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Votre avis sur Mesrine : L'Instinct de mort ?
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Allez, sauvons une scène: à la 48ème minute, lorsque Depardieu (ici Guido) se trouve chez Cassel (et qui?). Il y a de échanges de regards pas mal du tout. Pour le reste, ça donne envie d'aller faire caca (et plutôt 2 fois qu'une). Histoire franco-française traitée à la mode US, L'instinct de mort se paie le luxe d'emprunter le titre d'un très bon bouquin. Navrant. A oublier.
Ce film est une belle surprise . Ce thriller choc , une production purement française qui retrace le parcours du hors - la - loi Jacques Mesrine est un film très réussit . Vincent Cassel est parfait et joue avec férocité et avec efficacité la personnage qu'est Jacques Mesrine , dans ce film sombre au cote d' interprètes surprenants . La mise en scène très prenante permet ainsi au spectateur d’être captiver jusqu'au bout . Une première partie riche et savoureuse . Une grande réussite pour le cinéma français .
Mesrine : L'Instinct de Mort est un exellent film Français ou on apprend une vie très mouvementé sur une des figures les plus contreversé de l'histoire Française interprété par un Vincent Cassel plus que magnifique. Magistral.
La première qualité du film de Richet est de laisser une marge de manoeuvre conséquente au spectateur, c'est à lui de se faire sa propre image de Mesrine, le film se privant de toute prise de position. La réalisation est très efficace, brutale et choquante à l'image du personnage. Vincent Cassel excelle et paraît vraiment entrer dans la peau de Mesrine tel qu'on l'a connu par les médias, secondé par le génialissime Gérard Depardieu dont on retiendra plusieurs répliques qui deviendront cultes ! Un divertissement de haute vollée qui participe à améliorer l'image du cinéma Français, vivement la suite !
Roub E.
Une reconstitution exceptionnelle à la fois de la vie de Mesrine mais aussi de l époque. Le travail fait sur les décors et les costumes est parfait . Côté casting Vincent Cassel est littéralement habité par son rôle, le reste de la distribution est elle aussi impeccable. Côté réalisation Richet nous sert un film nerveux avec une tension constante et ascendante. Le seul défaut que je reprocherai à ce film est les choix du scénario notamment au début du film on l on passe extrêmement rapidement sur certains événements.
Mesrine est un personnage taillé pour le cinéma et vincent Cassel a le physique pour l'interpréter.Mais si le physique correspond son jeu d'acteur n'est pas toujours égal,car il a tendance a partir dans la caricature du mec nerveux,et a prendre un accent ridicule quand il joue ce genre de scènes.Même si il reste plutôt correct dans l'ensemble du film,son jeu enlève certaine fois la tension de la scène.Richet s'efforce de montrer les différentes facette du personnage Mersine et toute sa complexité.L'ambiguïté de Mesrine et ses agissements sont réussit,mais le montage global du film n'est pas clair,et ses images trop travaillé ou chaque plan de caméras a été réfléchit a l'américaine,rendent le contenu trop esthétique et pas assez naturel pour croire totalement a son film.Mesrine restera certainement comme un bon film d'action français,mais a qui il manque quelque chose de plus abouti et maitrisé.
En l'espace de deux heures, Cassel réinvente la notion de mal, lui rendant une ambiguïté quasi originelle, organique.
La mise en scène, sans temps morts, fluide et dense, laisse exploser des instants d'action à couper le souffle, telles les deux séquences d'évasion de la prison canadienne, purs morceaux de bravoure qui relèguent loin derrière eux de nombreuses scènes bourrines soi-disant cultes du cinéma hollywoodien : une caméra, un acteur, une pince coupante, et on se retrouve, pendant dix minutes, scotchés à nos fauteuils, au bord de la syncope.
Richet place la barre très haut, il crée un poncif, une nouvelle référence du film de gangsters. Rendons là un hommage mérité au second rôle de Depardieu, véritable renaissance pour l'acteur, qui électrise l'écran en malfrat sournois et paternel, superbe de sadisme nonchalant. A des années-lumières du simpliste et stupide Bad Times, L'Instinct de Mort s'impose comme un classique instantané, un hommage noir et nuancé à l'une des plus grandes figures de la contestation et du contre-pouvoir, qui, malgré l'horreur qu'il peut inspirer, incarne ni plus ni moins une aspiration universelle à la liberté. Quant à savoir si cette liberté réclame autant de sang et de larmes, c'est une toute autre question...
