AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
1,7
529 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Inju, la bête dans l'ombre ?
5
13 critiques
4
23 critiques
3
7 critiques
2
36 critiques
1
40 critiques
0
50 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
On le voit tout de suite Inju est réalisé un par un grand cinéaste qui arrive à nous faire encore des choses jamais vu surtout dans l'érotisme comme cette félation du pied! Mais Schroeder n'arrive pas à rendre son scénario réaliste et compréhensible.
Du bon et du moins bon dans ce film. La fin est prévisible des le debut du second tier, ce qui la gache, evidemment. Sinon c'est passable, dans le genre thriller old school, ça se regarde.
Film ni vraiment bon, ni aussi mauvais que le jugent nombre d'internautes. Cette histoire est sans grand intérêt, son dénouement tordu laisse une impression désagréable. Ce genre d'histoire rappelle les séries B américaines des années 40-50, dont l'archétype est l'incompréhensible "grand sommeil" qui tient sutout par les interprètes et le côté folklorique du noir et blanc. Ici la réalisation superbe (la photo !) (d'où les 2*) et les interprètes trop lisses (Magimel manifestement paumé ds cette histoire, et une japonaise aussi inexpressive que possible) font de ce film un pur exercice de style. A qoi bon ?
tixou0
Ce n'est pas le meilleur film de Barbet Schroeder, mais le réalisateur de "Maîtresse" livre ici, sur fond là aussi de sado-masochisme délicatement stylisé, une réalisation tout à fait honorable. Contrairement à certains commentaires malveillants, l'immersion dans l'univers nippon est réussie et les comédiens tiennent leur partie sans faillir, même si les Japonais donnent assez souvent l'impression d'avoir appris leur rôle phonétiquement. Le plus faible est sans doute la trame scénaristique transparente.
Le Japon est sans doute le pays, qui éveille le plus de fascination et de fantasmes. Beauté, Grâce, Violence et Cruauté sont intimement liés à cette terre et à cette culture. Et la femme japonaise reste à jamais une énigme dans l’imaginaire des hommes. Combien de films, de livres et de peintures sont dédiés à l’univers baigné de mystère des geishas ! Ces femmes que le Japon vénère depuis des siècles et dont la tradition se transmet jusqu’à nos jours à Kyoto, sont les femmes les plus admirées, les plus courtisées du Japon non seulement pour leur beauté mais aussi pour leur culture. Et les japonais sont particulièrement offensés de la méprise des occidentaux qui ne voient en la personne d’une geiko qu’une prostituée. Le choc des cultures !
spoiler:
Deux films dans la même semaine avec pour décor le quartier des courtisanes d’Edo.
« SAKURAN », premier film de Mika Ninagawa, photographe, artiste contemporaine renommée au Japon qui transfigure l’univers traditionnel des geishas aux couleurs d’une modernité jeune, éclatante aussi bien du point de vue visuel que sonore qui ravit et prête à sourire.
INJU est réalisé par Barbet Schroeder, entouré d’une équipe japonaise et du regard bleu naïf de Benoît Magimel dans le rôle d’un écrivain à succès, spécialiste du roman policier qui se fait berner en toute beauté dans le pays de ses rêves. Shroeder, amoureux du Japon, filme à l’ancienne. L’ambiance est sombre et feutrée, comme il se doit. La note de modernité, est apportée bien sûr par l’intrusion d’un occidental dans cet univers qui, au fil des siècles, s’est ouvert vers l’extérieur. La geiko d’aujourd’hui, une fois sortie de son « rôle » et de son enclos, porte l’habit occidental et ressemble (en apparence) à n’importe quelle jeune femme. A l’extérieur, elle brille non plus par la beauté de sa parure ou de son corps, mais par la grâce et l’érudition.
Vingt ans après « Barfly », Shroeder revient à ses amours littéraires. Impossible d’oublier l’univers sulfureux, les amours ethyliques de l’écrivain Charles Bukowski interprété majestueusement par Mickey Rourke avec Faye Dunaway dans leurs meilleures années. Un film aux couleurs chaudes, très chaudes.
INJU est un film littéraire par son sujet et par son écriture. Inspiré du roman de Edogawa Ranpo, l’un des auteurs les plus populaire et dérangeant au Japon, Shroeder nous plonge dans une intrigue prévisible, attendue et poignante à la fois. On se laisse berner avec délectation. Les scènes érotico-sexuelles sont filmées de façon très sage. Les amateurs du genre resteront sur leur faim. Nous sommes au cœur d’un polar et l’exercice de style est plutôt réussi. A la gloire du Mal.
