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Anaxagore
125 abonnés
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0,5
Publiée le 24 octobre 2008
Je n'ai jamais pris Wong Kar Wai trop au sérieux et «My Blueberry Nights» (2007) vient me conforter dans mon impression initiale. Déjà «In the Mood for Love» m'avait paru suspect, tant le tintement sinistre du tiroir-caisse se laissait entendre à chaque plan. Mais le dernier film du réalisateur de Hong-Kong dépasse toutes les bornes! Il ne s'agit plus que d'une bluette sirupeuse aux couleurs fluo douteuses et à l'esthétique de spot publicitaire parfaitement formatée pour les besoins du marché. Un certain cinéma asiatique est hélas sur le point d'être vampirisé par le démon du fric et Wong Kar Wai en est le représentant parfait. Très doué techniquement, il n'a à peu près rien à dire. Le sens du marketing se substituant à la densité du message, l'édifice finit par s'enliser pour un naufrage qui était hélas par trop prévisible! Navrant!
Mouais, ça se regarde... Mais c'est loin d'être le meilleur Wong Kar Kwai! On reconnait la mise en scène et les petits trucs du réalisateur ce qui est le principal atout du film avec évidemment la première apparition de Norah Jones au cinoche (pas si mauvaise, elle s'en sort pas trop mal) . Une love story pas des plus passionnantes mais qui se tient et se suit plutôt facilement grâce notamment aux rôles secondaires tenus par des acteurs assez connus (Natalie Portman et rachel Weisz notamment) qui relance l'intérêt du truc mais bon l'ensemble est qd même loin d'être mémorable.... Devrait vite se faire oublier ce WKK... On va dire que c'est l'exception qui confirme la règle!
Commençons pas les défauts de ce film: un scénario décousu, certaines longueurs mal appropriées, trop de silences qui brisent le rythme et qui rendent les scènes ennuyeuses et une fin sans suprise. Cependant, c'est frais, plaisant, le casting est magnifiques, les décors sublimes et Norah Jones est étonnante. Bon!!
Avec "My Blueberry nights", Wong Kar-Wai revient à ses premières amours et à la romance amoureuse. Et avec quelle justesse de ton. Certes, l'histoire est en deça de la tension de "In the Mood for love", mais le film demeure une fois encore un brillant exercice de style pour un réalisateur peu avare de ralenti, de plans volés et d'images survolées. Dans ce tourbillon d'images, le couple Jude Law/Norah Jones s'entend comme larrons en foire et plonge le spectateur dans un état de bonheur mélancolique. Quel plaisir !
Un road-movie magnifique, avec des passages plus intéressants que d'autres. Autant celui avec Rachel Weisz, débordant de passion malheureusement pas réciproque, est un passage qui m'a marqué. Autant celui avec Natalie Portman m'a ennuyé, car je n'ai pas adhéré au personnage. La photographie est magnifique et l'histoire est intéressante. J'ai même réussi à bien aimer Norah Jones (dont je déteste la musique), qui, sans être éblouissante, insuffle à son personnage de la fraîcheur et du calme.
Vous avez déjà rêvé de voir Natalie Portman et Norah Jones dans le même lit ? Non bien sûr, c'est au-delà de toute imagination. Et pourtant, "My blueberry nights" nous convie à admirer ce spectacle mignon tout plein. Cependant, calmez-vous ! Cette scène alléchante que je vous décris est juste un très beau moment d'amitié que nous font vivre ces actrices magnifiques en vadrouille sur les routes longues et désertes de cette Amérique que l'on aime tant. Et par bonheur, c'est toute cette oeuvre douce-amère de Wong Kar-Wai qui est un beau moment de plaisir. Bon, c'est peut-être un peu trop policé, et les fans historiques du cinéaste hong-kongais lui en voudront sûrement à mort d'avoir dilué son esprit poétique dans un film finalement moins ambitieux qu'à l'accoutumée. Mais j'ai beaucoup aimé et seul cela compte pour moi. D'autant que l'interprète de "Sunrise" pour qui j'ai une tendresse et une admiration particulières, bien que je ne connaisse pas vraiment son répertoire, fait une prestation remarquable et semble être tout à fait à l'aise dans ses nouveaux habits de comédienne. Norah Jones, un très joli lever de soleil cinématographique.
