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aaber
31 abonnés
376 critiques
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2,5
Publiée le 25 août 2007
Un peu trop calculé, un peu trop maniéré ! Pourtant le film se laisse regarder sans déplaisir, malgré des stéréotypes trop marqués, des situations téléphonées, c'est tout de même enjoué, merci aux principaux protagonistes, c'est plutôt drôle, mais ça ne restera pas dans les annales, sauf si Delpy, par la suite, devient une autre Allen ! L'haleine de l'alien Allen, Joyce ?
Julie Delpy être notre Woody Allen au féminin et elle s'en sort plutôt bien. Les dialogues sont percutants et efficaces même si parfois la grossièreté passe au vulgaire... Mais je connais des gens pas plus fins alors... Adam Goldberg est génialissime et prouve qu'un premier rôle peut lui être donné. Les 4 étoiles ne sont pas loin mais il y a 2 bémols : l'arrestation pour le vol du sac, qu'est-ce que ça fait là ?! Rien àa voir avec le film, ni avec l'histoire, pas constructif pour le déroulement, bref inutile ! Et la scène de l'ex pédophile dans le resto ?!... Idem, à croire que Julie Delpy était en panne d'inspiration pour pousser jusqu'au bout sa petite morale... oui on sait c'est pas bien, mais là encore qu'est-ce que ça bonne au bout du compte pour le film ... Rien ! 2 gros défauts qui m'ont trop déçus, qui ont transformés un superbe film en un sous-woody... A voir pour la première heure quasi parfaite.
La salle des Collections du Forum des Images regorge de films très intéressants comme ce Two Days in Paris.
Mon interêt pour Two Days in Paris ne fut pas vain, le film étant plutôt bon. Julie Delpy y décide d’étudier les mœurs françaises sous forme d’une comédie burlesque où tout Français est vulgaire, sans gêne et surtout insupportable. Le film marche bien pendant une bonne heure, le duo Delpy-Goldberg fonctionnant du tonnerre, démontrant que si l’acteur Américain avait reçu plus de rôles, il serait connu comme un des tous meilleurs seconds rôles du cinéma actuel. Mais quand les deux protagonistes se séparent, le film coule un peu, les autres personnages étant assez insupportables.
Rythmé pendant une heure et quart, le film laisse une impression désagréable à la fin, d’avoir trop voulu en faire. Les parents de Julie Delpy, par exemple, sont en trop, le film devient répétitif. Une demi-heure et Daniel Brühl en moins n’auraient pas été de trop.
On ne peut qu’aimer la personnalité de Julie Delpy, actrice, scénariste à ses heures, et ses premiers pas dans la réalisation semblaient évidents à un moment ou un autre. Mieux aurait valu un autre ! Avec son « Two days in Paris », elle s’essaie à la comédie satirico-sentimentale tendance comédie boboesque à la française qui zieute du côté Woody Allen. Le tout donnant une œuvre stérile, déconstruite, soûlante et filmée à l’emporte pièce, ses balayages de caméras provoquent trop souvent la nausée. Cette compilation des clichés véhiculés sur les français et les américains est pour le moins indigeste. L’art de la caricature réussie est de savoir pondérer et cibler, non mépriser. Ainsi, tous les personnages sont hystériques, vulgaires et dégagent une antipathie qui vient peser lourdement sur un premier film qui est à la limite du supportable.
On est pris dès le début et jusqu’au final - faussement convenu - par le rythme de ce film plein d’imagination et d’originalité. C’est inventif, tonique, bien filmé, bien joué (avec une contribution familiale du meilleur aloi), et ça tient avec bonheur (à l’image du couple central) à la fois du cinéma « intello à la française » et du cinéma américain tendance « new-yorkaise branchée ». Il paraît que Julie Delpy est prétentieuse... C’est possible mais ce défaut est nettement plus supportable lorsqu’il voisine avec le talent… Nous suivrons donc avec intérêt le prochain film de la demoiselle...
Mon dieu, je me disais bien que le titre 2 Days in New-York me disait quelque chose : même réalisatrice que pour 2 Days in Paris. Ce film est, de loin, la plus grosse bouse que j'ai pu voir en 2011. Et quand je dis bouse, je suis plus gentil que vache.
Pour vous dire à quel point ce film est pénible, lourd, et même humiliant à regarder pour tout amateur de cinéma qui se respecte, je me permet de faire une comparaison assez flagrante de l'atrocité visuelle et auditive que dégage cette abomination. S'il me restait une heure à vivre, je regarderais 2 Days in Paris parce qu'en le regardant, j'ai l'impression que ce moment dure une éternité.
Regardez simplement la "bande annonce", arrêtez vous là, vous avez vu le seul passage où mes muscles du visage se sont contractés. Le film n'a aucun but, il ne se passe rien, on dirait un film de Sam Mendes. En regardant la bande annonce de 2 Days in NY, je sens que ça va être du pareil au même.
A éviter absolument. Désolé Julie Delpy, je n'ai rien contre toi personnellement mais j'ai tendance à m'acharner sur les deux-trois mauvais films que je vois chaque année (et pourtant je regarde beaucoup de long-métrages !)
Dans la lignée de Before Sunset, 2 Days In Paris de l’attachante Julie Delpy est un film à découvrir sans plus attendre dans lequel cette désormais talentueuse cinéaste y glisse toute sa sensibilité. A la fois légère et émouvante, cette petite comédie sans prétentions réussit à nous offrir des séquences hilarantes et d’autres beaucoup plus intimes (Julie Delpy est allé jusqu’à engager des proches pour le film) pour finir en un fabuleux discours sur l’Amour d’une justesse redoutable. Cela dit, et même si le couple formé par Adam Goldberg et Julie Delpy est absolument parfait, 2 Days In Paris souffre quelque peu de certains passages hyper moralistes et carrément caricaturaux (la scène avec le chauffeur de taxi raciste en est le plus parfait exemple) qui n’ont pas vraiment leur place dans cette histoire d’amour délicate. Un beau film, un point c'est tout !
