Derniers Avis : Sa Majesté Minor - Page 12

Un pure moment de bonheur, de folie et de simplicité.
Heureusement qu'il y a Jean-Jacques Annaud pour réaliser des films atypiques et qui nous change des prosuctions habituelles.
Un grand moment qui nous laissent un sentiment de fraicheur.

affligeant...nous étions trois dans la salle, une première personne est parti au bout de 30mn, moi au bout de 45 ! la séance a du finir à vide...vide comme ce film !

beaucoup trop vulgaire mais très original!!!

En deux mots, c'est film surprenant de bizarries. José Garcia est terrible, et vincent cassel est éttonnant. c'est pas le film de l'année mais il merite d'être vu, au moins pour ce faire une idée.

Ma lettre à JJA:
Bonjour Jean-Jacques,
Ma femme et moi-même sommes allés voir votre dernier film, "Sa majesté Minor", ce matin. Nous avions lu et entendu beaucoup de mauvaises critiques souvent peu claires.
Au final nous avons été enchantés. Ce film est pour nous d'un très bon niveau. Particulièrement bien joué, notamment par José Garcia et Vincent Cassel ; agréable à regarder ; bien rythmé ; très bonne musique ; des dialogues d'une grande finesse, très travaillés ; une histoire pleine de métaphores très intéressantes sur le développement de la civilisation, l'émergence des mythes et des religions, le passage du mode collectif-tribal au mode individualiste ; le traitement intelligent des notions de pouvoir, de communication, de manipulation, l'ambigüité et les paradoxes des êtres humains depuis l'origine, etc. Pour tout dire, un vrai régal pour celles et ceux qui veulent bien se plonger dans cette fable mythologique profonde tout en étant très divertissante. De notre point de vue, absolument rien de "vulgaire", au contraire. La sexualité est certes très présente, mais pas davantage que dans la réalité de la vie, la libido est l'énergie fondamentale qui nous anime, le reste n'est souvent que tentative de rationalisation après coup.
Pour comprendre l'origine des critiques, est-il possible que cette histoire d'homme cochon, intime avec une truie, et qui une fois au pouvoir fixe dans ses commandements sacrés l'interdiction de manger du porc, ait pu choquer certains intégristes religieux? Voyant dans cette fable une sorte de blasphème et de moquerie les concernant? J'ose espérer que là n'est pas la cause de la campagne négative dont votre film a fait l'objet.
Recevez très sincèrement nos remerciements pour ce très bon moment passé grâce à vous et à toute votre équipe.
Cordialement.

Cette évidente bouffonnerie, regardée indépendamment de ce qui sort actuellement au cinéma, est une véritable honte. Si cependent on la considère comme la très subtile réponse à tous ces très lourds péplum remis au goût du jour grâce à "Gladiator" (Alexandre, Kingdom of Heaven, Troy...), elle devient un des plus grands chefs d'oeuvre contemporains. Oser une telle réponse à la bêtise hollywoodienne actuelle, Jean Jacques Annaud l'a fait et de très belle manière.

Annaud voulant retoucher le public de "la guerre du feu" sort un film de la méme trompe avec un peu plus d'imaginaire.Minor fait partie de ces films qui sont peut-étre trés joli à lire mais à regarder devient complétement ennuyant.Annaud nous sort encore sa manie à endormir les gens avec une mise en scéne plus que plate et où seul le talent des acteurs sauve ce nanar à grande prétention.

De bonnes idées, très mal exploitées. Film trop touffu, qui ne va pas jusqu'au bout de ses intentions.

Pitoyable! Je n'aurais qu'un mot pour ce film...

On reste un peu perplexe à la fin de la séance. Avec Sa Majesté Minor, Jean-Jacques Annaud sort un film incongru. Déroutante, cette fable pittoresque a sûrement un propos, un fond ; mais dans la forme cela apparaît grotesque.

Certes il y a peut-être des creux dans le fil de l'histoire mais il y de bons sketchs. On rigole et on en a plein les yeux. C'est traité avec légèreté mais ce n'est pas superficiel ! C'est sympathique
A voir !

Les critiques sévères sur ce film sont explicables, car la bande annonce est trompeuse.

Ceux qui veulent voir une grosse déconnade style les bronzés partiront avant la fin.

Le film est bizzaroide, car il mélange le bouffon et le métaphysique d'une façon un peu maladroite.
Le point faible, c'est que les acteurs sont sous-employés, ce qui est caractéristique du réalisateur.

Mais le film lui même, est tout sauf une bouffonnerie, et c'est cela qui provoque le malaise.
Le réalisateur a voulu faire un film philosophique, une métaphore sur le pouvoir, son absurdité.

Le sujet du film est comment un fils de porc, après avoir été mis au bans de la société, devient un monarque absolu, puis comment et pourquoi son règne prend fin.

Ce n'est pas du niveau "les bronzés 3".

Les acteurs ne sont pas mauvais, le scénario n'est pas mauvais, et les images sont vraiment belles.
Mais alors que manque-t-il à ce film ?
Sans doute l'humour.

Le film n'a pas d'humour, malgrè les promesses de la bande annonce.
Il est didactique, émouvant à certains moment, mais il lui manque, quoi ?

Le manque de sérieux.

Bref, difficile de critiquer ce film, car c'est pas vraiment le film qu'on nous annonçait.

Il est cependant plus digne d'intérêt que l'acharnement critique dont il est victime.

1 étoiles pour certains (rares) passages qui sont drôles. Mais il ne mériqte guère mieux a cause de son scénario décousu et un peu mou. Avec les acteurs présents sur le plateau, c'est un vrai gachi.

Un bel hymne à l'imagination, à la fantaisie créatrice, à l'imaginaire. Un conte pas si païen que ça, aux dialogues et aux situations truculentes, à l'esthétisme féérique, aux acteurs qui s'amusent, à la tolérance, une réflexion sur la vie et le pouvoir, une métaphore de l'existence, sans jamais sombrer dans le trop vulgaire graveleux. Bravo.

c'est sur que l'on s'attend à autre chose de la part de JJ Annaud. Pas besoin de s'attarder sur le fait que le film est sans intérêt, la bande annonce en faisait déjà état. C'est une erreur parcours de cet excellent réalisateur qui ne l'oublions pas a fait des films passionants. Certes 0 étoile pour ce film mais 4 étoiles pour le plaisir qu'il nous a offert à travers sa filmographie dont peu, peuvent se targuer d'en avoir fait autant...