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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 février 2008
Un bijou de petit film bourré d'humour et de scénes qui deviendront culte ! B.Kinsley deblayant la neige avec sa bouteille de gin en sera une . Un scénario original des acteurs parfaits on passe un super moment de cinéma .
L’histoire se cherche entre drame et comédie sans réellement trouver le juste équilibre. En ressort un film original, pas désagréable, mais jamais vraiment captivant, malgré une prestation de grande qualité de Ben Kingsley.
Alcool et tueur à gage ne font pas bon ménage. C'est ce qu'ont dû se dire les employeurs du polonais Frank Falenczyk lorsqu'il retrouve ce dernier ivre mort, ayant ainsi manqué à sa mission. C'est pourquoi ils décident de l'envoyer aux alcoolique anonymes de San Francisco pour qu'il se refasse une santé et se fasse oublier. Commence alors pour Frank une nouvelle vie faîte de sobriété, de rencontre amoureuse, d'ouverture aux autres et de rédemption. Pour interpréter ce tueur professionnel en proie à ces vieux démons, on ne pouvait rêver mieux que l'impeccable Ben Kingsley que l'on avait pas vu aussi en forme depuis bien longtemps. Il porte ainsi sur ses épaules un film où l'humour noir rend certaines situations des plus cocasses notamment celle où Frank se confie aux membres des alcooliques anonymes sur les problèmes que provoque l'alcool dans son métier, son étonnante honnêteté faisant alors le reste sur l'originalité de la situation. Un film à l'image de son personnage : drôle et attachant.
Le crâne lisse de Krishna Bhanji (alias Sir Ben Kingsley) lui a déjà servi à camper un Gandhi convaincant il y a près de vingt-cinq ans. Après des prestations remarquées dans « Bugsy » ou « La liste de Schindler », on attendait son retour en tête d’affiche. C’est le grand fan de polar John Dahl (« Last seduction », « Une virée en enfer ») qui lui donne cette opportunité, en lui offrant d’endosser le pardessus noir de Frank. Tueur à gages ET alcoolique, Franck représente pour son oncle, chef de la pègre de Buffalo, une équation intolérable. La coupe est pleine quand Franck plante une opération à cause de son état d’ébriété. Son oncle l'envoie donc se faire oublier à San Francisco où il refait surface grâce aux réunions d'alcooliques anonymes et à son travail de croque-mort. Un nouveau monde que peuple la charmante commerciale Laurel, interprétée par la trop rare Téa Léoni (« Braqueurs amateurs »). Sous ces habits de polar bien sous tous rapports (avec guerre des gangs et flingues en veux-qui-tuent en voilà), « You kill me » dévoile un doux pelage de comédie romantique, tendance la Belle et la Bête à la morgue. Deux mondes se télescopent sous nos yeux avec truculence, et les répliques redoublent de finesse. Ce qui n’est vraiment pas pour nous déplaire.
Grosse surprise ! On pourrait s'attendre à un film conventionnel sur la rédemption mais au contraire, on a quelque chose d'original, et drôle. L'histoire de ce tueur ivre est racontée avec simplicité et brio, pas besoin de plan sequence de 3 heures sur la déchéance. C'est simple, il décroche ou il meurt. On découvre un Ben Kingsley pathétique, perud mais surtout trés drôle, certaines répliques sont à mourrir de rire, surtout lor de la rencontre avec Téa Léoni. L'histoire suit paraléllement le servrage du tueur et la chute de son gang à Buffalo, les deux ont une temporalité adéquate et on attend le retour de Frank avec impatience. On a affaire à un tueur assez froid et professionel, qui veut juste faire du bon travail. Si on aime Kingsley, Leoni Luke Wilson, l'humour noir (et celui du désespoir) et les histoires de mafieux pas trop sanglants. Il n'aurait manqué qu'un peu plus de bons mots (ou peut etre mieux traduits) et d'intensité dans les scènes d'actions pour que ce film rafle 4 étoiles.
Bonne surprise que ce "petit" film, à la fois noir et léger... Ben Kingsley est très bon, très crédible en "Léon" qui carbure à la vodka et qui lutte contre son addiction, d'abord par nécessité, ensuite par amour... Les images de Buffalo et de San-Francisco sont superbes et la bande son est agréable. Bref, du joli cinéma, sans chichi, mais revigorant !
Aie aie aie pas grand chose à dire sur ce film, qui avait l'air sympathique au commencement, mais qui tombe dans un rythme catastrophique. J'ai pourtant vraiment essayé d'accrocher, mais rien a faire pas un rire ne m'a effleurer. A éviter
Mêlant comédie légère romantique et gentil film de mafia, le réalisateur John Dahl signe ici un trés bon film porté par l'excellent Ben Kingsley. Même si You kill connait des pertes de rythme, de superbes scènes telles que celle où le tueur à gages alcoolique annonce devant les personnes des AA - dont il se moquait - que la passion de son métier si particulier le pousse à laisser tomber la bouteille. A voir.
Comédie ratée, Ben Kingsley s'est perdu dans ce long métrage. L'idée de base est bonne mais le film passe complêtement à coté. C'est ennuyeux et sans intéret.
Un film ingurgité comme un vulgaire petit chou de Bruxelles dans mon gosier, sans saveur, ni réel plaisir. Cette adaptation est profondément ennuyeuse. Autant dire que mon cerveau classera rapidement cette comédie dans la catégorie "c'était quoi ça déjà".