Derniers Avis : Inju, la bête dans l'ombre - Page 8

N'allez pas voir ce film!
Vous perdrez votre argent et votre temps!
Nul!

Adapté d'un chef d'oeuvre d'Edogawa Rampo ('un des plus grands auteurs de polars japonais, papa de Nijuu Mensou/Vingt visages), Inju est un très bon film tout en fausses pistes et en trompes l'œil dans un Kyoto fichtrement bien filmé, qui bénéficie d'une intrigue brillamment menée et de personnages sombres et complexes. Malheureusement emmené par un Benoît Magimel insipide, le casting s'avère plutôt intéressant grâce à des acteurs japonais très en verve et particulièrement crédibles, surtout dans les rôles les plus troubles.

Bourré de références à la culture et aux œuvres japonaise, le film s'en sort très honorablement sur tous les tableaux, en perdant habilement son spectateur entre rêve et réalité, et la fin est d'une rare efficacité. Un exercice de style vraiment très réussi pour le réalisateur de "Maîtresse", il serait dommage de passer à côté...

Inju ; la bête dans l'ombre , Un thriller français au scénario redoutable et tordu , Une Histoire surprenante qui joue avec vos nerfs ,puisqu'on sait dès le départ qu'il y a quelque chose qui nous échappes tout au long du film , mais on ne sait pas quoi , la révélation finale est la pour expliquer tout ça et pour nous en mettre plein la vue. J'ai adoré cette révélation , que j'ai trouvé très surprenante mais à la fois malsaine, malrès ce retournement de situation ,le film reste tout de même cohérent du début jusqu'à la fin , le scénario est extremment bien ficelé . Rien que pour cette raison ,on ne peut pas mettre 0 étoile à "Inju" , par contre il est vrai que , à part ce scénario qui excellent , il n'y à pas grand chose d'autre de potable dans le film . Pour commencer les acteurs Benoît Magimel et Lika Minamoto dans le rôle de la sulfureuse Geisha "Tamao", qui ne sont pas assez convaincants , on a du mal à rentrer dans le film , peut être que les acteurs ont mal était choisis. Le film comporte son lot de scène un peu longue , et auquel on aurait pu se passer . Le film dure 1h45 , il aurait très bien pu être raccouci d'une quinzaine de minutes sans probleme . La mise en scène est vraiment belle , je dois l'avouer , c'est ce qui me permettera de mettre une seconde étoile au film , les décors sont juste sublime , Le Japon est vraiment un très beau pays et ses geisha sont toutes sublimes .. Je dirais donc Bravo , pour cette belle réalisation , Merci à Barbet Schroeder de m'avoir fait voyager rien qu' en regardant ce film . Mais ne vous attendez pas à vous prendre la claque de l'année , car mise à part son scénario et sa réalisation .. je ne retiens rien de bon . Un film Moyen , qui se laisse regarder par ses paysages et décors magnifique malgrès ses quelques longueurs ....

Je n'avais pas écrit de critique depuis longtemps. Mais c'est une mesure de sabrité publique. Ce film vient d'entrer dans mon top 10 des plus mauvais films. Tout est lamentable : les acteurs, la réalisation, la vision du Japon, la retranscription de l'univers d'Edogawa Ranpo. A degoûter du cinéma...

pas mal ! pas mal du tout meme. on se retrouve pris dans un engrenage qui nous trompe et ce jusqu'a la fin du film. ce qui me dérange c'est que je trouve que ca va pas assez loin..... l'univers sordide voire absurde n'est pas exploite a fond (enfin a mon sens ) ce qui gache un peu le plaisir car au final faut bien l'avouer a reste somme toute classique et deja vu... Le cote reve j'ai vraiment aime mais toujours il manque ce petit truc qui manque. Bref a voir tout de meme.

Ce n'est pas le meilleur film de Barbet Schroeder, mais le réalisateur de "Maîtresse" livre ici, sur fond là aussi de sado-masochisme délicatement stylisé, une réalisation tout à fait honorable. Contrairement à certains commentaires malveillants, l'immersion dans l'univers nippon est réussie et les comédiens tiennent leur partie sans faillir, même si les Japonais donnent assez souvent l'impression d'avoir appris leur rôle phonétiquement. Le plus faible est sans doute la trame scénaristique transparente.

Deux acteurs excellents, des images plus que japonisantes, violentes et presque perverses. Des prises de vues qui plongent dans la réalité, avec une ambiance d'une noirceur tranquillement inquiétante. Un film dénué d'émotions positives, intensifiant le côté mal du climat. Excellent scenario, malgré le déroulement prévisible.. oui on se demande qui est OE...

Dommage, l idée etait bonne mais le scenario est beaucoup trop simple. Le sujet de la manipulation est TOP NUL.
Heureusement qu il y a une belle Geisha !!!

