Un film qui a trente ans de retard. Pourquoi s'évertuer à tenter de recréer l'URSS de Brejnev (avec des anachronismes) pour un résultat aussi peu inspiré ? Costa-Gavras, Cicéron et bien d'autres étaient cent fois plus passionnants avec moins de moyens. On ne retiendra que la présence (et le mauvais français) de Kusturica acteur, sorte de Nick Nolte de l'Est ! Et Canet est définitivement meilleur réalisateur qu'acteur.
LA CHUTE. La froideur de l'URSS filmé façon année 70. Si on ne peut rien reprocher à Canet et Kusturica, par contre, on peut à Christian Carion qu'on avait connu plus à son aise, surtout dans ses dialogues et sa mise en scéne.
Histoire vraie relativement bien traitée par Carion, L'Affaire Farewell est un thriller bien monté et intéressante grâce aux 2 acteurs principaux. Reste qu'on s'ennuie pas mal devant ce film. Plus d'action et moins de réflexion n'aurait pas été plus mal.
Film d'espionnage à l'ancienne pas de gadgets ni de grosse baston. En plus le tout est tiré d'une histoire vraie donc crédibilité assurée, scénario très complet et mise en scène typique du genre. Le casting est plutôt bien fait, passionnant contexte géopolitique.
A ne pas voir dans un moment de déprime... Un excellent film qui nous plonge das l'atmosphère de la Guerre Froide, du Moscou des années 80... Des acteurs justes et bouleversants, une image excellente, que dire de plus?
Pas si mal que ça! Le film peine tout de même à emporter l'adhésion mais Comme l'histoire (vraie) est difficile à porter à l'écran je retiens surtout le joli duo de Kustorica et de Canet. Rien que ce fait suffit à mériter d'aller voir le film
En pleine guerre froide, un ingénieur de Thomson en poste à Moscou est approché par un colonel Russe pour passer des infos confidentiels à l’Ouest. Ce colonel, pas plus espion que son homologue, veut faire tomber le régime communiste. Il communique des noms d’informateur et d’espions qui infiltrent le plus haut niveau de tous les états, des industries et des commandements militaires de l’ouest : une véritable mission de contre espionnage aux mains d’amateurs. Mitterrand en informe Reagan : ils baptiseront cette opération, dont ils ne sont pas les instigateurset qu’ils ne contrôlent pas (le seul fait de 2 électrons libres) : « Farewell ». Canet et Kusturica tiennent bien leur rôle et sont crédibles. Cette histoire d’espionnage, bien réelle, manque d’allant ; on s’ennuie énormément, car on a du mal à comprendre les motivations de chacun. La pirouette finale nous laisse sans voix. Avec l’apparition de Reagan et Mitterand, on a plus l’impression d’être dans un documentaire que dans un film ; même si le thème n’est pas fictionnel. La montée d’adrénaline est une composante majeure du film d’espionnage ; ici, elle est absente. Sans parler d’un manque cruel d’action ; même si je suis pas fans de James Bond ; et bien çà manque. Ce film n’a pas non plus le lyrisme de « La vie des autres ». Vous pouvez éviter… Décidemment, déçu par Canet, 2 fois en si peu de temps… après « les petits mouchoirs »
Okay c est l histoire du monde. Okay ils nous ont évité une 3 eme gm mais qu est ce qu on s emmerde !! Phoulala je déteste les films ou on s emmerde et préfèrent des navets ou on voit pas le TPS passer plutôt que des films d' auteurs ou on regarde sa montre très les deux secondes. Nn vraiment c est .... Pas pour tout le monde.
Un très bon thriller politique à la française comme les américains savaient en faire dans les années 70. Christian Carion réalise son meilleur film. L'écriture est maîtrisée: analyse fine du contexte politique de l'époque, psychologie des personnages principaux subtilement fouillé. La réalisation sans effets mais solide, accompagnant son sujet. Carion tient la bonne distance, sans être trop explicatif et manichéen, avec une volonté de réalisme affiché. Là où il surprend c'est l'émotion qu'il insuffle par sa direction d'acteur dans les scènes entre Guillaume Canet et Emir Kusturica. D'ailleurs ce dernier s'impose comme un grand comédien (il l'avait suggéré dans "La Veuve de Saint-Pierre", cela éclate dans ce film). Véritable héros de ce film, il est surprenant. Guillaume Canet se bonifie de film en film. Son jeu devient plus mature et plus intéressant. Quand au reste de la distribution, rien à dire: la ressemblance de Philippe Magnan avec François Mitterrand est troublante, tant dans le physique, que l'attitude. De même pour Fred Ward en Ronald Reagan... Déception que ce film ait été oublié aux César 2010, pour son adaptation et Emir Kusturica, qui aurait mérité une nomination en tant que meilleur acteur...