Un film doté d'un budget assez élevé et d'une équipe technique au top, mais qui se morfond dès le début dans une aventure sans queue ni tête avec des personnage rocambolesque rendant l'histoire vraiment incompréhensible et absurde. Dommage pour Jean-Jacques Annaud.
Certes il y a des idées, de l'originalité, un casting prometteur, un réalisateur talentueux, mais Sa Majesté Minor n'est en réalité qu'un grossier et désastreux navet bien emballé.
Un seul mot d'ordre: plus jamais ça. Ce film est au cinéma ce que René la taupe est à la musique, une insulte. Jean-Jacques Annaud nous a pourtant habitué à tellement de qualité...
Ce film est une farce ! Ecrit sur un coin de table, lors d'une soirée alcholisée entre potes. Rien dans ce film ne vaut la peine d'être vu ou entendu. Les décors et les costumes sont laids (le maquillage est tout simplement hideux), les dialogues lourds et excessivement gras, ce veulent poétiques mais apparaissent débiles et ridicules ; ce qui plombe le film et le rend vulgaire et ininteressant. La musique répétitive n'amuse plus après cinq minutes,et les acteurs sont transparents. Reste en tout et pour tout quinze seconde du film qui éveille votre esprit d'enfant de cinq ans et vous fait rire. A choisir, préférez RRRrrrr!, qui n'est pas un référence non plus. Mais bon.
Nullité moderne, le film s’entend critiquer le pouvoir et les « puissants ». Montrant des décors se voulant mythologique, les acteurs évoluent dans un langage bien exploité. Cela n’est pas suffisant pour être intéressant, drôle, ou même critique. Les acteurs n’ont rien d’exceptionnels (à part Mélanie Bernier, mais qui se détache plus pour son physique que pour son jeu)
Un film nul, qui vous arrachera un sourire ou deux.
Il faut, pour commencer, rendre à César ce qui est à César – ou au satyre ce qui lui appartient – en reconnaissant le vrai talent dont dispose Annaud pour faire naître puis pour développer un univers foutraque vaguement inspiré de l’Antiquité grecque ; car les aspérités de Sa Majesté Minor rappellent le décalage profond qui sépare les mœurs antiques des nôtres, aussi exagéré soient-elles. Sur un thème musical efficace quoique parfois mal exploité se meuvent des protagonistes animés par leur unique désir qui reproduisent, en quelques jours, le mouvement fondamental de la société, le récit d’une élévation bientôt ternie par l’inévitable chute. Remarquablement interprétés, les personnages semblent obéir à une logique qui leur est propre, diffusent un pittoresque réjouissant. Surtout, la force du film réside dans le traitement grotesque fait du pouvoir et de la société : ici la noblesse est tachée par la boue, se roule parmi les cochons dans une communion restaurée entre l’homme et ses origines. Tout est question de décalage, le haut côtoie le bas, le sacré côtoie le profane dans cette vaste religion du désir qu’est l’humanité. Sa Majesté Minor entend réinstaurer la cohabitation de l’humain et de l’animal pour en présenter les porosités : idée audacieuse pour exploitation délicieuse bien qu’un peu figée. On aurait aimé plus de folie dans une mise en scène qui, si elle délivre des idées intéressantes, ne transcende jamais le sujet qu’elle porte. En somme, une œuvre curieuse, sorte de délire pseudo-antique divertissant mais qui peine à dépasser la simple illustration d’une leçon bien connue de tous : l’homme est un animal politique. Sentence aristotélicienne qui peut résumer l’essence du cinéma de Jean-Jacques Annaud.
Félicitations monsieur Annaud, vous avez su faire preuve de vulgarité en réalisant ce film. Tellement de bons acteurs, pour un scénario pas même interessant ! Déçue déçue déçue
il faut avoir du blé a pedre pour faire jouer de grands commediens dans cet enorme navet avec des decors gigantesques.c'est tres nul,a mon avis s'il ne peut plus faire mieux que ca,sa majesté annaud n'est plus.
NUL,VULGAIRE,PATHETIQUE.OU EST LE REALISTEUR DU NOM DE LA ROSE? DE L'OURS OU ENCORE DE LA GUERRE DU FEUX? BREF CA DOIT ETRE UN INCIDENT COMMERCIAL ET ESPERONS QUE ANNAUD SE RELEVERA POUR NOUS DONNER LE MEILLEUR COMME A SES DEBUTS.
