Mesrine est une aubaine, du début à la fin, ce biopic nous entraîne dans la vie très mouvementé de l'ennemi public numéro 1 français et nous laisse reprendre notre souffle qu'au dernier quart de seconde avec la seule envie de voir la suite.
Quelle Claque !!!! Terrifiant, époustouflant, inquiétant. L'interprétation et la réalisation sont parfaite, que dire aussi de la reconstitution des années 60, on s'y croirait
Mesrine est de ces films qui se veulent très fidèle à l'histoire du personnage à qui ils font hommage, tout en romançant le scénario afin de le rendre crédible et de s'assurer un résultat relatif au box office. Le dosage est risqué, mais s'avère bien maitrisé ici. Porté par un véritable virtuose qu'on le présentera sous le nom de Vicent Cassel, le film est noir, angoissant et transforme sa mention "fait réel" en une véritable fascination des spectateurs. Oui, toute cette histoire est fondée, non, ça n'existe pas que chez les Américains. Le film ne s'essouffle pas, mais se targue d'un défaut qui finit par nous faire grincer des dents, le fil est parfois difficile à suivre. Multipliant les ellipses plus ou moins longue, il devient fastidieux, si l'on ne connait pas le personnage de saisir ce qu'il s'y passe, sans compter que cette attitude coupe aussi la fluidité du film. Mesrine, l'instinct de mort n'en demeure pas moins un film abouti et travaillé, que l'on prendre plaisir à découvrir !
Très bon film. Un poil en dessous du deuxième volet, mais qui nous entraîne et nous donne les clefs pour comprendre les éléments qui ont fait de Mesrine l'ennemi public numéro 1.
MAIS QUEL NAVET CE FILM !!!!! J'attendais ce film comme le messie et quelle déception à tous les niveaux, réalisation plate, à part le split screen au début mais rien d'original c'est quoi cette narration ?!!! on saute les époques sans transition et la fluidité de la narration est absente, tout est baclé, les épisodes importants sont survolés et beaucoup de scènes sont sacrifiées, beaucoup e sènes qi ne servent à rien, les bars à putes et ses relations avec les femmes sont nianiantes, le pires c'est les scènes hors sujets ex : sa rencontre avec Mercier s'est faite en prison et non pas sur des échafaudages, genre mesrine fait le macon mais c'était pas çà mesrine, il était contre le système cétait un marginal, il cotoyait les pires gangsters et les grands traffiquants de drogue, exit passage en colombie !!! et tous ses faits d'arme en espagne et en italie et l'oas on s'en fout, guido s'est avant tout un affranchi !!! et à aucun momemnt cela n'est montré dans le film , comment peut on crier au chef d'oeuvre ? Certe il y a quelques passage sublimes, le proxénète dans la bagnole entre guido et mesrine qui en prend pour son grade mais c'est tout, passage aux states, y'a rien, pourtant y'avait de quoi faire avec tout ce q'il a fait là bas, et la durée de ce premier volet , 1h45 c'est 2h30 qu'il aurait fallu, encore un énième ratage, c'est du gachis à ce niveau là.
Une vraie réussite ! Un très très bon film ! Que dire ! Cassel EST Mesrine, immense acteur ! la musique est extra... Le cinéma français a du coffre et ça fait du bien !
Ambitieux ne rime pas forcément avec talentueux : s'il y avait besoin d'apporter une preuve à cela, la filmographie de Jean-François Richet en serait une. Tour à tour chroniqueur des banlieues (par l'intermédiaire d'une mémorable coproduction TF1-Actes Prolétariens), remaker de John Carpenter et aujourd'hui biographe de Jacques Mesrine, ses tentatives ne se sont jamais réellement transformées en coups d'éclat, c'est le moins que l'on puisse dire. Visiblement fasciné (comme beaucoup de monde, c'est normal) par le destin d'un truand et d'un assassin hors normes entré depuis dans la "légende", Richet vise avec ces deux premières heures le public de "Scarface" (enfin son public de bas étage), espérant en tirer une version française vite franchouillarde. Sur le fond, il y a de quoi être frustré : le cinéaste ne fait que s'attarder sur des futilités et occulte gravement les traits de caractère du personnage, privilégiant l'action et le spectaculaire traditionnel au détriment du développement des liens avec l'OAS par exemple. Deux bouts de seins, 3-4 fusillades, un semblant de "torture" (le mot est bien trop fort) et le tour est joué. On n'apprend rien de rien dans "L'Instinct de mort", traînés de force que nous sommes dans d'interminables échanges balistiques. Et puis vient la forme : mise en scène sur pilotage automatique, calibrée pour les réseaux hertziens, sans grand intérêt, sombrant même parfois dans le tape-à-l'oeil ; des enfantillages... Quant à Cassel (acteur pour lequel j'ai une certaine admiration), il semble coincé à réciter son texte, ceci sans charisme, sans personnalité... "L'Instinct de mort" est un film qui manque justement de vie, de spontanéité. A vouloir tout contrôler, Richet est tombé dans le piège du biopic classique, à savoir ennuyer son spectateur par de mauvais choix narratifs et un manque flagrant d'audace. Convenu, cousu de fil blanc, employez les expressions que vous voudrez ; cette première partie pue l'attendu et le promotionnel à plein nez
Très romancé, trop romancé peut être mais Cassel est incroyablement charismatique peut être un peu trop d’ailleurs ce qui rend le personnage de Mesrine…sympathique…ce qui n’était certainement pas le cas.