Un film très très drôle avec des personnages très sympathiques ! Malheureusement, je l'ai trouvé trop condensé : Julie Delpy veut dénoncer tous les travers des français en 1h36. Certaines situations arrivent comme des cheveux sur la soupe et l'on sent vraiment que ce n'est qu'un prétexte pour critiquer. Je le recommande tout de même vivement car c'est un très bon divertissement.
Dommage que le charmes des deux acteurs principaux soit gâché par une montagne de cliché tous plus insupportables les uns que les autres... Au final ça donne un film carte postale qui reprend les recettes du cinéma d'auteur et de la nouvelle vague pour en faire quelque chose de plutôt indigeste... Si bien qu'on est presque soulagé quand est évoquée naïvement la petite amourette des deux ados attardés qui servent de héros...
Démarrant sur les chapeaux de roue durant le première heure, ce premier long de Julie Delpy se tasse quelque peu vers la fin, perdant de son humour jusque là ravageur. Car la marque principale du film est la méchanceté. Se foutant délibérément des américains comme des français, l'actrice massacre tout ce qui passe avec un sens de l'humour particulièrement efficace. Autant dire qu'on rit beaucoup durant la projection. Malheureusement, elle finit son oeuvre par une réflexion plus convenue sur la condition des trentenaires célibataires, déjà vue vingt mille fois. Autrement, on passe un très agréable moment.
Lorsqu'un film s'aventure sur les sentiers de la satire ou de la caricature, on s'aperçoit presque toujours que les bornes d'acceptation du public sont éminemment différentes d'un spectateur à l'autre. Pour la critique professionnelle, en général, plus c'est gros, plus c'est vulgaire et mieux ça marche. Pour le spectateur lambda, le même film peut passer, selon les scènes, de l'acceptable, voire du jouissif, au trop gros, voire à l'insupportable. "2 days in Paris", le premier film en tant que réalisatrice de Julie Delpy, est un excellent exemple de ce genre de phénomène. La critique a aimé, en appelant même aux mânes de Woody Allen ou de Jim Jarmusch. Pas entièrement faux : certaines répliques sont tout à fait dignes du meilleur Woody Allen, certaines scènes sont excellentes. Le problème, c'est que Julie Delpy gâche la sauce en poussant trop souvent le bouchon un peu loin ! On débouche alors sur une trivialité de mauvais aloi ! Cela ne fait que desservir le propos du film, plutôt intéressant par ailleurs : comment une jeune femme française peut-elle supporter la cohabitation amoureuse avec un jeune homme américain, et réciproquement ? Dans "2 days in Paris", l'américain est plutôt grotesque, les français sont totalement déplaisants en plus d'être unanimement obsédés sexuels. Une approche un peu plus nuancée aurait pu donner un résultat plus convaincant !
Un très joli film , au thème très orignal. Delpy a vraiment trouvé un ton à elle . Il y a de la nostalgie, de l'humour , un petit côté Woodie Allen , mais en plus décontracté , plus Frenchie. Assez anticonformiste , poliquement décalé , avec des remarques très ajustées, tès "fille" aussi , un film vraiment féminin, mais pas féministe. On s'amuse beaucoup , La driection d'acteurs est excellente.
Un couple vivant à New York composé d’une française et d’un américain profitent de leur retour de vacances à Venise pour faire un arrêt à Paris. Le film traite des petits détails qui sont finalement des grandes différences culturelles entre le France et les Etats – Unis et dénonce avec humour les préjugés qui séparent les 2 cultures L’humour fait souvent référence en dessous de la ceinture car le sexe est un des thèmes principaux du film qui met en opposition le côté puritain des américains et le libertinage pratiqué en France. Mais le film ne se réduit pas seulement au sexe, il parle surtout de l’essentiel en s’interrogeant sur l’amour qui fait que l’opposition France/Amérique apparaît à la fin du récit comme la toile de fond d’une réflexion sur la relation homme – femme. Je me suis demandé si Julie Delpy qui vit à New York est dans la vraie vie comme son personnage mais en tout les cas j’ai trouvé son point de vue singulier assez juste. J’attends donc le prochain.
Seuls les gens qui détestent Woody Allen peuvent oser comparer ce fouilli écoeurant de névroses bobos et de clichés pesants au joyeux désespoir de l'américain. Si le début de "2 Days in Paris" peut être plaisant par ses quelques gags décalés, le film s'enfonce très vite dans une mélasse parfaitement indigeste. Il se cantonne à l'énumération des considérations sexuelles lourdes, vulgaires et sans intérêt d'une troupe de bobos plus ou moins artistes et tous plus insupportables les uns que les autres. Les plus pénibles étant sans conteste les deux personnages principaux à qui l'on a envie de distribuer des baffes tout au long du film. Julie Delpy représente avec ce film tout ce qu'il y a de plus détestable dans le milieu des jeunes pseudos-artistes prétentieux et nombrilistes qui pensent que traiter un vagin de nazi est le comble de la transgression. Le reste n'est qu'un mélange d'affirmations d'une confondante banalité sur la difficulté de s'engager, d'être fidèle, de survivre à ses névroses. Là où Woody Allen est virtuose attachant et drôle, Julie Delpy est lourde, chiante et vulgaire.