Film bien décevant dans lequel le moindre français passe pour un gros beauf raciste, homophobe ou porté sur le cul! L'autocritique c'est important mais là ça n'apporte rien de constructif. L'histoire du couple n'est finalement qu'un prétexte, le dénouement en est même bâclé. On a l'impression que Julie Delpy s'écoute parler, qu'elle n'a rien a transmettre au spectateur. Moi qui l'avait trouvée superbe aux côtés d'Ethan Hawke dans Before Sunrise, pour le coup je suis déçue. On dirait qu'elle a voulu faire un film dans la même veine, je ne sais pas, mais en tout cas il n'y a aucune magie dans 2 Days in Paris. Un film "prise de tête" plus qu'autre chose.
"Two days in Paris" est terriblement ambigu et c'est ce qui pose problème. On ne sait pas trop si Julie Delpy a voulu réaliser une comédie de moeurs (ce qui semble être le cas) ou une parodie. En effet je finissais par me demander si toute cette incroyable superposition de clichés sur la France étaient montrés pour que les Français rigolent de ce que les étrangers pensent d'eux ou si finalement elle y croyait aussi un peu. Je pense que dans ce cas elle aurait mieux fait de faire une parodie quitte à y aller franchement. Car en attendant on a droit à des dialogues assez navrants qui se bornent la plupart du temps à dériver sur le sexe mais sans parvenir faire rire ca le ton n'y est pas. Au final tout le monde en prend pour son grade : les Français (beaucoup), les Américains (pas mal), les taxis, les serveurs, les hommes, les femmes, les artistes... sans que cela ne mène nulle part.
Après le délicieux, subtil, drôle et léger Before Sunset, je m'attendais à une sorte de suite sur le même ton. Las ! Ce film est lourd, vulgaire, convenu, truffé de poncifs. Un américain pur porc n'aurait pas fait pire caricature de vision de Paris et des parisiens (malaimables et obsédès). Qu'on ne me dise pas que c'est du second degré. Vu le niveau de lourdeur permanente ça n'est jamais de l'humour, simplement de la vulgarité.
Paris, ville-poncif du romantisme, fascine le cinéma où elle s’y donne souvent à contempler. «2 days in Paris» (France, 2007) de Julie Delpy filme les rues et ses habitants selon le regard schématique des touristes. Le personnage de la réalisatrice-actrice, Marion, pourrait bien être l’alter ego de la cinéaste au sein d’une œuvre qui serait la mise en scène fabuleuse de sa vie. Ce genre d’exercice, consistant à s’exposer sur grand format, flirte souvent maladroitement avec le récit particulier, la nouvelle bénigne, l’autoportrait hystérique de soi. Et de l’hystérie, l’œuvre en est parsemée de façon grossière. Delpy, fameuse actrice de cinéma indépendant (de Godard à Kieslowski), ne se nourrit nullement de ses metteurs en scène pour réaliser son premier long-métrage. Les deux jours à Paris éponymes se déroulent sous un soleil radieux, à l’époque estivale de la fête de la musique. Dans ces paysages parfois pittoresques, aux ambiances cartes postales, Delpy développe la crise d’un couple amoureux. Il y a dans le déroulement de cette crise une certaine allégresse, une absence vivifiante du drame. Le personnage de Delpy lui-même s’en défend dans le film lorsqu’il relativise sur la rupture d’un amour, pensant aux sans-abris qui meurent de froid les soirs. «2 days…» a donc cette volonté de rendre l’affaire légère. Légère mais pas futile, puisque l’œuvre prend tout de même plus de quatre vingt dix minutes à nous relater les aléas de leurs amours. Or cette douceur quasi-affective du film n’a plus lieu in fine, lorsque promptement la cinéaste décide de rafistoler son couple de façon aussi incongrue que la rupture a été lente. Et puis assister à cette exposition intime de ce qu’est la cinéaste, ou de ce qu'elle pourrait être, ce qui au cinéma revient au même, nous renvoie à ce cinéma-télévision, qui veut confondre l’universalisme du grand écran avec le particularisme du petit. La confusion est d’autant plus dommage que le film laisse parfois voir un Paris trivial.
