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Marc H
61 abonnés
508 critiques
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5,0
Publiée le 6 octobre 2008
une réalisation classieuse et élégante, une bonne dose de gore, et une histoire forte plus que bien racontée. ajoutez des moments quasi hypnotiques comme seul argento sait les faire. malheureusement l'interprétation de sa fille est inégale, mais malgré cela le film est bien au dessus du reste des films d'horreur récent (mise a part le chef d'oeuvre diptyque hostel, bien sur).
Dario Argento n'aurait jamais dû faire ce film, ou il aurait dû le faire autrement!!! Déjà fini la réalisation parfaite de "Suspiria" ou "inferno", ici point d'éclairage rouge ou bleu au néon, fini la bande son terrifiante, fini la bonne direction d'acteurs, fini les indices, les passages secrets...etc... Bref, un film fait pour vendre quelques dvd, inutile!!! L'étoile c'est pour deux scènes qui peinent à sortir du lot, celle du premier meurtre (que j'ai presque trouvé terrifiante, si, si...) et celle ou le couple de lesbiennes est tué (qui est du Argento pur jus).. donc hormis ces 5/6 min de film, pour le reste passez votre chemin...
Sarah, une étudiante en Arts ouvre une urne et libère la sorcière la plus puissante du monde qui attire à Rome toutes ses congénères ridicule et grotesque avec des effets speciaux a mourir de rire .... De toute maniere c est pas compliqué a part le sublime suspiria , il n a fait que des ratages .L'épilogue, succinct, ne laissera qu'un souvenir vague et confus, un peu comme ce long-métrage, qui n'égale en rien les deux autres films.
Dario Argento n’aura pas gardé le meilleur pour la fin de sa trilogie des trois mères… On aura pu suivre Argento très loin, tolérant - pour les aficionados - ses parti-pris qui ont largement déplu, celui-ci semble avoir atteint sa propre limite, et si l’on peut estimer son nouvel opus regardable, c’est par indulgence et respect pour le maître du genre qu’il est - un genre auquel son nom est définitivement associé. MOTHER OF TEARS est un ersatz de tout ce qu’a pu faire Argento jusqu’alors. Un opus bâclé et qui n’a rien de neuf qui puisse enrichir l’œuvre de son auteur, puisque les nombreuses auto-références à ses grands succès semblent tout bonnement combler la vacuité de celui-ci. Sans compter sur des interprétations guère convaincantes (et les apparitions prometteuses de Udo Kier et Daria Nicolodi, finalement à oublier…), ainsi que sur de grands méchants tout simplement carnavalesques. Mais outre ses lacunes, c’est principalement d’une déception vis-à-vis de ses prédécesseurs dont fait les frais MOTHER OF TEARS, constatant l’absence, par exemple, de cet esthétisme baroque et flamboyant qui les sublimait. Pour nous faire tenir jusqu’à la fin et nous divertir un tant soit peu, il faut reconnaitre au métrage un certain sens du rythme, une séduisante vision apocalyptique de Rome et une mythologie bien établie qui lie correctement les trois opus. Il reste bien décevant de devoir admettre que les huées des festivaliers de Gérardmer n’étaient pas si insensées.