AlloCiné
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Votre avis sur You Kill Me ?
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Comment s'attacher à un tueur à gages ? Donnez lui les traits d'un Ben Kingsley dépressif et plein de remords, ajoutez lui une Téa Leoni angélique mais pas tant que ça, ajoutez y des réunions d'alcooliques anonymes, des pompes funèbres, secouez le tout et vous obtenez un petit bijou d'humour noir. Allez voir ce film, vous y prendrez un plaisir sadique ...
c'est plus un deux positif que négative.
ca reste un bon film, avec de trés bon acteur.
je le placerais dans la méme veine que mafia blue.
ca reste un bon film, avec de trés bon acteur.
je le placerais dans la méme veine que mafia blue.
extrement bien joué,ce film merite un grand respect.
Requiemovies
Dahl le retour. Soyons clair il ne réhitérera pas l'effet LAST SEDUCTION. On se retrouve cependant devant un film beaucoup plus subtile qui ne le paraît. Trajet semi comique d'un tueur alcoolique où Dahl décide de bousculer tous les codes sociaux et "normaux" de ce qu'une action pourrait engranger comme réaction.
"mon boyfriend est un tueur, pas de souci, faisons un bon repas, apprenons à tuer..."...farce décalée avec comme nappe sous jancente, le souci de parler de l'humain et des "codes" qui nous font vivre ensemble.
En outre casting fulgurant, avec un Bill Pullman détonnant. Se laisse regarder sans déplaisir pour les personnes ayant suivit la carrière de Dahl (loin de ses débuts hélas mais une fumée perce pour un retour...), film pbeaucoup plus quelconque pour les autres...
"mon boyfriend est un tueur, pas de souci, faisons un bon repas, apprenons à tuer..."...farce décalée avec comme nappe sous jancente, le souci de parler de l'humain et des "codes" qui nous font vivre ensemble.
En outre casting fulgurant, avec un Bill Pullman détonnant. Se laisse regarder sans déplaisir pour les personnes ayant suivit la carrière de Dahl (loin de ses débuts hélas mais une fumée perce pour un retour...), film pbeaucoup plus quelconque pour les autres...
A la fois une déception et une satisfaction... déception parce que le scénario manque d'envergure, satisfaction parce que c'est fort bien interprété...
Le crâne lisse de Krishna Bhanji (alias Sir Ben Kingsley) lui a déjà servi à camper un Gandhi convaincant il y a près de vingt-cinq ans. Après des prestations remarquées dans « Bugsy » ou « La liste de Schindler », on attendait son retour en tête d’affiche. C’est le grand fan de polar John Dahl (« Last seduction », « Une virée en enfer ») qui lui donne cette opportunité, en lui offrant d’endosser le pardessus noir de Frank. Tueur à gages ET alcoolique, Franck représente pour son oncle, chef de la pègre de Buffalo, une équation intolérable. La coupe est pleine quand Franck plante une opération à cause de son état d’ébriété. Son oncle l'envoie donc se faire oublier à San Francisco où il refait surface grâce aux réunions d'alcooliques anonymes et à son travail de croque-mort. Un nouveau monde que peuple la charmante commerciale Laurel, interprétée par la trop rare Téa Léoni (« Braqueurs amateurs »). Sous ces habits de polar bien sous tous rapports (avec guerre des gangs et flingues en veux-qui-tuent en voilà), « You kill me » dévoile un doux pelage de comédie romantique, tendance la Belle et la Bête à la morgue. Deux mondes se télescopent sous nos yeux avec truculence, et les répliques redoublent de finesse. Ce qui n’est vraiment pas pour nous déplaire.
Je pensais voir une comédie... Le résultat n'est pas très satisfaisant. Quelques sauts d'humour, sans plus. Téa Léoni vient relever le casting (très) modeste du film, qui n'a pas vraiment vocation à être vu en salle, ou à la rigeur pour 3 euros...
Caine78
L'une des bonnes surprises de cet été. Sur un thème original, John Dahl signe une comédie parfois très drole et décalé, révélant même parfois un aspect noir assez réjouissant. Les situations sont plutot réussies, et toutes les scènes avec les alcooliques anonymes un pur régal. Hélas, le film est doublé d'un aspect polar plutot foireux, qui alourdit le film. De plus, la fin est un peu longuette. Dommage, car John Dahl nous avait jusque là offert un très bon moment, original et surprenant. L'ensemble reste tout de même assez satisfaisant.
Pas hyper déplaisant mais sans intérêt. Tout se passe trop facilement, Ben Kingsley se débarrasse de sa bouteille et tombe amoureux en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tandis que Téa Léoni dit oui à tout sans trop se poser de question (ah bon tu es un tueur alcoolique ? ah... bon ben c'est pas grave...). Mention spéciale à Luke Wilson qui incarne le personnage le plus inutile de l'année au cinéma. Essayez le même film en enlevant ses scènes, grossomodo ça ne change rien.