Wong-Kar Waï est un cinéaste du contemplatif. Que ce soit dans "In the Mood for Love", dans "Les Anges Déchus" ou encore dans "My Blueberry Nights", il s'attache au fait de vouloir prendre son temps pour décrire une ambiance, un sentiment, uen présence. Parallèlement, si certains avaient pour opinion tranchée de trouver les films du réalisateur un peu trop long et donc légèrement ennuyeux, sachez que son nouveau film l'est beaucoup moins que les autres ! "My Blueberry Nights" fait peur à première vue. Pas que Jude Law ou Nathalie Portman soient mauvais acteur mais la particularité du réalisateur et son talent n'avaient démontré jusqu'à présent que dans un cadre asiatique porté par des acteurs asiatiques, et reconnaissons, que, sans vouloir passer pour un raciste, ces quelques paramètres donnaient à ses films une dimension toute particulière. Et bien, si l'esthétique du film est bien différente ici, il ne faut pas en être effrayé ! En effet, Waï confirme snt immense talent en adaptant sa soif de beauté et de contemplation aux paysages américains. Ralentis, musiques ultra-sensuelles, couchés de soleil rasant, pénombre d'un bar, le film est travaillé de bout en bout et nous offre plusieurs plans d'une beauté subjugante. on retiendra ainsi de cette petite perle de romantisme et de vérité sur les relations entre humains, notamment, le plan sur la glace coulant dans la tarte aux myrtilles, inouï. Wong-Kar Waï nout fait aimer les fruits, Jude Law, la musique, l'amour, les ralentis, et le cinéma. Et c'est pas donné à tout le monde !
Un casting prestigieux ,des melodies envoutantes et un aspect visuel chatoyant ,voila une somme de qualités que l'on ne rencontre pas tous les jours ,le hic a propos de votre film Mr Kar-Wai ,c'est qu'il manque 2 ou 3 ingredients ,oh ne vous inquieté pas 3 fois rien : juste un SCENARIO et un minimum de RYTHME !!! Non serieux ,c'est bien joli de laisser tourner votre camera devant de grands comediens parmi lesquels la belle Jones nous demontre qu'elle n'est pas qu'une voix ,mais on les sent souvent livrés a eux meme ,perdus dans cet univers esthetiquement brillant certes mais ou il est difficile de trouver un immense interet aux histoires de leur personnages.L'ensemble resonne d'une maniere bien trop artificielle ,en fait on se fout un peu de ce qui arrive a ce patron de bar ,a cette serveuse ,au flic alcoolo ,a son ex-femme ou a cette joueuse de poker ,les mievres dialogues et la lenteur des evenements n'aident pas ,reste les points positifs evoqués au tout debut ,c'est deja ca !!!
Pour son premier film anglophone, Wong Kar Wai se paye le luxe de réunir Jude Law, Natalie Portman et Rachel Weisz à l'écran et de faire débuter devant sa caméra la chanteuse jazzy Norah Jones. Mais tout ça n'est guère concluant.
Il s'essaie au road-movie américain et multiplie les effets de cadrage et travellings faussement inspirés, le tout saupoudré de couleurs saturées cherchant à combler un manque criant de profondeur. Le scénario baclé sonne d'ailleurs tristement creux. Les personnages n'ayant pas été très approfondis, leurs acteurs se contentent d'une performance aussi superficielle que le film dans lequel ils jouent. Au sommet de cet iceberg, une Natalie Portman lisse et presque ridicule qui ne fait de toute façon plus grand chose de bien depuis un moment.
On retiendra donc les débuts intéressants de Norah Jones et son petit sourire craquant, une bande son fort agréable (avec la récurrente chanson "the greatest" de Cat Power) et quelques petites scènes réussies ça et là, notamment grace au personnage de David Stratham.
