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totoro35
102 abonnés
1 787 critiques
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0,5
Publiée le 11 octobre 2009
En lieu et place du thriller sensuel et délicieusement pervers attendu, Schroeder signe un film d'une platitude incroyable, ridicule de bout en bout, joué avec les pieds et visuellement très moche.
Barbet Schroeder aime sans doute beaucoup le Japon c'est la raison pour laquelle il s'est embarqué dans ce thriller qui se voudrait vénéneux voir même malsain avec évidemment un twist final soit-disant renversant mais ,hélas, il empile les clichés et les rebondissement foireux dans une intrigue sans aucun souffle traversé par des personnages insignifiants tous plus mal joué les uns que les autres. Le côté malsain vire vite au ridicule, on n'y croit pas une seconde et apparemment c'est la même chose pour Schroeder qui s'est concentré sur l'esthétisme, il faut reconnaitre que le film est plutôt beau visuellement parlant mais voila ça ne rattrape pas l'intrigue ni l'absence totale de direction d'acteur ainsi un Magimel qui après Truands confirme sa mauvaise passe.
Premier quart d'heyre très amusant (le film dans le film) et ensuite apparaît Magimel et là tout se gâte. Les acteurs sont médiocres, les scènes "érotiques" ... ne le sont pas, le Japon n'est qu'une accumulation de cliché et les ficelles sont tellemment grosses dans le déroulement de l'intrigue que l'on devine après dix minutes que l'écrivain sadique n'est autre que la geïsha masochiste (Magimel en plus d'être un piètre acteur ne doit pas être très malin pour ne pas s'en apercevoir). Reste quelques belles images. Résutat un film raté pour Barbet Schroeder qui partait pourtant d'une bonne idée.
Un Scénario intéressant à la base, mal exploité à de nombreux moments et déservi par un Benoit Magimel au jeu peu convainquant et souvent trop "Scolaire". Une ambiance plus téléfilmesque que celle que dégageait les grands films noirs japonais. Heureusement que la beauté de Lika Minamoto est bien utilisée pour nous embarquer jusqu'à la fin du film. Dommage pour tout le reste.
Un peu d'exotisme pour Benoit Magimel qui traque son idole au Japon. Un twist final convenu mais le film se laisse aisément regarder. Quelques clins d'oeil à des films pourtant loins de celui-ci mais qui m'ont fait sourire (la cérémonie du thé ainsi que le nom de l'héroïne dans la fiction du début).
Grand artisan du suspense et de la manipulation ("JF partagerait appartement", "l'enjeu", "calculs meurtriers"), Barbet Schroeder a ses fans et ce film, encore plus que tous les autres, ne s'adresse probablement qu'à eux. Très loin des figures imposées hollywoodiennes, des scènes de meurtres sordides ou de la violence démonstrative, Schroeder fait ce qu'il a toujours fait depuis ses débuts et personne ne s'étonnera, quand on connaît le bonhomme, de l'univers feutré qu'il injecte dans "Inju". L'atmosphère du film transpire le Japon de carte-postale avec des décors et des costumes outranciers qui plonge immédiatement le spectateur dans une sorte de "Mystères de Pékin" (le célèbre jeu de société) version live. Fascination, faux-semblants, ombres et masques de carnaval, "Inju" s'identifie par un retour au cinéma des années 50 et 60 (celui d'Hitchcock) qui trouve miraculeusement sa place dans un pays respectueux de ses coutumes ancestrales. Accompagné de Magimel, le vieux Schroeder s'immerge quelques heures dans le style à DePalma et, comme on l'a déjà dit, son meilleur public saluera son courage à ne pas céder aux grosses ficelles du moment. Peut-être aurait-on voulu plus de finesse dans le scénario (twist deviné trop à l'avance) ? Peut-être aurait-on voulu aussi plus de perversité dans l'érotisme (le sexe n'est qu'effleuré) ? La richesse de la forme rattrappe heureusement des faiblesses de fond qui auraient été un désastre pour un blockbuster mais qui ressortent comme une sorte de naïveté bienvenue dans un film artisanal comme "Inju". Ce dernier n'a jamais eu la prétention d'être une oeuvre "bankable' ; juste un bon petit thriller, dernier joyau noir d'un dinosaure du cinéma.
On le voit tout de suite Inju est réalisé un par un grand cinéaste qui arrive à nous faire encore des choses jamais vu surtout dans l'érotisme comme cette félation du pied! Mais Schroeder n'arrive pas à rendre son scénario réaliste et compréhensible.
Après avoir lu les critiques de presse et des spectateurs j'avais un peu d'appréhension quand au visionnage de ce film et finalement j'ai été agréablement surpris. Même si l'histoire n'est pas très originale et que la fin se devine facilement il n'en reste pas moin une bonne enquête et une prestation des deux acteurs principaux qui mérite d'être saluée. Barbet Schroeder ne livre pas un chef d'oeuvre mais un polar honorable et dépaysan.
Par principe, je n'aime pas mettre 0 étoiles, mais il n'y a malheureusement rien pour sauver les meubles dans cette bouse qui fait honte au cinéma. Les acteurs sont médiocres, la palme revenant à Magimel dont le jeu d'acteur est décidément bien consternant. La réalisation est baclée, la mise en scène sitcomesque, le scénario grotesque et la fin aussi prévisible que navrante. Même le riche folklore Japonais parait dans ce film bien fade. Fuyez cette daube...
Inju me laisse perplexe. C'est si rare de voir les critiques spectateurs être encore plus cyniques que les critiques presses. Inju méritait donc mon attention. Résultat : le film n'est pas si mauvais qu'on a bien voulut me le faire croire. Certes c'est extrêmement mal joué (j'ai jamais vu un Benoît Magimel aussi bas, on voit qu'il essaie de croire à ce film indépendant sans vraiment jamais y parvenir) et le Twist final est un peu tiré par les cheveux mais n'oublions pas une chose, c'est que Inju est tiré d'un roman. Le réalisateur ne pouvait donc pas trop se détacher de l'ambiance, de la trame et des décors du film. Je trouve que l'intrigue n'est pas si mauvaise et qu'elle suscite notre intérêt jusqu'à la fin. Pour conclure, Inju n'est certainement pas ce que l'on a fait de mieux en termes d'adaptation à l'écran ces dernières années mais il n'est en aucun cas un échec. Ni bon, ni mauvais, Inju se perd malheureusement entre ces deux rives : pas assez bon pour être salué et pas assez mauvais pour être hué. Un entre-deux qui n'est hélas pas à son avantage.
Du bon et du moins bon dans ce film. La fin est prévisible des le debut du second tier, ce qui la gache, evidemment. Sinon c'est passable, dans le genre thriller old school, ça se regarde.
Si ce film est un thriller, je veux bien être pendu. Film trés lent aux dialogues interminables et surtout qui ne ménent nulle part. En plus, il est complétement desservi par Magimel, complétement à côté de la plaque. Je ne sais pas si c'est son rôle ou son jeu d'acteur qui est en cause, mais il fait prétentieux et n'affiche que deux ou trois expressions pendant le film. Bref que de temps perdu de nouveau devant un film français, évitez-le!!!!!
Bon alors!!! Que dire sans trop briser le film? Barbet montre clairement son hommage aux films noirs japonais des années 50-60 et 70. Assez réservé aux initiés, le film passe du coup difficilement, heureusement le dernier tiers est plus accrocheur (si on arrive jusque là!). Par contre, le jeu de Magimel est affligeant et les répliques tombent toutes à plat! Un bel hommage bien raté! Je mets une étoile mais alors c'est juste juste, tout proche du 0.