Henrico
Il est douloureux de voir l’aspect poussif de la carrière artistique d’un réalisateur qui avait pourtant commencé si fort il y a près de 20 ans. Avec « Kill Me Again » John Dahl avait réalisé le polar parfait dont le suspense rebondissait toutes les 10 minutes. Cet exploit lui avait valu à juste titre le 1er prix au festival de Cognac. Après une liste assez longue de médiocrités, l’américain nous revient, avec un titre similaire. Mais s’il est sympathique, tendre, parfois drôle, ce « You Kill Me » est un peu mollasson, et n’a ni l’originalité ni le dynamisme de la première « tuerie ».
Un tueur à gages foire un coup hyper important en raison d’une tendance trop prononcée à lever du coude qui altère sérieusement sa lucidité. Il est alors contraint par son gang de polacks à suivre une thérapie de groupe aux alcooliques anonymes. Ces bases assez classiques présageaient un bon p’tit polar. Avec John Dahl derrière la caméra, on pouvait carrément s’attendre à quelques cinglantes et pétaradantes entourloupes. Il n’en est rien, mais alors rien du tout. Le temps des délectables Kill me again (1989), Red Rock West (1993) ou Last seduction (1995) est bien loin et enfoui dans la mémoire de Dahl qui peu et même mal inspiré, impose un rythme apathique, sans accélérations, et s’englue dans la description de relations et d’avatars improbables. Dans ce registre, le personnage incarné par Téa Léoni est totalement bidon et certaines scènes sont à hurler de nullité. A déconseiller vivement. Il faut toutefois défendre l’interprétation solide – comme d’hab – de Ben Kingsley toujours aussi performant, qu’il soit bourreau (La jeune fille et la mort), victime (La liste de Schindler) ou héros (Gandhi).
L’histoire se cherche entre drame et comédie sans réellement trouver le juste équilibre. En ressort un film original, pas désagréable, mais jamais vraiment captivant, malgré une prestation de grande qualité de Ben Kingsley.
Dommage que le film soit inégal. De vrais bons moments aux AA notamment ou le scénario disjoncte complètement et puis des creux très creux.... Heureusement Ben Kingsley sauve le tout.
Avec son affiche couleur rouge sang, le métier de son personnage principal et son point de départ, “You Kill Me” a tout l’air du polar de base. Sauf que ce n’est pas un polar. Ou pas que. Certes, Frank est un tueur à gages aussi froid que ses victimes après son passage. Mais il a une autre passion dans la vie : la vodka, qui nuit, à terme, à son rendement. Aussi, le jour où, rond comme une queue de pelle, il s’endort et laisse fuir sa cible, son employeur l’envoie se reposer à San Francisco, exigeant au passage qu’il s’inscrive aux Alcooliques Anonymes.
Et, avec ce changement de lieu, le film de John Dahl change aussi de registre, glissant finement du thriller à la comédie noire romantique (Frank va être employé des pompes funèbres du coin, et rencontrer la charmante Laurel) avec un humour pas trop appuyé qui fait mouche à tous les coups, comme lors de cette scène hilarante où Frank raconte à ses camarades alcooliques qu’il souhaite arrêter la boisson pour pouvoir tuer de nouveau. Visage impassible en toutes circonstances, Ben Kingsley excelle aussi bien dans cette tirade que dans le reste du film, dont il est le pilier, aux côtés d’un casting lui aussi en forme, de Téa Leoni à Luke Wilson, en passant par Bill Pullman. Derrière la caméra, John Dahl navigue entre les différents tons avec un beau sens de l’équilibre et de la retenue, évitant de verser dans le specatculaire (à l’exception d’une séquence faisant état de la guerre des gangs qui se passe loin de son anti-héros), l’humour facile, ou la morale convenue. Si Frank change un peu loin de ses bases, sa rédemption ne sera jamais totale, comme le prouve le dénouement de cette comédie jubilatoire et mortelle dans le bon sens du terme.
Et, avec ce changement de lieu, le film de John Dahl change aussi de registre, glissant finement du thriller à la comédie noire romantique (Frank va être employé des pompes funèbres du coin, et rencontrer la charmante Laurel) avec un humour pas trop appuyé qui fait mouche à tous les coups, comme lors de cette scène hilarante où Frank raconte à ses camarades alcooliques qu’il souhaite arrêter la boisson pour pouvoir tuer de nouveau. Visage impassible en toutes circonstances, Ben Kingsley excelle aussi bien dans cette tirade que dans le reste du film, dont il est le pilier, aux côtés d’un casting lui aussi en forme, de Téa Leoni à Luke Wilson, en passant par Bill Pullman. Derrière la caméra, John Dahl navigue entre les différents tons avec un beau sens de l’équilibre et de la retenue, évitant de verser dans le specatculaire (à l’exception d’une séquence faisant état de la guerre des gangs qui se passe loin de son anti-héros), l’humour facile, ou la morale convenue. Si Frank change un peu loin de ses bases, sa rédemption ne sera jamais totale, comme le prouve le dénouement de cette comédie jubilatoire et mortelle dans le bon sens du terme.
Ben Kingsley a beau, soi disant, livrer une prestation extraordinaire, nous constatons une fois de plus que lorsqu'un doublage est mauvais le film peut largement en pâtir. Une histoire second degré plutot sympa, franchement sans plus.
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