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Plume231
3 891 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 31 mars 2014
Rien que par cette première partie, Jean-François Richet peut prétendre être avec Fred Cavayé le réalisateur de polar, même si on est plus proche du biopic évidemment mais il y a un style polar, le plus intéressant du cinéma français de ces dernières années. La réalisation est vive, sans esbroufe mais en étant techniquement remarquable, intense pour ne pas dire très puissante en particulier en ce qui concerne le dernier tiers du film... Les séquences dans la prison canadienne, qui ferait presque passer celle turc de "Midnight Express" pour le Club Med, sont véritablement très fortes. Dans la peau de la figure le plus mythique du gangstérisme français de ces cent dernières années, Vincent Cassel est transcendant. Le reste du casting parvient à être à sa hauteur aussi, ce qui était pourtant loin d'être facile. Le scénario est assez fracturé mais réussit à développer les aspects sympathiques et les aspects détestables du personnage. Dommage que la seconde partie ne soit pas à la hauteur de cette première réussie...
Le braquage n'a pas lieu sur l'ecran mais dans votre portefeuille, amis spectateurs ! Mesrine, l'instinct de mort n'est en effet qu'une grosse baudruche vide, sans aucun intérêt. Toute l'action du film (et le scénario) ont été concentrées dans 50 secondes d'une bande annonce effectivement admirable et donc frisant l'escroquerie. Que reste-t-il sur l'écran ? Une histoire mal écrite (les scènes se succèdent sans créer de climat ou de suspense) difficilement crédible malgré le renfort de consultants (certains épisodes sont parfaitement risibles, cf la prison québecoise) et un personnage à peine esquissé, la pauvre Vincent Cassel navigue à vue entre le gangster terrifiant et l'amoureux romantique, il existe donc à peine, on ne peut ni s'identifier ni condamner, on éprouvre rien devant ses gesticulation. Les seconds rôles sont aussi sacrifiés à des caricatures Jean-François Richet était effectivement davantage préocupé par donner une leçon de mise en scène en réalité pitoyable (n'est pas De Palma ou Scorcese qui veut). Le monteur a également du s'absenter car de bons coups de ciseaux auraient fait du bien au rythme d'un film au combien soporifique. On est effaré que les critiques, d'habitude si perspicace soient tombés dans le panneau. La suite, ce sera sans moi...
Consécration pour Richet (bien aidé). Biopic intéressant, sobre et mené par le charismatique Cassel (interprétation excellente), le duo sur Mesrine tient ses promesses.
Quel retour brillant pour le réalisateur JF Richet! Belle implication de Vincent Cassel. L'histoire à fort potentiel est surpassé par ce duo. La partie2 n'est pas aussi intéressante que la première mais il faut voir l'ensemble
Il y a 11 ans, sortait un biopic audacieux sur Jacques Mesrine, en 2 parties, adaptée de son autobiographie. Des récompenses prestigieuses ont accompagné son succès en salles (plus de 2 millions de billets vendus rien qu'en France). Pourtant, je suis passé à côté car l'histoire de Mesrine ne m'a jamais attirée. Je ne savais d'ailleurs pas grand chose hormis les traits les plus grossiers de l'affaire.
C'est donc une plongée dans une histoire désormais un peu ancienne, mais qui a irrigué la culture populaire et criminelle, à laquelle je me suis prêté. Tout en restant sur mes gardes puisque l'autobiographie de Mesrine a peu de chances d'être objective.
J'ai eu tort de passer à côté de ce film. J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans le cinéma américain mais avec un casting composé de grands acteurs français.
"Mesrine - L'instinct de mort" est en effet prenant. Les moyens ont été mis sur la table pour recréer l'ambiance de la fin des années 60 et créer des décors et les remplir d'accessoires avec un sens du détail accru.
L'histoire se déroule et nous tient en haleine, même si nos sentiments à l'égard du personnage principal peuvent être plus qu'ambivalents (c'est peu de le dire). La force de ce film, c'est de ne pas porter de jugement sur l'homme : pas d’hagiographie et pas de réprobation. Le spectateur se fera son idée comme l'annonce dès le départ un panneau informatif.
