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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 décembre 2007
Le patatras de l'année. Wong Kar-wai se ridiculise comme un bleu avec cette panouille pas possible sur fond de pâtisserie et de bisous de posters. On se demande bien ce qui a amené le Hong-Kongais à s'embarquer dans ce nanard pour fifilles, d'une ineptie abyssale. L'envie de tourner avec Norah Jones, s'est-il justifié à Cannes (2007), où le film avait fait office d'ouverture. La chanteuse prouve, par sa prestation banale, que ce film décidément n'avait guère de nécessité.
Tout est un peu excessif dans l'histoire et j'ai du mal à y croire ; il manque à mon avis un épisode dans le film, une séquence de plus que les deux qui se situent hors New-York. Un peu trop d'effets "signature du maître". Une bonne interprétation des acteurs non principaux,Norah Jones étant un cran en dessous mais sans être mauvaise.
Vous comptiez aller au restaurant après le film ? Décision compromise à cause de l'indigestion provoquée par My Blueberry night où tout le monde s'empiffre à longueur de scènes, de mets colorés, acidulés...voire écoeurants. L'indigestion est aussi figurée : indigestes toutes ces couleurs mal assorties, indigeste Jude Law et sa mièvrerie à toute épreuve, indigestes ces évocations sexuelles graveleuses et franchement peu recherchées (un coulis blanc coule brusquement entre des morceaux de tarte aux myrtilles). Dès l'entrée en matière, un affreux sentiment d'ennui nous envahit. Aucune accroche, on répète inlassablement les mêmes plans dans ce snack mignonnet où rien ne se passe. Même Rachel Weisz, hurlante et gesticulante, ne parvient pas à nous convaincre et la larme qui coule le long de sa joue sonne aussi faux que toutes les histoires de "vie" auxquelles Norah Jones (plutôt hésitante pour un premier rôle) est confrontée. Là où dans In the mood for love ils amenaient un instant de grâce supplémentaire, les ralentis ici plombent le propos, étirent des scènes déjà plates où les dialogues sont vides. N'oublions pas les plans de routes ou de ciels maintes fois vus et revus, avec la petite musique de circonstance (obligé de piquer un des titres de la B.O de Carnet de Voyage, que l'on ressent presque comme un blasphème à l'égard de l'excellent film de Walter Salles) et qui peinent à suggérer une émotion. Bref à part une photo "jolie" par moment, le film est plat, mièvre, sans intérêt et on se tortille sur son siège tant on a hâte qu'elle retourne embrasser son niais de barman paumé, de la tarte étalée sur les lèvres, aussi saoulée que nous le sommes par Wong Kar Wai, avachie sur le zinc dans une position aussi superficielle que le reste du film.
"WKW se rétame comme un bleu" disait une critique et c'est avec regret que je me dois de la suivre.
je suis encore sous le charme ... cette douceur, ces regards, ces silences... la bande originale aussi... Cat Power je crois.... un film vrai, qui prend le temps, n'est jamais ennuyeux; j'ai adoré, vraiment ; allez y et partagez vos impressions !!!
TROP SUCREE LA TARTE. WKW s'éloigne de son pays et son cinéma s'en ressent. Inégal avec des seconds rôles ininteressant, cette oeuvre mineure et inégale dans la carriere passionnante de WKW déroute et déçoit.
Ce road-movie du maître d'Hong Kong est une réussite. Beaucoup craigne - ou redoute encore - une histoire sans profondeur, une esthétique américanisé et des acteurs trop fades. C'est ce tromper, là où les précédents film de Wong Kar Waï étaient très philosophiques, la simplicité étonnante de "My Blueberry nights" ne dessert en rien l'art du metteur en scène, au contraire, en ressort un lyrisme, une poésie, une esthétique envoûtante comme jamais auparavant... La langue anglaise se marie parfaitement à l'univers du réalisateur grâce surtout à une interprétation juste et sincère des acteurs principaux. C'est dans les virages de carrière qu'on reconnaît les plus grands réalisateurs... en voici un parfait exemple.
Alors voilà, j'ai vu le film le 4 décembre, mais j'avais oublié de rédiger ma critique... Un comble car c'est l'un de mes coups de coeur pour cette année 2007. J'ai tout simplement été transporté par ce film, tout y est, une mise en scène magistrale, la B.O envoutante, les acteurs sonnent juste et sonnent vrai, la partie road movie est très sympa, une ode à la vie et à l'amour, sans mièvrerie ou cliché. On en ressort sur un petit nuage violet, couleur myrtille, sans indigestion... Parfait!
Mon premier film de Wong Kar Wai. Je m'attendais à un film d'amour sans fond. Je suis tombé sur un joyau cinématographique. Pourquoi ce film est sublime? Tout simplement par, son histoire, ses plans, ses acteurs,... C'est évident, tout est juste, rien ne sonne faux. On est comme ébouli, émerveillé par ce conte des temps moderne. Pour un peu que l'on est de la sensiblité, ce film est enivrant. En bref, un des plus beaux films d'amour que j'ai vu.