La mise en scène, sans temps morts, fluide et dense, laisse exploser des instants d'action à couper le souffle, telles les deux séquences d'évasion de la prison canadienne, purs morceaux de bravoure qui relèguent loin derrière eux de nombreuses scènes bourrines soi-disant cultes du cinéma hollywoodien : une caméra, un acteur, une pince coupante, et on se retrouve, pendant dix minutes, scotchés à nos fauteuils, au bord de la syncope.
Richet place la barre très haut, il crée un poncif, une nouvelle référence du film de gangsters. Rendons là un hommage mérité au second rôle de Depardieu, véritable renaissance pour l'acteur, qui électrise l'écran en malfrat sournois et paternel, superbe de sadisme nonchalant. A des années-lumières du simpliste et stupide Bad Times, L'Instinct de Mort s'impose comme un classique instantané, un hommage noir et nuancé à l'une des plus grandes figures de la contestation et du contre-pouvoir, qui, malgré l'horreur qu'il peut inspirer, incarne ni plus ni moins une aspiration universelle à la liberté. Quant à savoir si cette liberté réclame autant de sang et de larmes, c'est une toute autre question...
Julien D
Les deux grandes réussites de cette reconstitution viennent, d’une part, de Jean-François Richet qui est parvenu à éviter le piège de faire de son personnage un héros populaire et, d’autre part, de Vincent Cassel qui réussit à lui donner, grâce à une interprétation féroce, une profondeur psychologique effrayante. Car ce sont bien les motivations de ce petit voyou qui sont passé au crible, plus que ses crimes de haut vol sinon nous n'aurions eu droit qu'à un énième film de braquage sans envergure. On assiste donc au final à un biopic intelligemment construit à l'esthetique léchée et à un film de gangster palpitant sur un mode hollywoodien assumé. Le cinéma américain avait leur BONNIE & CLYDE, maintenant nous avons notre Mesrine… à chacun son mythe criminel devenu un mythe cinématographique!
Retour en France après l'expérience du remake américain de l'Assaut de John Carpenter et projet très ambitieux pour l'ex-banlieusard Jean-François Richet qui signe en 2008 un impressionnant diptyque sur la vie (et la mort) du célèbre gangster Jacques Mesrine. Ennemi public numéro un dans les années 70, centre d'intérêt de la presse française, braqueur gentleman et évadé de prisons multirécidiviste, Mesrine fut une figure du grand banditisme national. Et si un premier film réalisé en 1984 par André Génovès (avec Nicolas Silberg dans le rôle-titre) fut sympathique mais quelque peu oublié des mémoires, ce nouveau long-métrage bénéficie quant à lui d'un budget conséquent, d'un casting de taille mais surtout de deux parties, idéales voire nécessaires pour pleinement étayer les grandes lignes de ce gangster hors du commun à la vie bien remplie. Nous découvrons donc à travers ce premier épisode comment cet ancien soldat patriote est passé d'une simple petite frappe amateur de larcins bénins à un criminel endurci et une célébrité nationale. Le film de Richet explore donc le passé de Mesrine, ses débuts et son ascension mais surtout pourquoi son comportement a brutalement changé, passant d'un fils aimant à un mauvais garçon violent et sans retenue. Dans le rôle principal, Vincent Cassel crève l'écran, complètement habité par son personnage complexe, envahissant l'image de par sa présence aussi attachante qu'effrayante aux côtés d'une galerie de protagonistes secondaires plus ou moins importants, certains étant hélas peu impliqués dans l'histoire. Nous découvrons donc son premier véritable boss (Gérard Depardieu, impérial), ses premiers acolytes (Gilles Lellouche et Samuel Le Bihan, transparents), son premier amour (Elena Anaya, parfaite), son deuxième (Cécile de France) qui l'accompagnera dans cette tourmente infernale, son compagnon de fortune québécois Jean-Paul Mercier (Roy Dupuis, sobre mais efficace) sans oublier celui qui le traquera sans relâche : l'inspecteur Broussard (Olivier Gourmet, magistral). Une palette d'acteurs confirmés pour une première partie impressionnante de fluidité, de réalisme et d'efficacité, à la fois violente et touchante dont on attend impatiemment le bouquet final.
"L'instinct de Mort" de Jean-François Richet commence par la fin, et même si on la connait, je ne vois pas bien l'intérêt... Ce biopic d'une grande violence n'est pas dépourvu de scènes choc, loin s'en faut, et garde un rythme haletant tout le long. Une fois la mise en route passée, on est pris à la gorge jusqu'au terme de ce premier volet, terme un peu soudain certes, mais qui n'altère en rien l'envie de voir la suite. Cassel est tellement évident dans le rôle de Mesrine qu'on oublie vite l'acteur ; Depardieu est également parfait dans son rôle de "parrain" et cecile de france super aussi vraiment je l'adore . A noter également la BO qui met bien dans l'ambiance, dans l'action, et qui est utilisée à bon escient. Un polar qui se hisse au niveau de ses grands frères américains. Respect.