Julie Delpy est parfaite. C'est le principal enseignement que l'on peut tirer de cette comédie politiquement correcte et d'un conformisme sidérant. Face au mal, face aux français racistes et réactionnaires, face aux stupides américains républicains, elle se dresse. En plus, elle sait parler anglais. En plus, elle connaît ses classiques : vous me prendrez bien en plus quelques images de "M le maudit" ? Cependant, ce qu'on aurait voulu, c'est que ce soit "2 days in Paris" qui soit parfait. Or, nous sommes en présence d'une vulgaire réplique de "Les poupées russes" au féminin, bavard, prétentieux et donneur de leçons. Certes, quelques répliques sont tordantes et Adam Goldberg est au-dessus du lot. Mais cette succession de bons sentiments dégoulinants et de mièvreries libertaires, très peu pour moi. Ecoeurant.
Une histoire originale mais sans grand intéret. Paris n'est même pas vu dans sa splendeur, le titre aurait autre... les parisiens juste des commentaires de chauffeurs de taxi... des engueulades sans arrêt... mais qu'est-ce qui font ensemble. Le scénario en dessous de la ceinture... Une étoile pour le message un mensonge petit qu'il soit reste un mensonge. Donc vivez avec la vérité !
Hilarious ! cette comédie de la pétillante Julie Delpy est drolissime,, Paris est magnifique et Adam Goldberg est parfait une super comédie inspirée de son histoire , avec de très bons seconds roles ,j ai vraiment passé un super moment 4/5
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 10 octobre 2020
2 Days in Paris film étant simplement commercialisé comme une comédie générique. Mais ou Delpy pensait-elle réellement qu'elle faisait une comédie ?. J'avoue que je n'en suis pas sûr. Ma perception au moins est que le film est moins une comédie qu'un portrait d'anxiété, d'ignorance chez des types de bobos égocentriques. Il dramatise des personnes socialement privilégiées avec des horizons très limités à la dérive dans un monde dont ils ne comprennent rien qui ne semblent se diriger vers rien d'autre que la même ignorance et l'étroitesse d'esprit. Tout est narcissique, mesquin, insatisfaisant, et les relations sont vécues à un niveau fondamentalement adolescent. Elles ne concernent guère plus que de petites jalousies et des indulgences coupables sans but au-delà de la satisfaction personnelle. Le seul commentaire au-delà de l'auto indulgence que le film ne semble pas ironiser est la colère du personnage de Delpy contre les chauffeurs de taxi (stéréo typiquement) racistes et sexistes mais là encore cela affirme fondamentalement le bobo juste contre les méchants chauffeurs de taxi et finalement notre héroïne semble plus préoccupé par son image que par le film...
Réalisé par Julie Delpy avec Julie Delpy et Adam Goldberg. C'est une comédie franco-américaine où les français en prennent pour leur grade! Comédie décalée et humour déjanté certes, mais le scénario est plat et on tourne vite en rond. Malgré un effort vain de la part de la réalisatrice à vouloir faire rire à tout prix, on trouve finalement cette comédie longue et ennuyeuse.
Ce film devrait-il être drôle parce que des personnes d'un certain âge parle librement de sexualité avec leur fille ? Pour ma part je me suis ennuyé, peut être que ce film plaira aux bobos parisiens.
Une française qui réalise un film avec autant de clichés faux et dégradants devrait avoir honte et se faire retirer sa nationalité: film archi-nullissime.
c'est vraiment pas terrible , c'est plein de clichés , le nerd qui découvre la vrai vie , en plus y a l'horrible conne des harry potters, la soeur de charlie est comment dirais je à lui latter la gueule , je vois pas ce qu'il a de top ce film encore un film sur les nerds
Alors je crois que le mot que je cherche pour ce film est "affligeant". Un flot de clichés a la minute qui depasse l'entendement et meme pas intelligemment suggéré, de mauvaises situations de quiproquos completement impossible a croire, une francaise hysterique et débile, plus pathetique au fur et a mesure des scenes, normal vu les parents qu'elle se trimballe. En gros une réalisatrice francaise qui a voulu faire un film francais destiné aux américains... pour leur faire plaisir apparemment! De plus, finalement, ce film est mal réalisé, mal joué, mal monté... J'en arrive a catastrophique. Ca sent l'autosatisfaction et la suffisance... En gros un enorme manque d'intelligence dans ce film, une philosophie de comptoir, et une lecon de moral d'ados de 16 ans pour finir... Bon si en plus on rajoute le fait qu'elle a tenu a tout faire du montage a la musique en passant par la réalisation, on peut dire que tout est de sa faute et on comprend mieux pourquoi Julie Delpy est desavouée en france... Mais ce n'est que mon avis.