Une carte postale convenue et prévisible, tout comme l'issue de ce film inachevé et superficiel. Tout bon à passer une heure et demie ailleurs que devant une mauvaise emission.
Wong Kar-Wai aux Etats-unis, c’est évidemment très excitant et malgré les avis négatifs des critiques professionnels, on y va avec beaucoup d’espoir, avec un besoin de poésie et d’expression de la mélancolie au pays de la performance et de l’efficacité. Les espérances s’évanouissent tellement vite… Il semble que Wong Kar-Wai a perdu complètement sa créativité. Son film est affublé d’un scénario explicatif, inintéressant, à peine émouvant. Étonnamment, la mise en scène s’attache plus à la mise en valeur des dialogues qu’aux ambiances. Les mouvements de caméra, les costumes (au fait, quels costumes ?), les couleurs, les décors sont fades, avec juste une légère dose d’élégance, à mille lieux des splendeurs fascinantes d’in the mood for love, qui, avec dix fois moins de mots, en disait cent fois plus sur l’amour, le manque et l’absence. Les raisons de cette banalisation sont peut-être à chercher dans le choix des musiques, Norah Jones, c’est assez joli, c’est même assez agréable, mais ça manque de consistance… Mais plus encore que dans la décoration sonore, c’est dans l’absence des corps que le film pêche le plus. Les visages des acteurs (très beaux, d’accord) sont omniprésents, au détriment du ballet des jambes, du balancement des hanches, de l’hypnotique chorégraphie des courbes auxquels le cinéaste de Hong Kong nous avait habitués, et qui n’ont probablement pas leur place au pays de la pudibonderie…
Généralement, j'aime beaucoup Wong Kar-Waï. Même si son dixième film n'est pas sa plus belle oeuvre, il est très bien filmé et les acteurs sont tous très bon ( Norah Jones m'a surpris pour son premier rôle au cinéma ). La photographie de Darius Khondji est parfois criarde, mais certaines images respirent la grâce. My Blueberry Nights évoque Chungking Express, chef d'oeuvre avec lequel il a de nombreux points communs : les petits rituels du quotidien, les amours contrariés des personnages, l'intrigue se déroule dans un café, etc...J'avoue avoir eu des préjugés avant d'aller le voir ( la bande annonce m'avait semblé insignifiante ), et je n'ai pas été déçu. Alors oui Wong Kar-Waï fait du Wong Kar-Waï, mais c'est une nouvelle fois un plaisir pour les sens ( le thème repris d'In The Mood for Love est magnifique ). Pour finir, je dirai que je ne trouve pas que ce film ressemble à une carte postale, mais plutôt à la carte de visite d'un cinéaste génial explorant de nouvelles terres. Le passage de Wong Kar-Waï aux Etats-Unis est réussi.
Le film de Wong kar-wai est plutôt une bonne surprise malgré la mauvaise presse qui a été fait autour, certes le scénario est très épuré et on est pas loin par moment d'un film de Wim Wenders,Norah Jones est radieuse mais ne s'impose pas vraiment, Jude Law n'est pas assez présent mais reste toujours aussi charisamtique, Nathalie Portamn est parfaite mais dans un second rôle assez superficiel,le film est un road movie à la fois grave et léger, une bluette onirique très joli esthétiquement, faut_il encore rentrer dans cet univers si sobre et être toucher par les histoires sentimentales des uns et des autres; c'est certes un peu naif, un peu trop à l'eau de rose mais le charme opère et l'ensemble doux et délicat servi par une esthétique fluide et colorée réussit même à nous émouvoir, un beau film d'amour simple mais pas simpliste.
Belle histoire. Bons acteurs. Par contre, l'usage d'images ralenties sous une mélodie jazzy à outrance et surtout à des moments complètement aléatoires énerve assez rapidement. Une envie de rendre le film plus poétique ou mélancolique de la part du réalisateur? En ce qui me concerne, cela ne marche pas et gâche même le film. Très vite agacé, seule l'histoire avec Reese Whiterspoon redresse la barre pour un final en effet poétique.