Avis : Inju, la bête dans l'ombre - Page 6

L'impression que laisse ce film est fort curieuse. Le réalisateur nous emporte dans un voyage fascinant à l'esthétisme flamboyant rappellant les premiers films "technicolor". Cette mise en abîme est très habile, confrontant ainsi un auteur de romans policiers à une machination qui le dépasse malgré sa condition et son imagination. Les acteurs surjouent, c'est indéniable. Mais n'est-ca pas un hommage au cinéma populaire japonais qui est très théâtral ?
Ce jeu de piste est au final envoûtant, bercé dans un lenteur contemplative, et au même titre que le personnage principal, nous sommes propulsés dans un tourbillon de sensualité, parfois perverse, parfois belle dans lequel rêve et réalité ne font qu'un. En cela, le film est une réussite, mais il est clair que tout le monde n'y trouvera pas son compte.

Mis à part une ou deux scènes de bondage SM rigolotes, Benoit Magimel étant, comme d'habitude, au niveau d'un mauvais comédien de sitcom, le film tombe complètement à coté. Dommage, Barbet...

Sans etre génial cette adapation d'un polar japonnais a quelques atouts dans sa bezace!Tout d'abord une mise en scène élégante et sobre, tirant la meilleure partie des décors et de la culture japonnaise, omniprésente tout au long du film.La scène d'ouverte en la plus pure illustration, et se révele d'une remarquable maitrise.Barbet shroeder n'est pas né de la dernière pluie, il n'a pas perdu l'éxigence de ses précédents films, il se bonifie avec le temps et peut se targuer d'une filmographie consistante et écléctique, dont "inju" en est la meilleure illustration.Schroeder offre surtout avec ce film un hommage appuyée à la culture japonnaise et aux films de Kurosawa, il distille un scenario archi classique de polar pour offrir un supense littéraire des plus interessants, détonnant dans le paysage cinematographique français actuel.La seule faiblesse du film provenant de son interprète princiapel, magimel qui a la beauté du héros, mais certainement pas la conviction ni la prestance, c'est bien dommage car cela atténue fortement la portée de ce film globalement plutot réussi.

Je ne mettrais pas zéro étoile par respect pour les techniciens, hormis cela , c'est un véritable navet, même pas bon a mettre dans une soupe, le script est lamentable,les acteurs surjouent, ( magimel prend des (faux) airs à Alain Delon, avec son imper et ses postures figées.
Aucun liant dans ce pseudo thriller, c'est lent , téléphoné, on s'ennuie à mourrir!!
je serais sorti de la salle si je n'étais pas abonné!!
bref à éviter!!

superbe film qui m'a beaucoup plu, on plonge dans l'univers asiatique immédiatement, le jeu des acteurs est très convaincant, le suspens omniprésent jusqu'au bout, une fin perturbante à laquelle on ne s'attend pas mais tout de même crédible. je suis sortie de la salle troublée ! un film qui ne vous laissera pas de marbre, à voir très vite =)

Le thème du film est la domination. Qui domine et quels sont les moyens utilisés pour y parvenir constituent le sujet permanent des films de Barbet Schroeder, l'un des seuls français a avoir réussi dans l'industrie cinématographique américaine. Ici il a décidé de parachuter un acteur français (B Magimel) dans une production japonaise. Toute la production étant japonaise, on peut considérer qu'il s'agit donc d'un film japonais. BS aime le documentaire et le support de cette histoire lui donne l'occasion de nous montrer la société japonaise et l'univers des geisha. Le film étant aussi un fil de genre il nous donne une version . Malheureusement je trouve que la mayonnaise ne prend pas. Le décalage entre la culture japonaise et celui du personnage français est trop importante pour que l'on puisse croire à l'établissement de rapports aussi intimes entre les différents personnages. Ceci provoque une certaine distanciation avec l'histoire que l'on suit un peu comme à regret tellement les ficelles sont grosses. Dommage car l'univers japonais était intéressant mais le côté thriller est un peu raté.

J'allais voir ce film après avoir halluciné devant la super bande annonce. Vous comprendrez ma deception. Aucun des acteurs ne joue bien, surtout a ce niveau la c'est desastreux la direction d'acteur de shroder est inexistante. Magimel est mauvais comme ses pieds et les acteurs japonais parlent phonetiquement sans comprendre ce qu'ils disent. Des scenes sont hilarantes (magimel se fait sucer les doigts de pieds, et les tetes qu'il fait pour exprimer la surprise). La twist finale qui se veut surprenant ne l'ests pas du tout (on dirait que le realisateur viens de decouvrir ce procede). Apres 5 minutes de film il n'y a plus aucune action (la scene avec le chien de la bande annonce a tout simplement été coupé au montage sans raison). LEs tetes coupes etc... ne sont que dans les 5 premieres minutes du film. Bref, le navet de l'année, et qui prouve encore une fois que les critiques, qui ne voient meme pas a quel point ce film est mal joué (pour ne brusquer ni magimel ni le realisateur), sont tout a fait incompetentes et ne servent a rien...

je rejoins les autres !
ce film c'est le néant absolu
les 5 premières minutes sont véritablement pathétiques la musique est bidon !
le reste est indigeste !
benoit magimel est nul dans ce rôle !
quel douleur de supporter les 30 premières minutes !
quand arrive le début de la découverte de la bete il ne reste qu'une seule solution fuir la salle
chose que j'ai réalisé sans remords !
parfois il vaut mieux fuir même si on a payé sa place car au moins au final on a gagné 1 h de sa vie à faire autre chose

Bons acteurs et bien filmé, dommage que l'acceration qu'on attend n'arrive jamais. Pour etre franc on devine tout le film a l'avance. Ca ne l'empeche pas d'etre tres agreable et de nous faire passer un bon moment depaysant. (Surtout quand le japon s'ouvre a vous dans 2 semaines ^^). En résumé, a voir quand meme pour les amoureux du japon.

