeu minimaliste, comme lors de la scène si douloureuse de sa défloraison.

    Ang Lee, "faux Chinois à Taïwan qui vit en étranger aux Etats-Unis" tel qu'il se présente, a visiblement investi autant dans ces personnages piégés dans de funestes faux-semblants, qu'il l'avait fait dans ces cowboys condamnés à cacher leur amour, et qui au delà des décalages historiques et culturels, partagent avec lui la difficulté d'affirmer une identité si complexe.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2009
    Un très beau film, magnifiquement filmé. Ang Lee se confirme comme un des grands réalisateurs actuels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Une jeune chinoise patriote issue d'une troupe de théâtre va séduire un compatriote acquis au pouvoir japonais (un traite au pays). La troupe de théâtre de l'université ne se contente plus de représentations en faveur de la patrie, elle décide d'approcher un haut fonctionnaire, responsable des exécutions de patriotes. Mais le temps va jouer contre les principes et les sentiments et au dernier moment un revirement dramatique interviendra.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2008
    Un superbe mélange entre "Black Book" et "L'amant"... Scénario bien écrit et de superbes acteurs et surtout Tang Wei qu'on reverra sans aucun doute.
    On peut par contre regretter le manque d'info concernant le soi-disant collabo et le pourquoi du comment concernant le retour du petit groupe de résistant qui reprend contact avec l'héroïne.
    La photo et la lumière sont particulièrement soignées. Très beau et très bon film.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2008
    Deuxième Lion d'or à Venise en trois ans pour Ang Lee avec ce nouveau film. Tout comme Brokeback mountain il y a quelque chose qui manque, et ce quelque chose est primordial pour ce genre de film : c'est la passion et l'émotion. Certes il y en a, mais ça ne décolle jamais vraiment. On en aurait aimé beaucoup plus pour que le film emporte totalement l'adhésion. Cela n'enlève en rien les qualités de mise en scène. Ang Lee nous propose une réalisation raffinée, stylée mais qui reste malgré tout très classique pour ne pas dire académique. Son savoir-faire est toujours là et cela se voit à l'écran. Il arrive tout de même à nous intéresser à l'histoire et à la destinée de sa jeune héroïne, le suspens est là et le dénouement arrive inexorablement fatal. La passion qui faisait cruellement défaut arrive aussi finalement dans la dernière demie-heure, un peu trop tard donc, où les scènes de sexe très explicites se multiplient (toutes censurées en Chine, et interdit au moins de 17 ans aux USA, 12 en France !). Malgré la longueur du film (2h36) on ne s'ennuie pas. La reconstitution historique est précise et minutieuse. Rien n'est laissé au hasard. Les images sont belles, tous comme les décors et les costumes, accompagnés de la très belle musique d'Alexandre Desplat. De ce côté là c'est gagné : le film est magnifique d'un point de vue esthétique. L'interprétation est à la hauteur. Tony Leung, acteur fétiche de Wong Kar-wai est parfait de froideur et de dureté mais aussi de fragilité et de sensualité. Une belle prestation. Même chose pour la jeune actrice Tang Wei dont c'est le premier film. Elle porte tout le film sur ces épaules et elle irradie. Quelque chose de Gong Li ou de Zhang Ziyi.Beau couple de cinéma Malgré ces petits défauts et ses quelques lacunes, Lust, caution reste un très beau film. Une belle fresque où la guerre et la politique auront raison d'une belle histoire d'amour et de sexe. Pas un chef d'oeuvre mais pas loin. En tout cas un très bon et joli moment.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    119 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2008
    Une fresque historique tout simplement éblouissante. Outre la reconstitution d'époque qui donne réellement l'impression d'être plongés au coeur de cette période troublée, on assiste à un véritable drame humain qui se joue entre deux protagonistes que tout oppose. Un jeu dangereux entre désir, perversion et tentation.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top