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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 octobre 2008
My blueberry nights est un petit bijou à l'état pur. On retrouve du grand Wong Kar-wai : une tarte au myrtilles, des autoroutes, un café, un poker...Tellement de scènes magiques qui reste gravé dans l'esprit à l'image de son plus grand succès (in the mood for love). Pour sa première fois en tant que réalisateur à l'étranger, c'est une réussite : les personnages sont attachants, convaincants mais avec un tel casting, on s'attendait forçément à çe résultat! Bravo surtout a Norah Jones qui prouve ici ses qualités évidentes en tant qu'actrice : elle réunit glamour, charme indien, simplicité... Pour faire court, un film à ne pas rater.
Réutilisant ses magnifiques effets de ralentis, les superbes musiques langoureuses et la photographie étincelante qui firent de In the mood for love une référence formelle et un succès commercial retentissant, Wong Kar-Wai signe une nouvelle histoire teintée de romantisme mais cette fois pour le compte de studios hollywoodiens. Sans doute est-ce d’ailleurs pour ça que les relations entre les personnages sont cette fois bien moins marquées : Le public américain étant en effet, à la différence du public asiatique, bien plus demandeur de glamour que de non-dits amoureux. Au centre de son excellent casting, incluant des stars comme Jude Law, Rachel Weisz ou Nathalie Portman, la véritable surprise vient de la douce Norah Jones qui s’avère aussi émouvante en tant qu’actrice qu’en tant que chanteuse.
Belle histoire. Bons acteurs. Par contre, l'usage d'images ralenties sous une mélodie jazzy à outrance et surtout à des moments complètement aléatoires énerve assez rapidement. Une envie de rendre le film plus poétique ou mélancolique de la part du réalisateur? En ce qui me concerne, cela ne marche pas et gâche même le film. Très vite agacé, seule l'histoire avec Reese Whiterspoon redresse la barre pour un final en effet poétique.
Un très bon road-movie qui nous fait rencontrer une jolie palette de personnages attachants, pendant que Norah Jones se découvre et que Jude Law l'attend patiemment au comptoir. A voir. Peut être même à revoir dans quelques temps !!!
Un road movie impressionniste, qui cotoie le kistch et tutoie le sublime! un scénario sans originalité majeure compensé par la meastria de la mise en scène. celle ci, poètique et esthètique à souhait rappelle les délires visuels des peintres impréssionnistes sans altérer le fond de l'oeuvre de Wong Kar Wai.
Grosse déception, malgré un beau casting, on s'ennuie pendant toute la durée du film. L'histoire est insipide et la réalisation ne relève pas le niveau: le réalisateur abuse de lègers ralentis, d'ambiances colorés, feutrées irréelles. Un film raté.
J'ai beaucoup aimé la poésie qui se dégage de l'ensemble du film. Les bars comme lieux de rencontre et destins croisés, c'est classique mais toujours efficace ... et tellement vrai !
L histoire d' une rupture douloureuse, Elizabeth ( norah jones moyenne ) se lance dans un periple à travers l Amérique. Elle se lie d amitié avec des personnages dont les plus interresants sont ceux porter par Jude law remarquable et comme a son habitude Nathalie portman exceptionelle ! Dommage que le film manque par moments de profondeur...
Le film le plus lent a voir malgré ses 90 minutes. Il aurait pu durer une quinzaine de minutes et on aurait fait le tour. C'est l'histoire de gens n'ayant pas de vie, tout simplement un NAVET!
Wong Kar Waï a toujours été un esthète de la photographie, il le prouve une fois de plus ici en sachant s'entourer du fabuleux Darius Kondji. Ce film nocturne la plupart du temps, fait la part belle à l'un des sujets les plus éprouvés. L'amour et le manque addictif qu'il laisse en s'évanouissant subitement. Comment faire table rase du passé, aller de l'avant, sans pour autant oublier ce qui a pourtant contribué à nous construire avant de nous détruire ? Le metteur en scène choisit d'illustrer cette quête par l'intermédiaire de plusieurs rencontres que va faire une jeune serveuse en reconstruction affective. Le film illustre alors son propos par des situations urbaines, accoudés à des comptoirs enfumés, éclairés par les seuls néons de la nuit. Un univers de Blues dans lequel il va tirer toute son inspiration. Norah Jones ou l'apparition de Chan Marshall, sont là comme des hommages à celles, qui aujourd'hui savent mieux que quiconque exorciser ce manque affectif par le blues. Portés par un casting parfait, ce film ne plaira pas à tout le monde. Comme ces complaintes tristes qui chante le désespoir de l'amour, beaucoup pourront le trouver niais, "déjà vu", trop lent. Mais ce n'est que l'illustration la plus fidèle du sentiment le plus universel qui lie l'humanité. Forcément cela peut déranger.
Soit l'on aime soit l'on deteste. Personnellement, malgré un rythme parfois, j'ai rééllement apprécié cette histoire de destins croisés aux protagonistes emplis de solitude. Une grande émotion ressort de ce film à la BO exceptionnelle et à l'image splendide.