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Eddy P
147 abonnés
292 critiques
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4,0
Publiée le 15 octobre 2008
Un film qu'il est pas pour les gens cons ! Sa majesté Minor déborde de références philosophiques, du théâtre antique, mythologiques et mêmes politiques, le tout débordant d'un humour débridé et franchement érotique. José Garcia est extraordinaire (les scènes de dialogues avec la truie sont à mourir de rire), Cassel est parfait et les seconds rôles sont de premier choix : Brasseur, Bideau, Rufus, Haller fabuleux. Deux erreurs de casting cependant chez les jeunes premiers, qui n'ont d'égal à leur beauté que la fadeur de leurs jeux d'acteurs : Mélanie Bernier (belle mais aussi disgracieuse qu'une actrice porno, donc très anachronique) et Sergio Peris-Mencheta (en dehors de sourire et montrer ses muscles, il ne sait pas faire grand chose). Un bémol également car arrivé aux trois quart du film, l'histoire patine un peu et termine en eau de boudin... quoi que c'est presque devenu une norme pour les comédies en France. A voir malgré tout !
Le fait que la frontière entre les hommes et les bêtes est tellement floue m’a vraiment gêné pour apprécier ce film. Pourtant l’idée au départ n’était pas mauvaise de raconter une histoire se situant dans la Grèce pré –antique et dans un monde pré – chrétien pour parler surtout quelque soit sa forme d’une sexualité qui serait à l’origine totalement décomplexée mais le film se perd dans le grotesque non pas parce qu’il casse les codes normatifs ou transgresse les valeurs morales établis mais parqu’ à mon sens il mélange trop les genres comme par exemple les éléments de la pensée moderne avec la reconstitution d’un monde tellement antérieur à celle – ci que son interprétation est difficile à saisir … Aussi le grotesque mélangé avec du tragique n’arrive pas à toucher et en étant incompris Sa majesté Minor peut paraître déviant. Je le déconseille donc de le voir en famille. Aussi le film semble souffrir de certaines longueurs et l’on est pressé d’en terminer néanmoins il faut quand même lui reconnaître au moins une qualité, celle de l'originalité.
Un essai philosophico-bouffon, une tentative raté d'un cinéaste talentueux qui a des choses a dire mais n'arrive pas a les mettre en image. Chronique mythologique, le scénario raconte l'ascension de Minos, simplet d'un village mythologique vivant auprès des cochons qui va devenir par le plus grand étonnement le roi de cette petite communauté, une intrigue qui aborde de multiples sujets, et ça se voit, mais l'excès de bouffonnerie et de ridicule est tel que les idées deviennent vite transparentes, une question se pose : pourquoi JJA a fait ce film comme ça ? Ca semble terriblement indécis et hésitant comme résultat... Bouffon devenu roi, José Garcia en fait des caisses et finit par agacer, un peu comme tout le casting, a l'exception d'un Vincent Cassel, qui en quelques scènes arrive a être l'exception comique de cet échec cuisant. Comme pour le scénario, Jean-Jacques Annaud plonge sa mise en scène dans une bouffonnerie consternante, et laisse le souvenir amer de chefs d'oeuvres de son passé comme "L'Ours" et "Au Nom De La Rose"... Un echec complet, une tentative d'ouverture comique a une certaine philosophie qui n'aboutit qu'a un ramassis de ridicule et de consternation...
"Tout cela (...) est d'un mauvais goût éclatant, c'est une qualité majeure et rare aujourd'hui plus encore qu'hier, qui fait précisément l'intérêt de ce film malade, [auxquel] se prêtent ou se soumettent des interprètes étrangement à leur affaire (...)" (Le Nouvel Obs). J'ajouterai : les quelques apparitions de Cassel sont les plus remarquées et les plus cocasses, et certains dialogues méritent presque le statut de culte ("-Tu viens pour la sodomie ? -Non pour un conseil. -L'un n'empêche pas l'autre." pour n'en citer qu'un...). Malheureusement le film manque globalement de rythme, l'aspect décalé et le second degré ne suffisent pas toujours à être indulgent (on attendait peut-être plus de réflexions et moins de vulgarités) ; de fait, on trouve le temps long dès la moitié du film.
le film a souffert des critiques asserbes et violente des médias! pourtant ... Faut avoir du talent de l'imagination et de l'audace pour faire un film pareil!!! c'est dérangeant drôle malsaint parce que tres porté sur la chose et de maniere tres crue c 'est assez criard et bariolé comme un Gilliam rien que pour voir Cassel en diablotain lubrique, il faut le voir!! bref:un film incompris mais bien
J'ai été voir hier soir Sa majesté Minor en avant première à l'UGC Ciné Cité de Bordeaux en présence de José Garcia, Mélanie Bernier et Jean Jacques Annaud. Je m'attendais à un petit navet ayant vu la bande annonce avant et cela a été confirmé. Annaud est décevant sur ce film. Il dit hier soir qu'il voulait créer un film particulier et différent de ce qu'on peut voir actuellement et beh c'est chose faite! ( Ce film est loin d'etre le 'Seigneur des Annaud'). Scénario qui part dans tous les sens, limite ennuyant et lourd. La présence de Vincent Cassel est quand même plutot positive pour le film ainsi que de la ravissante et sublime Mélanie Bernier^^ (actrice à suivre).