Je ne mettrais pas zéro étoile par respect pour les techniciens, hormis cela , c'est un véritable navet, même pas bon a mettre dans une soupe, le script est lamentable,les acteurs surjouent, ( magimel prend des (faux) airs à Alain Delon, avec son imper et ses postures figées.
Aucun liant dans ce pseudo thriller, c'est lent , téléphoné, on s'ennuie à mourrir!!
je serais sorti de la salle si je n'étais pas abonné!!
bref à éviter!!

Un excellent thriller ou benoit magimel excelle en tant qu'écrivain en quête de vérité et de rêves. Les autres protagonistes sont superbes et le scénario tient impeccablement la route (sans oublier la fin surprenante bien entendu!)

Inju n'est malheureusement pas très profond niveau scénario, ce qui est fort regrettable pour un thriller français. Néanmoins, la prestation de B.Magimel, l'ambiance et les décors japonais et surtout la révélation finale remontent le niveau.

Je suis fan du japon et également de magimel, il avait été excellent dans un film sur la guerre d'algérie dont je ne me souviens plus du nom. Et là, je vais au cinéma, qu'est ce que je vois? Un film qui me fait plus pitié que peur. Quelques scènes étaient ridicules et puis d'autres très mal jouées surtout par magimel. Quel était le but du réalisateur? Nous faire peur ou nous faire rire par la médiocrité du scénario??? Non là franchement, j'ai été déçu par la prestation de magimel et le film en lui même qui caricature les japonais dans certaines scènes et les fais passer pour des pervers aux yeux des français qui ne les connaissent pas. Heureusement que j'avais la carte cinéma illimité pour voir ce film mal joué et répugnant, je n'aurais pas mis 10 euros là dedans. Mais je suis qd même fait avoir par l'affiche du film. A éviter

un Chef d’œuvre. tres riche.a apprecier...

Comme c'est dommage, que de moyens pour un si piètre résultat !
J'aime bien Schroeder, j'adore surtout Ranpo, le maître des emboîtements - qui met en boîte autant ses personnages que ses lecteurs - voyeur morbide adepte du grotesque à effets, dans la vieille tradition fantasmagorique japonaise. Alors, oui, cette atmosphère baroque, glauque et colorée est bien rendue par le film. Comme un décor. On n'accroche pas. Le film reste naïvement intellectuel, jouant avec les conventions de la série B nipponne (films de sabre, petits films gore nippons, série érotico-SM de la Nikkatsu, etc.). Trop de jeu, pas assez de sentiment de stupéfaction ; il aurait fallu emballer le rythme, couper dans la durée, ralentir aussi parfois, et élaguer le scénario qui veut trop dire (et d'abord la nippomanie du cinéaste!) et trop montrer (plans surchargés d'objets et de couleurs, alors que nous sommes au Japon, le pays de l'épure, du vide !). On n'adhère pas, on comprend plus ou moins vite qui est la vraie bête de l'ombre, on se désintéresse du sort de l'antihéros (mais quel falot, ce Magimel!). L'actrice nipponne non-professionnelle est peut-être une (petite) révélation, mais elle s'est trop prise au jeu, à la figure imposée de la perversion, il lui aurait fallu cette vraie-fausse innocence, cette pulposité des starlettes japonaises, qu'on retrouve aussi dans le porno nippon et les mangas. Le seul acteur/personnage qui sonne juste, c'est finalement le salary-man de la maison d'édition, c'est dire !
Bref, c'est bien de la série B, alors qu'il aurait justement fallu en transcender la dimension nécessairement étriquée et convenue, attendue, comme ont su le faire tous les maîtres du film noir, de Hitchock (Mort aux trousses, etc.) à Kubrick (Shining), ), pour le plus grand effroi et vrai plaisir du spectateur, pris au dépourvu au sein même des codes râbachés du genre populaire, stupéfait, hébété par la réinvention maléfique. On est loin du résultat ici !

J'étais resté sur un très bon souvenir de Barbet Schroeder avec La vierge des tueurs. Du coup c'est plutôt la déception qui prime ici. C'est sans aucune surprise. A tel point que moi qui ne suis pas toujours très perspicace, j'ai trouvé tout de suite la fin de l'histoire ! Trop simple, trop facile. La mise en scène est on ne peut plus sage, traditionnelle et même conventionnelle. Le scénario donc prévisible au possible, n'arrange rien et on se retrouve devant quelque chose de plat, long et ennuyeux. Pour trouver quelques points positifs je dirai que le Japon est très bien filmé, que les geikos sont très belles, que l'interprétation n'est pas mauvaise (Schroeder a toujours été un bon directeur d'acteurs). Peu de choses à dire sur ce film que l'on qualifiera de mineur dans la filmographie de son auteur. Un bel objet agréable à l'extérieur mais vide à l'intérieur. J'aurai aimé aimer...