film engagé comme on devrait en voir plus souvent, en france ont peut etre dans l'illégalité quand on a des valeurs humaines...c du grand d'importe quoi!! vincent lindon est un grand acteur , firat ayverdi( bilal) est une des révélations de l'année, et c surement le meilleur film francais de l'année...
Quelle justesse de ton pour un thème si difficile, polémique et tellement politique. Un film poignant mais aussi un film engagé, qui s'adresse tout autant aux français qu'à M.Besson à l'heure où l'on chasse les Afghans de Calais en "nettoyant' la place avant sa venue officielle. Une belle leçon d'humanité.
Les habituels BOBO diront : ohhh l'image est moche!!! Certe les images sont super moches! Mais cela n'aurait aucun sens de faire une belle photographie pour le film. Histoire moche! Tout est moche! Il fallait oser pour faire un film comme sa! Une histoire d'actualité (l'immigration) traité en fond de romance a la limite de la mythologie ( il doit traverser la mère pour retrouver sa dulciné). C'est vraiment génial on en ressort ... boulversé!
Je ne savais pas trop... 2 ou 3 étoiles. Vincent Lindon joue parfaitement, comme toujours. Mais le film est lent, poussif parfois. Le sujet est dur, mais il y a des invraissemblances. Oui, mais ce n'est pas un documentaire. Oui... C'est vrai... C'est pas joyeux tout ça... En fait ce qui m'a géné? Que ça se passe en France, juste à quelques pas de chez nous. Et la question se pose. Et moi? Que ferais-je? je sortirai mon chien pour faire pipi ou je distribuerai de la soupe? Et moi qu'est-ce que je fais?
Curieux que "Welcome" soit classé comme un Drame. En réalité c'est un film de Science-Fiction; il dépeint une France où l'immigration est sévèrement proscrite, où la peur du gendarme règne, où se cache derrière tout immigré un policier et où surtout tout individu venant en aide à ces malheureux est mis en garde à vue et à de sérieux problèmes avec la justice. Une production de propagande, racoleuse et éminement insidieuse puisque le film fait passer son scénario comme étant la réalité et s'érige comme vérité révélée (une semaine aprés la sortie du film, le réalisateur faisait d'ailleurs sa promo dans une manifestation de soutien aux sans-papiers). Le film baigne dans une atmosphère froide et humide sur fond de musique déprimante, car le but premier de ce film d'anticipation est évidemment d'émouvoir le spectateur par le mensonge en lui faisant croire que c'est le quotidien des sans-papiers et de ceux qui leur servent la soupe. Bref un grand moment de cinéma politique orienté à gauche par un réalisateur dont on sent la toute admiration pour les oeuvres cinématographique de l'ex-URSS dont il use à merveille les procédés.
Encore plus de pudeur, de retenue, d'économie que dans "Je vais bien, ne t'en fais pas" qui était déjà resté dans beaucoup de mémoires. Du coup, l'intégralité du film est réellement habité par une émotion prégnante de chaque instant qui finit par un geste (le pincement de joue du jeune réfugié par Vincent Lindon) aussi bouleversant et renversant que la main de Meryl Streep sur la poignée de la porte de la voiture dans "Sur la route de Madison". N'étaient ce les nappes de violon un peu trop présentes, Lioret a vraiment réussi un film parfait tant sur le témoignage de ces réfugiés en transit que sur la remise en cause d'un homme trop refermé sur sa propre douleur. Vincent Lindon est formidable dans sa rigidité de statue de commandeur.
Après le très joyeux « je vais bien ne t’en fais pas » Lioret récidive en nous proposant le non moins gai « Welcome »… A l’image de ses précédents films Lioret nous livre un beau film avec ici un sujet de société très fort, parfait pour lancer un débat. La caméra arrive en tout cas à nous toucher grâce à 2 belles histoires, une d’amour, une d’amitié, cette dernière étant portée par 2 très beaux acteurs (Lindon/ Firat Ayverdi ). Dommage que le film soit un peu mou et qu’au final on passe pas mal de temps à regarder sa montre.
Une excellente prestation d'acteur pour Lindon. Le sujet du film est traité avec beaucoup de justesse et de réalisme, sans qu'il sombre dans l'un ou l'autre travers quand on traite de ces épineux sujets.