Cette évidente bouffonnerie, regardée indépendamment de ce qui sort actuellement au cinéma, est une véritable honte. Si cependent on la considère comme la très subtile réponse à tous ces très lourds péplum remis au goût du jour grâce à "Gladiator" (Alexandre, Kingdom of Heaven, Troy...), elle devient un des plus grands chefs d'oeuvre contemporains. Oser une telle réponse à la bêtise hollywoodienne actuelle, Jean Jacques Annaud l'a fait et de très belle manière.
Une belle surprise, pour un grand bol d'air. En effet, c'est avec une audace et une liberté remarquables que les auteurs nous présentent l'homme sous son aspect le plus bestial. Et pour un résultat loin de "La Galette de Pont-Aven" ou de tout autres comédies pétries de vulgarité et de laideur absurdes. Ici, l'homme n'est qu'un cochon à deux pattes, comme au temps imaginaire des premiers hommes ... et comme 2000 ans après JC à peu de chose près. En ressort une comédie jubilatoire, où l'homme est décrit sans aucun tabou ni hypocrisie, et où la sexualité a toute sa place dans la vie de la cité. Pour la plus belle des romances comme les plus pervers fantasmes de l'homme. Mais l'homme des premières civilisations ne peut se réduire à sa libido-comme un être contemporain en somme, il utilise également son esprit pour concevoir de bien déconcertante philosophie (comme Karkos), et développe d'on ne peut plus étrange mythe peuplé d'animaux hybrides. Jean Jacques Annaud et son feu scénariste Gérard Brach s'en amusent pour le plus grand des plaisirs. On est donc loin de "La Guerre du Feu" et autres films préhistoriques où l'homme se civilise peu à peu ou inversement se vulgarise avec la socialisation selon le point de vue. Assurément kitch, ce film sous prétexte de présenter la vie des premiers hommes offre un regard très cru sur ceux de notre époque, dans une comédie originale à la réalisation (photographie, BO, acteurs principaux) en tous points parfaites, sans oublier les irrésistibles répliques. A découvrir, loin des critiques.
Souhaitant rompre avec un cinéma commercial à l'américaine, convenu et attendu, Jean-Jacques Annaud a pris beaucoup de risques dans cette épopée d'un autre âge, celle des Mythes et des légendes de la Grèce antique, revisités par un réalisateur et une équipe de très bons comédiens visiblement heureux de ce tournage paillard, plein d'humour. Comment aborder ce film ? Effectivement très surprenant mais heureusement porté par deux excellents comédiens Vincent Cassel en Dieu Pan - alias Satyre, trait d'union entre les mythes et le monde des humains, initiateur de plaisirs sexuels et artistiques auprès d'un José Garcia extraordinaire ! (...) Si le film manque quelque-fois de souffle et les acteurs sont un peu perdus, si la forme narrative empruntant au film muet avec ces inserts de titres délimitant chaque épisode agace un peu, Jean-Jacques Annaud nous promène d'un pas nonchalant au pays des oliviers, des légendes de nos racines et des racines de nos mythes, pour nous donner à nous ressouvenir d'un monde où à l'origine était le sexe, la musique, les mets pour les dieux que les hommes dégustaient et les histoires souvent paillardes et toujours fantastiques que l'assemblée du village se racontait le soir sous l'olivier.Jean-Jacques Annaud est moins inspiré que pour ses grands films comme "Le Nom de la Rose" ou "la Guerre du feu", mais la démarche est sensiblement la même. Toujours à la recherche de notre humanité, du propre de l'homme qu'est le rire et l'amour, Jean-Jacques Annaud nous fait entrevoir à travers le regard loufoque, émerveillé et "cochon" de José Garcia un monde où animaux et humains s'aimaient d'un amour pas toujours très tendre mais passionnel et enjoué. http://www.images-en-cours.com/cultureblog/index.php?post/2007/09/28/53-sa-majeste-minor-aux-origines-des-mythes
Une bouffonnerie sympathique par moments, mais malheureusement sans queue ni tête. A vouloir faire un film sortant des sentiers battus (l'intention est louable) Jean-Jacques Annaud en oublie de divertir le spectateur. On ne comprend pas où il veut en venir, alors deux solutions : soit c'est simplement très vulgaire, soit c'est du 45ème degré parfaitement incompréhensible. Seules l'interprétation de Vincent Cassel (qui visiblement s'amuse) et la jolie Mélanie Bernier sauvent ce film du four.