Enorme film depuis le temps qu'on attend un film de cette envergure en France,Richet l'a fait!
Ce film réunit déja les meilleurs acteurs français du moment et ils jouent tous à la perfection !
Ce film est de la trempe d'un HEAT ou d'un SCARFACE.Vincent Cassel y est énorme !!!
Ce film réunit déja les meilleurs acteurs français du moment et ils jouent tous à la perfection !
Ce film est de la trempe d'un HEAT ou d'un SCARFACE.Vincent Cassel y est énorme !!!
Allé on écarte d'entrée les points positifs: une bande originale convaincante, un Vincent Cassel pas trop mauvais, pas mal d'action. Voilà, ça s'est fait et c'est très léger. Le lourd se situe du côte des points faibles: Depardieu à côté de la plaque, pareil pour les deux amis de Mesrine, dont on ne connait pas les noms d'ailleurs, et idem pour sa complice. De plus, on ne comprend rien les 3/4 du temps aux paroles des personnages, voire tout le temps avec les québécois. A croire que les acteurs français ne savent pas articuler. Et surtout, le pire, le scénario et la mise en scène sont d'une nullité affligeante. Le scénario se résume en plusieurs bouts de la vie de Mesrine mis les uns à la suite des autres, sans aucun fil conducteur, avec parfois des ellipses de plus de 4 ans (oui c'est dur à croire). La psychologie des personnages, leurs émotions, rien n'est retranscrit. C'est fade, sans saveur, parfois risible avec l'attaque de la prison à la Rambo (sans Stallone). Le réalisateur a voulu faire un vrai film de gangster, à la Scarface, sauf qu'encore une fois le cinéma français est incapable de faire de bons films en dehors des comédies. Celui-ci ne déroge pas à la règle.
Le premier cycle de la vie de Jacques Mesrine, personnage marquant des décennies 60-70 à la vie pour le moins atypique et romanesque tellement renversante qu'elle parait factice.
Polar exceptionnel qui me réconcilie le temps d'un instant avec le cinéma français, la performance de Vincent Cassel frôle la perfection, il mérite assurément ses notations.
Polar exceptionnel qui me réconcilie le temps d'un instant avec le cinéma français, la performance de Vincent Cassel frôle la perfection, il mérite assurément ses notations.
Couscous
Excellente mise en scène, film sombre, brutal et sans limite. Avec un Cassel excellent on ne s'ennuie pas et se révèle être très prenant.
Au vu des précédentes adaptations cinématographiques ou télévisées qui avaient été faites, il me paraissait évident que quelqu'un devait remettre l'histoire de Jacques Mesrine sur le bon chemin, et Jean-Francois Richet a réussi. Une épopée parfaitement retranscrite, avec le soin de la découper en deux épisodes intercalés d'un mois afin de ne pas faire craquer le spectateur sous l'impatience.
Le pari est réussi, le choix de Vincent Cassel pouvait paraitre inapproprié mais il asu s'intégrer parfaitement au personnage et refaire transparaitre son côté voyou devant celui du charmeur. Du coup, on nous offre dans ce premier opus le passage d'un homme marqué par la guerre d'Algérie au statut de voleur et malfrat, au compte d'un Gérard Depardieu assez peu crédible malheureusement.
L'intégration de Gilles Lelouche et Cécile de France dans un rôle inattendu passent mieux, et l'ascension de Mesrine vers le statut d'ennemi public numéro 1 est parfaitement dévoilée. A tel point qu'à la fin de ce film, on ne rêve plus que d'une chose, voir la suite.
Le pari est réussi, le choix de Vincent Cassel pouvait paraitre inapproprié mais il asu s'intégrer parfaitement au personnage et refaire transparaitre son côté voyou devant celui du charmeur. Du coup, on nous offre dans ce premier opus le passage d'un homme marqué par la guerre d'Algérie au statut de voleur et malfrat, au compte d'un Gérard Depardieu assez peu crédible malheureusement.
L'intégration de Gilles Lelouche et Cécile de France dans un rôle inattendu passent mieux, et l'ascension de Mesrine vers le statut d'ennemi public numéro 1 est parfaitement dévoilée. A tel point qu'à la fin de ce film, on ne rêve plus que d'une chose, voir la suite.
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