Comme c'est dommage, que de moyens pour un si piètre résultat !
J'aime bien Schroeder, j'adore surtout Ranpo, le maître des emboîtements - qui met en boîte autant ses personnages que ses lecteurs - voyeur morbide adepte du grotesque à effets, dans la vieille tradition fantasmagorique japonaise. Alors, oui, cette atmosphère baroque, glauque et colorée est bien rendue par le film. Comme un décor. On n'accroche pas. Le film reste naïvement intellectuel, jouant avec les conventions de la série B nipponne (films de sabre, petits films gore nippons, série érotico-SM de la Nikkatsu, etc.). Trop de jeu, pas assez de sentiment de stupéfaction ; il aurait fallu emballer le rythme, couper dans la durée, ralentir aussi parfois, et élaguer le scénario qui veut trop dire (et d'abord la nippomanie du cinéaste!) et trop montrer (plans surchargés d'objets et de couleurs, alors que nous sommes au Japon, le pays de l'épure, du vide !). On n'adhère pas, on comprend plus ou moins vite qui est la vraie bête de l'ombre, on se désintéresse du sort de l'antihéros (mais quel falot, ce Magimel!). L'actrice nipponne non-professionnelle est peut-être une (petite) révélation, mais elle s'est trop prise au jeu, à la figure imposée de la perversion, il lui aurait fallu cette vraie-fausse innocence, cette pulposité des starlettes japonaises, qu'on retrouve aussi dans le porno nippon et les mangas. Le seul acteur/personnage qui sonne juste, c'est finalement le salary-man de la maison d'édition, c'est dire !
Bref, c'est bien de la série B, alors qu'il aurait justement fallu en transcender la dimension nécessairement étriquée et convenue, attendue, comme ont su le faire tous les maîtres du film noir, de Hitchock (Mort aux trousses, etc.) à Kubrick (Shining), ), pour le plus grand effroi et vrai plaisir du spectateur, pris au dépourvu au sein même des codes râbachés du genre populaire, stupéfait, hébété par la réinvention maléfique. On est loin du résultat ici !

On attendait beaucoup de ce film réalisé par Barbet Shroeder réalisateur du génial "Maitresse", d'ailleurs dès le départ la superbe séquence d'ouverture promet des thématiques : manipulation, fascination, soumission... Et malheureusement l'intrigue se perd dans un labyrinthe mental, et laisse ces thèmes, si passionants, sur le bas-côté... L'envie constante de tenir le spectateur en haleine passe par des dialogues trop explicatif a la limite du ridicule. Et donc logiquement a certain moment ça ne colle pas, les acteurs paraissent figés et les scènes érotiques ne dégagent rien...
Pourquoi une étoile ??? Pour l'ambiance et la mise en scène Japonisante, Certains Plans, comme celui de la course poursuite dans la fête sont, pétrifiants de maitrise et de talent. Nerveux et efficace, le film se regarde sans déplaisir mais pourtant la sauce ne prend pas et le film ne possède pas l'éclat noir, l'éclat apercut dans les autre film de MR Shroeder...

Aussi palpitant qu’un épisode de plus belle la vie.

Suspens halletant. Décors japonais magnifiques, acteurs parfaitement crédibles, épilogue original même s'il nous vient petit à petit à l'esprit...
Par contre il aurait fallu choisir un acteur ayant de belles mains et surtout de beaux pieds pour réaliser la scène érotique... (c'est l'étoile que j'enlève). Que les kimonos des geishas sont beaux !!

Un film qui démarre bien: les 30 premières minutes sont très prenantes, malheureusement, on s'ennuie un peu en cours de route. Le dénouement par contre sans être vraiment surprenant est correct. La mise en scène est classe et le jeu de la geisha plutôt bien. Il y a par contre trop peu de scènes érotiques, les scènes de bondage sont trop courtes (ont-elles été coupés au montage?). Certains moments (comme la danse de l'actrice principale) sont un peu ridicule , et Benoit Magimel est peu convaincant.
Mais bon, l'ensemble se laisse voir sans déplaisir.

Un film brillant, orchestré de main de maître de A à Z ! Avis au amateur de thriller, la fin ne laisse pas en reste et la conclusion mérite sans nul doute une standing ovation. Je reste personnellement très surprise des étoiles attribuées à ce film par les autres spectateurs, tant il mérite bien plus qu'une cote de 2,5/5 à mes yeux !!! Un conseil faites comme moi et plonger vous dans "Inju" afin de vous faire votre propre opinion qui je l'espère sera aussi enthousiaste que la mienne !