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betty63
21 abonnés
428 critiques
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5,0
Publiée le 31 août 2011
J'ai adoré ! Enfin un film qui me réconcilie avec le cinéma de WKW ! Enfin des sentiments qui s'expriment, des personnages qui se cherchent et se le font savoir. Une quête de soi et de l'autre magnifiquement filmée avec, comme toujours, un fonds musical adapté. J'aime les road movies et celui-ci m'a séduit totalement. Merci !
"My Blueberry nights" est malheureusement un film raté, on espère chaque minute que ça va démarrer, que le charme va opérer, que quelquechose va nous surprendre.... mais le film devient vite ennuyeux et traine sans véritable histoire. Une grosse déception.
Faire un film de pseudo-réflexion ne doit pas dispenser tout réalisateur d'écrire un scénario. C'est hélas ce qui manque à ce bizarre objet cinématographique, sorte de comédie romantique pour intellos, où personne sauf peut-être Jude Law ne surnage. On s'ennuie ferme devant 1h30 de parlotte vaine, de ralentis inutiles et d'effets de style prétentieux, attendant avec impatience la fin du film. Les dialogues pseudo-philosophiques renforcent l'agacement du spectateur le plus patient. Reste une BO superbe, et une façon de filmer somme toute assez réussie et qui mérite un tant soit peu l'intérêt. Une déception, donc.
Maître de la romance qui pense, Wong Kar-Waï retrouve ici le genre qu'il affectionne, mais pour la première fois 'à l'américaine'. Toujours accompagné de ces couleurs saturées qui ont fait le charme de son cinéma, de ces effets clinquants et fabriqués, "My blueberry nights" trouve cette fois un vrai point de plaisir à cette direction guignolesque. Si l'on détestait le maniérisme intellectuel de "2046", mais que l'on s'avouait sidérés par la poésie de "In the mood for love", le cinéaste hong-kongais revient cette fois avec un drame romantique bien plus léger, moins complexe, mais qui ravive les grands plaisirs d'un cinéma de style, berçé par les effets du cinéma muet et l'esthétique conceptuelle. En découle une formidable mélancolie, mi-triste mi-souriante, tenant d'un bout à l'autre le métrage sous ses personnages désabusés. La troupe d'acteurs est superbe, de la fragile Norah Jones à la savoureuse Rachel Weisz, du nostalgique David Strathairn (sous un faux-air de Buster Keaton) au délicat Jude Law. Sans oublier la saveur d'une Natalie Portman fruitée. Tous ces êtres en quête de sens trouvent une véritable pointe d'incarnation sous la caméra du virtuose cinéaste. Osé, le film en rebutera plus d'un (overdose de ralentis saccadés, brillance à saturation des lumières...), mais au final, malgré sa grande originalité qui l'écarte rapidement de toute romance hollywoodienne, "My blueberry nights" n'est qu'une histoire d'amour entre comédiens. Toute la crédibilité passe par la réalisation hallucinogène, créant un étonnant charme, une atmosphère hors de l'espace-temps et au-delà des sens, une magie qui respire la création du 'vrai'. Et grâce aussi à la B.O. recelant mille trésors, que quelques dialogues affligeants viennent gâcher. Malgré des longueurs, rien n'est enlevé à cette magie à la saveur infinie : la dose de ressenti auquel ce cinéma invite impressionne, de rigueur, de cohérence et surtout de liberté. Avec sensualité et mystère, sans déroulement particulièrement éto
Trois étoiles pour une ambiance, véritable signature de Wong Kar Wai, qui signe ici son premier Opus tourné aux USA, mais toujours financé par Hong Kong et la France (via Studio Canal). La lumière de Khonji est sublime, les musiques (notamment de Cat Power) sont envoutantes, tout le visuel du film traduit un travail soigné, au service de l'histoire.. Mais c'est là qu'il y a un hic. Le scénario est trop léger, irrégulier... Certains passages sont tous simplement parfaits, mais d'autres frisent l'ennui... Norah et Jude sont dans le ton, mention spéciale à Rachel pour son personnage... Alors, voilà un beau moment, mais qui parait un peu brouillon parfois...
