DE LA CORRESPONDANCE AMOUREUSE POSTHUME...A LA PROMESSE DE L'AUBE_Pour les amoureux des émotions atemporelles et autres sentiments éternels, le film "PS : I love you" (Richard LaGravenese, 6 février 2008, Fr., 126 min., d’après le roman éponyme de l’écrivain irlandaise Cecelia Ahern, avec Hilary Swank, Gerard Butler, Lisa Kudrow) peut, au choix, être judicieusement complété par : (1) la lecture de La promesse de l’Aube, de Romain Gary (1914-1980) (1960, Fr., NRF Gallimard : une promesse d’amour donnée au premier jour de la naissance de son enfant par une mère qui tiendra cette promesse au-delà même de sa propre mort) ; (2) porté dix ans plus tard à l'écran, par le réalisateur américain Jules Dassin (1911-), dans Promise at Dawn (La promesse de l’aube, novembre 1970, EU, 99 min., avec Melina Mercouri, Assi Dayan, Didier Haudepin, François Raffoul). Car, comme l'écrit si bien Romain Gary/Emile Ajar en pensant au "plus beau rôle" jamais joué par sa mère adorée, Nina Kacew-Borisovskaïa, alors qu'il vit avec l'actrice américaine Jean Seberg (1938-1979) : « Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais ») - Pierre LE BLAVEC - Tous Droits Réservés - L'AvisDevantSoi (LAVDS)- 13 février 2008