Un lien, un fil invisible a toujours guidé mon expérience cinéphile. Là, réside d’ailleurs tout le sel de cette aventure : le choix – conscient ou inconscient – du prochain film à voir. A peine quelques jours après, avec « La fille de Monaco », je découvre la joyeuse et triste histoire d’une « courtisane » du « Grand Rocher » et d’un honorable avocat parisien. Eh bien, l’aventure de nos deux amoureux transis (Magimel dans « INJU » et Luchini dans « La fille de Monaco ») s’achève pour nos deux héros de la même manière, plus précisément dans un même lieu, sans que les réalisateurs se soient concertés ! Que les chemins de l’amour sont prévisibles !
Appelons cette « mini-série » de « Bonheur et Tragédie chez les courtisanes d’Orient et d’Occident ».
Deux films dans la même semaine avec pour décor le quartier des courtisanes d’Edo.
« SAKURAN », premier film de Mika Ninagawa, photographe, artiste contemporaine renommée au Japon qui transfigure l’univers traditionnel des geishas aux couleurs d’une modernité jeune, éclatante aussi bien du point de vue visuel que sonore qui ravit et prête à sourire.
INJU est réalisé par Barbet Schroeder, entouré d’une équipe japonaise et du regard bleu naïf de Benoît Magimel dans le rôle d’un écrivain à succès, spécialiste du roman policier qui se fait berner en toute beauté dans le pays de ses rêves. Shroeder, amoureux du Japon, filme à l’ancienne. L’ambiance est sombre et feutrée, comme il se doit. La note de modernité, est apportée bien sûr par l’intrusion d’un occidental dans cet univers qui, au fil des siècles, s’est ouvert vers l’extérieur. La geiko d’aujourd’hui, une fois sortie de son « rôle » et de son enclos, porte l’habit occidental et ressemble (en apparence) à n’importe quelle jeune femme. A l’extérieur, elle brille non plus par la beauté de sa parure ou de son corps, mais par la grâce et l’érudition.
Vingt ans après « Barfly », Shroeder revient à ses amours littéraires. Impossible d’oublier l’univers sulfureux, les amours ethyliques de l’écrivain Charles Bukowski interprété majestueusement par Mickey Rourke avec Faye Dunaway dans leurs meilleures années. Un film aux couleurs chaudes, très chaudes.
INJU est un film littéraire par son sujet et par son écriture. Inspiré du roman de Edogawa Ranpo, l’un des auteurs les plus populaire et dérangeant au Japon, Shroeder nous plonge dans une intrigue prévisible, attendue et poignante à la fois. On se laisse berner avec délectation. Les scènes érotico-sexuelles sont filmées de façon très sage. Les amateurs du genre resteront sur leur faim. Nous sommes au cœur d’un polar et l’exercice de style est plutôt réussi. A la gloire du Mal.
Un lien, un fil invisible a toujours guidé mon expérience cinéphile. Là, réside d’ailleurs tout le sel de cette aventure : le choix – conscient ou inconscient – du prochain film à voir. A peine quelques jours après, avec « La fille de Monaco », je découvre la joyeuse et triste histoire d’une « courtisane » du « Grand Rocher » et d’un honorable avocat parisien. Eh bien, l’aventure de nos deux amoureux transis (Magimel dans « INJU » et Luchini dans « La fille de Monaco ») s’achève pour nos deux héros de la même manière, plus précisément dans un même lieu, sans que les réalisateurs se soient concertés ! Que les chemins de l’amour sont prévisibles !
Appelons cette « mini-série » de « Bonheur et Tragédie chez les courtisanes d’Orient et d’Occident ».
Un film peu convaincant. Scénario presque pathétique et ambiance raté. Les clichés du cinéma japonais nuisent au films. Seul un benoit magimel tristement concerné sauve l'honneur.
Thriller baigné de suspense et d'érotisme.
Depuis longtemps on sait qu’une palme ne fait pas un bon film. Le scénario était pourtant excellent, l’ambiance très intéressante mélangeant stress du thriller et esprit zen et envoutant des geishas. Hélas ça manque de punch,l’intrigue est sans surprise (on devine la fin assez rapidement), il y a quelques plans séquences inutiles … De plus, Benoit Magimel n’est pas très convaincant en écrivain de best-sellers policiers il est même carrément mauvais alors que le role était tres interessant. Par contre mais Lika Minamoto elle, est tres bonne même si on ne comprend pas toujours tous ses délires...