Un excellent road movie! autour d'une norah jones inspirée et d'une délicieuse (du moins elle a l'air) tarte à la myrtille, une pléiade de second r^le tous plus zclatants les uns que les autres. dommage, cependant que jude law ne soit pas plus présent, son rôle étant, je trouve un cran au-dessu des autres par rapport à norah. et la scène du baiser est la hauteur de sa réputation, très bien orchestrée!
Road trip romantique, le dernier won XXXXXXX nous fait decouvrir le voyage d’une jeune fille un peu paumée. Servie par un tres bon casting, cette aventure est romantique, depaysante sans etre trop gnangnan. La musique est bonne egalement. Un tres bon divertissement.
juste magnifique. à mi chemin entre le road movie et le huit clos. très peu de personnages, mais au moins peut on mieux s'y attacher. A part peut être l'héroïne, qu'interprète la chanteuse Nora Jones. Contrairement à ce que j'ai lu, je ne l'ai pas trouvée mauvaise actice, bien au contraire.....Puis, Natalie portman a fait son entrée...et la, Nora Jones elle existait plus . Je veux dire, Portman crève l'écran, en un regard on retrouve l'actrice et l'apprentie.(remarque complètement hors sujet: Natalie Portman est magnifique en blonde!) un drame bien présenté qui traite en gros de la nature humaine, de ce que l'on est près à faire par amour ou à cause d'une peine de coeur. Une preuve de courage, une preuve d'amour... beaucoup de chose en fait. ça m'a donné envie de voir le premier film du réalisateur (je veux pas écorcher son nom) in the mood for love mon bémol: j'aurais vraiment aimé le voir en VO
Où un auteur qui fit de bons films -Chungking express, happy together- et plus encore - in the mood for love- en vient à se caricaturer complètement! Ce film est désastreux à tous les points de vue, maniéré, esthétisant, pathétique... Désolant.
Tout est un peu excessif dans l'histoire et j'ai du mal à y croire ; il manque à mon avis un épisode dans le film, une séquence de plus que les deux qui se situent hors New-York. Un peu trop d'effets "signature du maître". Une bonne interprétation des acteurs non principaux,Norah Jones étant un cran en dessous mais sans être mauvaise.
Je m'y suis pris à plusieurs reprises pour voir ce film comme si j'avais peur d'être déçu de la "délocalisation" d'un de mes réalisateurs préférés aux Etats-Unis. Le résultat est que j'avais à moitié raison. WKW filme toujours aussi bien, le film est traversé de très beau moment (avec Nathalie Portman par exemple) mais le tout reste un peu factice, trop aseptisé. En partant aux USA, WKW a laissé l'émotion et du coup son remarquable savoir faire est trop présent à l'écran;
Tout d'abord, ce film est magnifique de part la qualité de la photographie, chaque image pourrai être un tableau tellement c'est soigné, l'utilisation de la lumière est juste parfaite.
Mais voilà le film comporte quelques longueurs, surtout au début j'aime autant vous dire qu'il ne faut pas avoir envie d'action et éviter de boire deux redbul avant que le film commence parce que vous ne tiendrez pas.
Une fois passé le premier quart d'heure, on se laisse séduire par le charme de Norah Jones et par tous ces plans poétiques, mais ca s'arrête la, dommage.
La première depuis...je ne sais plus, que je part d'un film avant la fin. C'est dire la grandeur emotionnel inexistante de My Blueberry Nights. Dès les premières secondes l'on ne peu adhéré a un univers une ambiance inexistante et totalemnt futile. C'est vraiment raté. En tout cas l'on est sur de deux choses: Nora Johnes n'est pas une comédienne. Et Natalie Portman est la plus grande actrice du cinéma d'aujourd'hui.
On aurait pu croire que l’art et la sensibilité de Wong Kar-Wai, le réalisateur de “In the Mood for Love”, ne se prêteraient pas à une transposition occidentale. Erreur, il nous prouve ici toute l’universalité de son savoir faire. Chronique douce-amère, son nouveau film est une galerie de portraits tous plus attachants les uns que les autres. Quête d’identité, d’amour et de partage, tous les sentiments souvent enfouis dans les aléas de la vie ressortent avec sensibilité et intelligence, avec une économie de moyens qui purifie la narration. En prime la découverte d’une nouvelle actrice de talent, Norah Jones, la célébrissime chanteuse de jazz. À déguster d’urgence et sans retenue.