L'intensité de ce film est due en partie à cette histoire prenante et à la psychologie complexe des personnages ainsi qu'à la réalisation soignée mais surtout et avant tout par le magnétisme de Vincent Cassel. Celui-ci est au sommet de sa carrière : peu de mots sont nécessaires à l'acteur pour passer les émotions et les sentiments de son personnage. Pourtant, quand il ouvre la bouche, il sait aussi jouer le beau parleur grâce à des dialogues ciselés.
L'action brute, l'intensité de jeu, l'histoire passionnante, la mise en scène testostéronnée mais sans tomber dans le "Fast & Furious" et l'ambiance sombre font de "Mesrine - L'instinct de mort" une franche réussite. Je vais vite me lancer dans sa suite !
Ce diptyque sur la vie de Mesrine m'a totalement convaincu. Ces deux films représentent exactement ce que le cinéma fait de mieux et très certainement là où il n'a rien à envier à Hollywood, à savoir le polar. Cette première partie est extrêmement bien rythmé et il se passe constamment quelque chose, de la première à la dernière seconde. Je trouve cette première partie légèrement supérieure à la seconde, essentiellement grâce à un casting plus consistant et plus intéressant (avec surtout Gérard Depardieu, Gilles Lellouche et Cécile de France notamment). Le vie de Mesrine est passionnante avec ses voyages à travers le monde et tout ses coups. Cassel, que je n'apprécie pas particulièrement, est ici excellent.
RICHET est le Jean Pierre MELVILLE du nouveau Millénaire, notre Michael MANN national. Le film est énorme, un monument du polar Français. CASSEL césar 2009 obligatoire. Les acteurs sont parfais, DEPARDIEU compris, si si !! Cécile de France étonnante ! A voir AB-SO-LU-MENT !!!
Pour ce nouveau biopic français à gros budget, on aura compris d'emblée la position de Jean-François Richet et Thomas Langmann : privilégier le grand spectacle. La partie sur l’Algérie (pourtant cruciale dans la construction du célèbre bandit) est expédiée comme un éclair, la profondeur du personnage est totalement absente. On délaisse donc toute psychologie au profit de l'action pure. Le choix est respectable mais ne rend pas le tout davantage intéressant. Mais en réalité, la plus grande déception suscitée par le film viendrait plutôt de Vincent Cassel. Acteur pour lequel j'ai une certaine admiration, dégageant à chaque fois dans ses compositions une énergie et une bestialité démentielle, ce rôle de Jacques Mesrine aurait du être celui de sa consécration. Et bizarrement, il s'agit peu-être de celui qu'on retiendra le moins. Parfois le comédien se fait même presque voler la vedette notamment par Gerard Depardieu que l'on avait plus vu comme ça depuis longtemps. Peut-être est-ce le fait de jouer un personnage réel et d'obéir ainsi à certains codes et mimiques. Bref il s'agit donc d'une interprétation correcte mais nullement transcendante. Tout comme le film. Passable.
Un biopic très psychologique d'un des plus célèbre hors la loi français. Il possède une très bonne galerie d'acteurs reconnus dont leur interprétation sonne tous juste. Vincent Cassel a vraiment trouver le rôle de sa vie.
Enfin un polar français qui n'a rien a envier aux américains . L'histoire tiré de faits réels connus de tous est vraiment palpitante et intéressante . La réalisation de Richet donne toute l'ampleur a cette histoire . Il est aidé dans son projet par des acteurs d'exception et notamment un Vincent Cassel qui trouve l'un de ses meilleurs rôles depuis la haine . Un grand film français qui se donne enfin les moyens de ses ambitions .
Un grand film de gangster porté par un Vincent Cassel meilleur que jamais et réalisé de main de maître par Richet. Du rythme, de l'action, des moments de bravoure, des crimes crapuleux… Mesrine est un personnage qui fascine et qu'on adore détester... Vivement la suite !