Autre point positifs : une scene érotique très très sensuelle est à retenir. Et certains cadrages sont d'une beauté à couper le souffle
Autre point positifs : une scene érotique très très sensuelle est à retenir. Et certains cadrages sont d'une beauté à couper le souffle
Une bonne idée ne fait pas forcément un bon film, c'est ce que l'on découvre avec ce film de Barbet Schroeder. Un film flou, peu compréhensible et avec de lourdes incohérences mettant la compréhension en péril. Benoit Magimel ne sauve en rien ce film puisqu'il ne joue pas, oui il ne joue pas. il fait les même expression pour montrer la peur, l'angoisse, la passion, le désir, l'envie, la joie, la souffrance. Un rôle qui pouvait devenir interessant mais complètement raté par Magimel, dommage! Lika Minamoto rattrape un peu le film mais on ne comprend pas bien ses "délires" sexuels, Barbet une explication ?
Un film qui passe à côté de ce qui aurait pu être un bon ou même grand film, peut-être le prochian?
Un film qui passe à côté de ce qui aurait pu être un bon ou même grand film, peut-être le prochian?
Inju ; la bête dans l'ombre , Un thriller français au scénario redoutable et tordu , Une Histoire surprenante qui joue avec vos nerfs ,puisqu'on sait dès le départ qu'il y a quelque chose qui nous échappes tout au long du film , mais on ne sait pas quoi , la révélation finale est la pour expliquer tout ça et pour nous en mettre plein la vue. J'ai adoré cette révélation , que j'ai trouvé très surprenante mais à la fois malsaine, malrès ce retournement de situation ,le film reste tout de même cohérent du début jusqu'à la fin , le scénario est extremment bien ficelé . Rien que pour cette raison ,on ne peut pas mettre 0 étoile à "Inju" , par contre il est vrai que , à part ce scénario qui excellent , il n'y à pas grand chose d'autre de potable dans le film . Pour commencer les acteurs Benoît Magimel et Lika Minamoto dans le rôle de la sulfureuse Geisha "Tamao", qui ne sont pas assez convaincants , on a du mal à rentrer dans le film , peut être que les acteurs ont mal était choisis. Le film comporte son lot de scène un peu longue , et auquel on aurait pu se passer . Le film dure 1h45 , il aurait très bien pu être raccouci d'une quinzaine de minutes sans probleme . La mise en scène est vraiment belle , je dois l'avouer , c'est ce qui me permettera de mettre une seconde étoile au film , les décors sont juste sublime , Le Japon est vraiment un très beau pays et ses geisha sont toutes sublimes .. Je dirais donc Bravo , pour cette belle réalisation , Merci à Barbet Schroeder de m'avoir fait voyager rien qu' en regardant ce film . Mais ne vous attendez pas à vous prendre la claque de l'année , car mise à part son scénario et sa réalisation .. je ne retiens rien de bon . Un film Moyen , qui se laisse regarder par ses paysages et décors magnifique malgrès ses quelques longueurs ....
Bof, pas franchement emballant ce film. Si l'histoire n'est pas trop mal et le soin apporté à l'esthétisme de qualité, on ne retient pas grand chose de ce film dans lequel se démène beaucoup Magimel, sans trop comprendre pourquoi. Néanmoins le retournement final relève quelque peu le niveau, mais rien de bien exceptionnel.
Inju me laisse perplexe.
C'est si rare de voir les critiques spectateurs être encore plus cyniques que les critiques presses.
Inju méritait donc mon attention.
Résultat : le film n'est pas si mauvais qu'on a bien voulut me le faire croire.
Certes c'est extrêmement mal joué (j'ai jamais vu un Benoît Magimel aussi bas, on voit qu'il essaie de croire à ce film indépendant sans vraiment jamais y parvenir) et le Twist final est un peu tiré par les cheveux mais n'oublions pas une chose, c'est que Inju est tiré d'un roman.
Le réalisateur ne pouvait donc pas trop se détacher de l'ambiance, de la trame et des décors du film.
Je trouve que l'intrigue n'est pas si mauvaise et qu'elle suscite notre intérêt jusqu'à la fin.