In The Mood For Love etait exellent et vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai été fasciné par 2046 . Mais ce nouvel opus de Wong Kar Waï se résume par ce mot : déception . Un scénario complètement bancal ( le fameux road movie à l'américaine ) , des personnages artificiels , vide de sens . On sait la méthode de travail du réalisateur (sans scénario , improvisation ) , mais ce qui fonctionnait à merveille avant est complètement raté ici . Les dialogues sont souvent niais , et les différents passages très inégaux . La sauce ne prend que sur quelques moments , avant de très vite retomber . Reste néanmoins la mise en scène du Maitre qui , si elle est loin d'aller aussi loin qu'un 2046 , reste très réussie et donne au film une beauté formelle irréfutable . Le réalisateur varie les plans avec audace , originalité et souvent de façon poétique (la scène du baiser deviendra peut être culte ...) . Mais jamais la beauté des images ne parvien a faire oublier l'histoire . Norah Jones , exceptionelle chanteuse , se révèle bien maladroite pour ses débuts sur grand écran . Jude Law se débrouille bien sans jamais transcender . Rachel Weisz est exellente et incarne son personnage avec justesse et splendeur . Mais celle qui vole la vedette à tout le monde , c'est bien sûr l'exceptionelle Natalie Portman . Dans son rôle de joueuse invétérée et légèrement vulgaire , elle est réellement époustouflante et permet alors au film d'avoir des allures de grandes réussite ! Dommage donc qu'on ne puisse la voir plus souvent ... car dans l'ensemble le premier film de Wong Kar Waï dans la langue de Shakespeare est une déception , surtout a cause de son scénario brouillon et banal . J'espère retrouver au plus vite le vrai Wong Kar Waï , celui qui est capable de livrer des chefs d'oeuvres incontestables !
Un pur moment de bonheur ! Un film à la française tout en delicatesse porté par des acteurs magnifiques . Beaucoup de tendresse dans cette histoire par ailleurs trés simple mais qui touche au coeur . J.Law est excellent ,touchant et drole à la fois !
Wong Kar-Wai signe un film plus gai et léger que les précédents, emprunt d’une élégante sensualité, emblématique de son oeuvre, qui se dégage à travers les couleurs lumineuses et douces que j'ai envie de qualifier de "sucrées", le rythme nonchalant, les plans habilement étudiés (le baiser, la vue à travers le store d’un café, les tartes aux myrtilles …), et la musique avec notamment « The Greatest » de Cat Power et l’arrangement du thème principal d’ « In the Mood for Love » qui surprend mais colle parfaitement au film dans sa version américanisée. On passe un merveilleux moment à se laisser bercer par ce road-movie sentimental très esthétique, peuplé de personnages solitaires, touchants, joliment esquissés et interprétés avec justesse. C’est un beau film, optimiste, bien qu’il ne soit pas selon moi le meilleur de Wong Kar-Wai.
C'est la premiere fois que j'ai voulu partir du film avant la fin! Ce film est plat à souhait, on attend de rentrer dans l'univers,pendant 1h30, et puis finallement le generique arrive. (Ouff!) Le film se veut etre different de tout ce qui se fait, mais ca prend une direction tel qu'on ne peut suivre, si il y avait quelque chose à suivre...
Mais où est donc passé le génie de In The Mood For Love? Car nous en sommes désormais bien loin. Wong Kar Waï est passé ici aux mains des américains. Peut-être trop d'enseignes ou de couleur trash et flashy qui surplombent ce film. Mystère. Tout au long du récit on a l'impression de dériver petit à petit de l'histoire d'origine jusqu'à se noyer dans un océan à moitié flou. Dommage. Mais les bonnes idées de Wong Kar Waï sont toujours là et je pense au bocal à clés, à ce baiser fabuleux et à la rencontre avec Natalie Portman qui interprète une garce bourgeoise sensationnelle. Je pense aussi à ce cliché où le personnage de Rachel Weisz est dans sa voiture en portant ses grosses lunettes fashion: tout simplement magnifique. Norah Jones est particulièrement attachante mais son jeu manque parfois de naturel. Quand à Jude Law il ne lui faut pas de rôles trop intello à mon goût. Assez déçue de ce long métrage qui m'a pourtant longtemps fait rêver durant le festival de Cannes et dont j'attendais avec impatience la sortie en salle. Rendez-vous manqué. Une prochaine fois sûrement.
Ce film n'est qu'une avalanche sans fin de clichés ridicules. Je n'ai jamais vu ça ! Il y a des personnes qui sont sorti avant la fin, alors que pourtant on était pas beaucoup dans la salle. Moi j'ai tenu jusqu'au bout, mais l'apparition du générique finale a sonné comme une délivrance ! En un mot : PATHETIQUE