C’est con quand un metteur en scène de cette trempe se trompe complètement de film. Et puis j’aurais voulût faire partie du petit lot de ceux: « qui ont compris », contre la foule d’imbéciles qui a lynché le film et son auteur avec…et bien non, j’ai rien compris moi non plus. Qu’est’ il allé chercher dans cette galère ? Le scénar est trop compliqué ou trop illisible pour moi. L’histoire à la fois classique de l’idiot qui devient roi, en même temps ça se veut être une fable mythologique, en même temps c’est tellement décalé que ça fout par terre les deux options précédentes, malheureusement. Soit c’est pas assez pervers, pour être crédible, en tout cas c’est pas assez crédible pour fonctionner. Et José Garcia qui en fait des tonnes que ça fatigue, et Vincent Cassel qui se sent obligé de tout sur jouer. La mythologie vu du côté loufoque ne lui réussit pas, il devrait laisser ça à Mel Brooks, lui non plus ne me fait pas rire, mais il va jusqu’au bout, et les vannes, aux troisième degré à un moment je lâches un sourire. Là j’ai arrêté pour cause d’ennui, désolé Jean-Jacques. Le décor et le visuel assez réussit ne sauve pas le film, et le pire c’est qu’on dirait que tu n’y croit pas toi-même.
Au vu des critiques déjà présentes sur le site, je suis heureux de constater que je n'ai pas été le seul à être affligé devant le spectacle que nous offre « Sa Majesté Minor ». A la fin du film (si l'on arrive à le visionner jusque là, ce qui ne fût pas mon cas quand je suis allé le voir en salle de cinéma – une belle arnaque quand j'y repense), une question s'impose: comment Jean-Jacques Annaud, le réalisateur de « Coup de Tête » et du génial et cultissime « Nom de la Rose », a-t-il pu en arriver là? Cette interrogation n'a malheureusement pas encore trouvé de réponse. Qu'on ne me dise pas que je suis passé à côté du film, qui n'a en lui-même aucun sens ni aucune crédibilité. Qu'on ne m'accuse pas non plus de vouloir à tout prix descendre ce long-métrage en flèches. Je ne fais qu'établir une critique, qui vaut ce qu'elle vaut. Qu'on ne me demande pas enfin de comparer cette comédie, très originale - il faut bien l'admettre – des comédies nanardesques à la française qu'on nous a refourgué pendant tant d'années. Chaque film doit être appréhendé indépendamment pour être correctement et objectivement analysé. Cela étant dit, passons au film. Deux mots me viennent en tête: loufoque et navrant. Voilà, tout est dit. Certes, tout n'est pas à jeter à la poubelle: le directeur de la photographie a fait du bon boulot, les décors sont réussis, et les prestations de certains acteurs – José Garcia en tête – sont bien interprétées. Pour le reste, ça vole au ras des pâquerettes, et c'est peu de le dire. Seul l'absurdité – au sens péjoratif – de la réalisation et du scénario peut, à quelques exceptions près, faire sourire. Pas cool pour une comédie, me direz-vous. Allez, je vous ai donné mon avis. A vous d'en tenir compte ou non. Tracez votre chemin si vous le pouvez. Si vous n'en êtes pas capables, je vous aurai au moins prévenu...
Une chose est sure : on n’ose plus nous en faire des comme ça depuis une belle lurette ! Merci donc à l’audace de l’imperturbable Jean-Jacques Annaud qui, après avoir osé sa sublime « Guerre du feu », se risque à nouveau dans une entreprise qui sort totalement des sentiers battus. Autant dire que vous serez surpris par cette « Majesté Minor » qui a cette remarquable qualité de dynamiter toutes les convenances à tel point qu’on se surprend pendant le film à ne plus savoir où on va nous emmener. Ainsi donc, même si le film sombre parfois dans un ridicule des plus grotesques, même si un certain nombre d’acteurs peu convaincants viennent ternir le film et même si on est déçu de constater que cette loufoquerie ne nous mène finalement nulle part, cette « Majesté Minor » a vraiment beaucoup d’ingrédients pour revigorer le plus blasés des cinéphiles. L’esthétisme visuel et sonore est remarquablement travaillé et donne le relief nécessaire à cet esprit totalement décalé. Un coup de chapeau enfin à José Garcia, excellent.