Avec ce premier volet de Mesrine (comme plus encore le second), Richet réussit là où Olivier Dahan avait échoué dans la "Mome", en redonnant vie à un des personnages les plus controversés de la deuxième moitié du XXe siècle. Ici, nulle exagération, le récit brut à l'état pur sans éviter le côté sombre de l'homme. Mesrine est cabotin, brute, mais aussi colérique, impulsif, violent et n'hésite pas à donner la mort quand il le faut. Richet ne fait aucune concessions quand Dahan expulsait de son film hommage à Piaf toutes les années de guerre et d'après-guerre... Ici, le réalisateur ne baanit même pas la participation active de Mesrine à la guerre d'Algérie. Les images sont choquantes, parfois difficiles, mais servent toujours le portrait d'un homme hors du commun des mortels. Et que dire de l'interprétation de Vincent Cassel, immense, prenant avec ce rôle une dimension insoupçonnée. Déjà un monument.
Ce film est l'un des films français le plus réussi de toute l'histoire du cinéma français. Ici Jean-François Richet a eu l'intelligence de ne pas faire de ce biopic une apologie du gangster Mesrine et du crime en lui-même. En effet même si au début on peut avoir pitié de lui, ou être attendri, au fur et à mesure de l'évolution du film de la crainte et du dégout nous taraude et ne nous quitte plus, jusqu'à la fin du film. Pour réussir cet effet Richet réalise un film brut de décoffrage, direct. Sa réalisation est dynamique, exploitant au mieux le scénario tant dans les plans que les dialogues. Au milieu de tout ceci, il réussit aussi à créer un film esthétique en tout point avec les retranscriptions de l'époque, et des effets spéciaux très soignés et dosés ( et oui nous aussi nous savons le faire, comme quoi!). En somme il ne tourne pas autour du pot, mais n'en n'oublie pas de faire évoluer son personnage principal. Il faut dire que pour celà il est aidé par un acteur au sommet de son art, Vincent Cassel : habité et transformé, en somme bluffant. On comprend alors mieux l'obtention du césar du meilleur acteur 2009. Alors au milieu de ce florilège de compliments, on peut se demander pourquoi ma note n'est pas maximale ? La réponse à cette question repose sur la fin du film : une fin de première partie en dent de scie. En effet même si elle reste acceptable, une fin de première partie doit donner envie de voir la seconde, doit créer un certain suspense. Or là on a rien de tout celà, et cette envie ne sera finalement palpable que chez les grands fans de films policier, ou les fans de ce diptyque filmographique. Dommage, car à part ce petit bémol, il n'y a rien à enlever à ce film, qui peut tout de même être classé parmi un des classiques français.
Un pari osé qui se transforme en un film excellemment fait, bien scénarisé et interprété avec talent par des comédiens qui excellent tous dans leurs rôles (V. Cassel bien sûr, impressionnant et qui bouffe l'écran mais aussi G. Lellouche, G. Depardieu tout en retenu, C. De France méconnaissable). L'histoire nous montre l'ascension de Mesrine dans le monde de la criminalité, après son retour d'Algérie, dans une France terne. Il aura plusieurs chances de s'en sortir mais le destin le ramènera toujours à ce monde. Homme complexe (sincèrement amoureux de ses femmes, père attentionné mais violent et attiré par le crime), parfaitement rendu par le scénario, l'homme va atterrir au Québec où le phénomène médiatique Mesrine va commencer. Le passage dans la prison du Canada est le meilleur du film, torturé, violent et l'on assiste à la construction psychologique du futur "ennemi public n°1". J-F Richet fait étalage de tout son savoir-faire, élaborant des plans complexes ou encore une fusillade dantesque, morceau de bravoure éprouvant et spectaculaire. Un film dense, réussi, à la reconstitution soignée, jamais ennuyeux et qui tranche avec la production habituelle du polar français. D'autres critiques sur