Pour conclure, Inju n'est certainement pas ce que l'on a fait de mieux en termes d'adaptation à l'écran ces dernières années mais il n'est en aucun cas un échec.
Ni bon, ni mauvais, Inju se perd malheureusement entre ces deux rives : pas assez bon pour être salué et pas assez mauvais pour être hué.
Un entre-deux qui n'est hélas pas à son avantage.
C'est si rare de voir les critiques spectateurs être encore plus cyniques que les critiques presses.
Inju méritait donc mon attention.
Résultat : le film n'est pas si mauvais qu'on a bien voulut me le faire croire.
Certes c'est extrêmement mal joué (j'ai jamais vu un Benoît Magimel aussi bas, on voit qu'il essaie de croire à ce film indépendant sans vraiment jamais y parvenir) et le Twist final est un peu tiré par les cheveux mais n'oublions pas une chose, c'est que Inju est tiré d'un roman.
Le réalisateur ne pouvait donc pas trop se détacher de l'ambiance, de la trame et des décors du film.
Je trouve que l'intrigue n'est pas si mauvaise et qu'elle suscite notre intérêt jusqu'à la fin.
Pour conclure, Inju n'est certainement pas ce que l'on a fait de mieux en termes d'adaptation à l'écran ces dernières années mais il n'est en aucun cas un échec.
Ni bon, ni mauvais, Inju se perd malheureusement entre ces deux rives : pas assez bon pour être salué et pas assez mauvais pour être hué.
Un entre-deux qui n'est hélas pas à son avantage.
Sans aucun doute très original cet Inju dans cette ambiance si posée du pays du Soleil Levant mais hélas un peu trop lent. Son scénario sait certainement entretenir la curiosité mais ouvre également beaucoup trop de tiroirs pour être honnête... jusqu'à la révélation finale qui laisse sans voix par son invraisemblance hallucinée. C'est tout de même l'occasion d'apprécier d'étranges coutumes comme la fellation du gros orteil et de reluquer de la Geisha en string, attachée et... mais je m'égare.
Benoît Magimel est un acteur sympathique un peu mal embarqué dans ce film alambiqué : il ne parvient pas à s'en dépêtrer avec les honneurs. Cela dit, nous ne lui demanderons pas son petit doigt dans un mouchoir en papier en guise d'excuses, restons cordiaux.
Par ailleurs, qu'un acteur japonais parle français, je veux bien mais plusieurs, ça devient dur à suivre : il aurait mieux fallu les laisser s'exprimer dans leur langue maternelle ou forcer le personnage de Benoît à éructer le nippon en bon écrivain otaku qu'il est. S'il écorche le japonais, ça ne nous gênera pas beaucoup.
Original cet Inju -on ne le dira jamais assez- et pas dénué d'intérêt mais décidément trop peu crédible.
Benoît Magimel est un acteur sympathique un peu mal embarqué dans ce film alambiqué : il ne parvient pas à s'en dépêtrer avec les honneurs. Cela dit, nous ne lui demanderons pas son petit doigt dans un mouchoir en papier en guise d'excuses, restons cordiaux.
Par ailleurs, qu'un acteur japonais parle français, je veux bien mais plusieurs, ça devient dur à suivre : il aurait mieux fallu les laisser s'exprimer dans leur langue maternelle ou forcer le personnage de Benoît à éructer le nippon en bon écrivain otaku qu'il est. S'il écorche le japonais, ça ne nous gênera pas beaucoup.
Original cet Inju -on ne le dira jamais assez- et pas dénué d'intérêt mais décidément trop peu crédible.
Scaromiikibo
Inju ne présente aucune surprise, on devine la fin très tôt et on espère que ce n’est pas aussi évident… Mais si. Pour rajouter à cela il se traîne affreusement en longueur. Le mauvais jeu d’acteur de Benoit Magimel amplifie cette sensation, la BO est horrible et la mise en scène de Baudet Schroaeder est du même acabit. Son hommage au chambara et films noirs du début est triste à voir.
Jean-Jacques FERNANDEZ
Un Scénario intéressant à la base, mal exploité à de nombreux moments et déservi par un Benoit Magimel au jeu peu convainquant et souvent trop "Scolaire". Une ambiance plus téléfilmesque que celle que dégageait les grands films noirs japonais. Heureusement que la beauté de Lika Minamoto est bien utilisée pour nous embarquer jusqu'à la fin du film. Dommage pour tout le reste.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse