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    Inju, la bête dans l'ombre
    Note moyenne
    1,7
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    169 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 septembre 2008
    J'ai été vraiment déçue.. Le scénario est bon, le film est moins hot qu'annoncé, mais Benoit Magimel... Là nan, je dis stop!
    Il surjoue, il surjoue et.. j'ai déjà mentionné le fait qu'il surjoue?
    Bref, restez chez vous..
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2008
    Le scénario de ce polar est complètement invraisemblable, mais ce n'est pas ce qui intéresse Barbet Schroeder dans le cas présent. Tout Inju est dans le titre: la bête dans l'ombre. Ce film traite des apparences et des faux-semblants, et du danger qu'ils peuvent révéler. Ici, on suit Alexandre Fayard, jeune auteur de romans policiers qui part au Japon pour la promotion de son livre et rêve de rencontrer un mystérieux écrivain que personne n'a jamais vu et dont il est un fan absolu. Sa rencontre avec Tamao, jeune geiko séduisante, va l'entraîner dans une sombre histoire dont il ne ressortira pas indemne. Le spectateur est littérallement manipulé tout comme l'est Fayard. Barbet Schroeder tire habilement les ficelles de ce thriller où il faut se méfier de tout, où tout nécessite une relecture car rien n'est comme on le pressent. Schroeder filme comme personne et arrive à instituer un malaise permanent; les décors sont particulièrement mis en valeur et très bien utilisés. La musique sert assez bien l'ensemble. Quant à Benoît Magimel, il est excellent comme toujours et est très convaincant en jeune homme naïf qui se retrouve manipulé par un homme mystérieux qui le fascine et le rebute à la fois, sorte de fantôme inaccessible et incarnation du Mal absolu. Un excellent polar à voir absolument.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 septembre 2008
    Dans "Inju" et son savant mélange des traditions raffinées du Japon antique et des quêtes érotiques sur la chair et la douleur dans une ville devenue contemporaine, le corps prend peu de place. Malheureusement, car l'approche physique et les lésions que laissent une relation ambigue sur le corps lui-même sont le théâtre un peu surjoué d'un film aux idées trop philosophiques, sur le désir d'entrer dans la fiction pour parvenir à un idéal pervers inaccessible en réalité. Si la perversion humaine (et liée à la perversion artistique) prend parfois forme, grâce à une mise en scène discrète et pourtant particulièrement efficace, jamais Barbet Schroeder parvient-il à illuminer les chairs en tant que désir ultime. Le film, à trop vouloir réfléchir, prend des poses parfois insignifiantes, vaguement auteurisantes et flirtant avec le ridicule tant elles paraissent forcées et réalisées dans une volonté assumée de dériver du matériau littéraire. Là où le trouble règne magnifiquement dans le roman, Schroeder le transfigure en une apogée du réel, comme si chaque scène improbable devait être justifiée par un décalage éclatant sans quoi il n'y aurait aucune logique. Le mystère reste confondu avec l'envie de le métamorphoser en une phase paranormale et aussitôt expliquée, presque excusée. Comme si la saveur d'une âme insaisissable, aux yeux de Schroeder, ne saurait rendre trop compte de sa réalité, comme si elle constituait un gêne dans la grammaire du cinéaste. Nous voilà alors en train de suivre une histoire appliquée, dont chaque séquence semble laver la précédente d'une quelconque invraisemblance, d'une quelconque abstraction. Seule l'utilisation d'un trop plein d'ambiances diverses a quelquechose d'abstrait, entre le thriller érotique, psychologique, noir, obscur et délicatement référencé au travail de grands artisans comme Ozu et Mizoguchi. Et même si "Inju", en se cachant timidement dans une sagesse un peu énervante, manque de force voire de violence (pas au sens fantasmatique
    worldjulien0
    worldjulien0

    8 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2008
    De très bons acteurs: Magimel est excellent dans ce rôle d'écrivain naïf pris dans un engrenage fatal et Lika Minamoto est une révélation.
    La mise en scène est sobre mais ne manque pas de génie. La beauté des images et une bande originale envoutante pousse le film vers le haut.
    Bref, un bon thriller psychologique malgré une fin (un peu) téléphonée.
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