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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 octobre 2009
Très bon film. Bien mené qui va à l'essentiel en laissant la place à l'émotion. Emir Kusturica est magnifique. Tous les acteurs sont bons et justes. Guillaume Canet en particulier. Ce n'est peut-être pas le niveau de 'la vie des autres', cependant c'est un beau film d'une grande finesse. Ce qui est rare ces temps-ci. On apprécie d'autant plus. Merci Christian Carion de faire un film d'une telle classe.
Bon film d'espionnage. J. Le Carré nous avait appris que la réalité de ce monde secret n'avait pas grand chose à voir avec les spectaculaires aventures à la James Bond. L'Affaire Farewell n'en est pas pour autant lent ou insipide, grâce notamment aux excellents acteurs (mention particulière à E. Kusturika), et à un certain rythme du récit à mettre au profit du réalisateur. Une bonne reconstitution historique.
Farewell est une affaire d'espionnage du début des années 80. A Moscou, un membre du KGB prend contact avec un jeune ingénieur français et lui remet des documents confidentiels qui mettent à jour l'existence d'un vaste réseau d'espionnage soviétique. La mise en scène de ce film est sans temps mort. On passe sans cesse du côté russe, du côté français, du côté américain, pour bien comprendre les pensées et les actions de chacun. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre Pierre, incarné par Guillaume Canet, qui doit concilier sa vie de famille et son nouveau rôle d'espion. L'atmosphère est pesante et le suspense à son comble. Carion a préféré jouer sur la psychologie des personnages plutôt que sur une avalanche de scènes d'action. Les acteurs sont bons, la photo est magnifique et l'ambiance est bien reconstituée. On en apprend beaucoup sur cette affaire d'espionnage du XXe siècle qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Même tirés d'une histoire vraie, les faits restent un lieu commun et maintes fois visités au cinéma (histoire d'un indic pendant la guerre froide). Il fallait donc faire mieux que ces films là et je pense que c'est en partie raté. Le choix a été fait de ne pas trop enjoliver les faits por rester fidèles à la réalité, il aurait donc fallut que l'interprétation soit à la hauteur or, le personnage campé par Guillaume Canet manque cruellement de relief. La complexité des faits, la présence de Kusturica et l'effort fait pour ressuciter les dirigeants de l'époque valent tout de même le détour.
Très bonnes interprétations,une ambiance et une intrigue qui maintiennent dans le film. Même si le scénario s'appuie sur des faits réels, des situations qui paraissent étonnantes et peu probables Un bon moment et un film à voir
Madame,monsieur Quelle plaisir que de voir un excellent film , ce milieu glauque est très bien dépeint , et au fond de la salle de cinéma , on a l'impression d'être surveillé par le KGB .Quelle interprètation remarquable , il n'y a rien de plus difficile que d'interprèter le naturel .Monsieur kusturica nous a fait un grand cadeau et monsieur Canet qui est un monsieur tout le monde jetté dans le monde de l'ombre de l'espionnage ou justement , rien ne doit transparaître .C'est très bien tourné , le casting est génial , quel plaisir de retrouver (hutch) , et françois Mitterand est plus vrai que nature .Le fait de se replonger dans une histoire récente nous montre combien les choses ont évolué .Le souci du détail et les scènes ou Monsieur Kusturica regarde un film au plafond car son couple est un peu au bord de la falaise le rend encore plus humain , c'est un héros ordinaire qui fait au mieux et qui gère , il assume son choix mais n'est pas prétentieux , et il fait le choix de l'humanité , celà me fait penser au docteur Felix Kersten qui a sauvé des milliers de personnes avec ses mains en soignant les crampes du sympathique d'himmler , on pourrait peut-être un jour faire un film sur cet homme qui a souffert tout en sauvant des milliers de vies .Mais revenons à Farewell , je terminerai en disant , refaîtes-nous encore des films comme celà et les cinémas déborderont , quand on sort de la salle , on rêve, on est plongé dans un autre univers , ce qui efface pendant un court instant un univers ambiant bien terne .Merci à tous et merci d'avoir conservé la langue originale pour tous les pays concernés .
Le fond historique sert un tableau de personnages originaux dans le genre BOBBY. Le sens du devoir s’immisce dans la vie de Canet et fait d’un côté naître une amitié digne de Walt Disney, de l’autre putréfie les relations qu’il entretient avec sa femme qui ne se sent pas autant investi. Les réactions des personnages sont pesées de telle sorte qu’il est difficile de déccrocher. Et si un moment on est tenté de cligner des yeux devant les sous-titre (Canet est aussi moins attractif que d’habitude…), on se redresse dès l’instant où le fils de Serghei entame le mythique WWRY, performance à laquelle s’emmêlent des images d’archives ! L’icône Freddy matérialise les enjeux de cet affrontement dans lequel la liberté d’un peuple est à la clé. Cette scène s’avère redoutablement efficace.
Etrange film d'espionnage, inspiré de faits réels, qui prend le parti de négliger presque totalement la dimension technique du renseignement et (plus gênant) les relations de pouvoir dans la machine répressive soviétique pour se concentrer sur la psychologie des personnages. Kusturica est parfait dans un rôle très "en-dedans" d'agent idéaliste, fataliste, qui (même s'il se fait très peu d'illusions sur son sort personnel) s'est fixé une ligne de conduite et s'y tient. En le croisant dans les rues ou le métro de Moscou, qui pourrait penser que ce gentil "mouton" qui n'élève jamais la voix pourra à force de persévérance réaliser l'improbable, l'impossible et (comme il le dit) "changer le monde" ? Les autres acteurs sont un cran en-dessous. Le film ne nous épargne pas certains clichés (par exemple lors de la fuite des Froment), et par ailleurs le choix de faire apparaître à l'écran de "faux" dirigeants politiques assez peu crédibles (pour représenter Reagan, Gorbatchev, ainsi que le tonton de notre irremplaçable ministre de la culture depuis l'été 2009) est à mon sens contestable. Donc, seulement une semi-réussite.
je mets que 2 étoles car j'ai trouvé l'histoire assez difficle à comprendre, j'avoue j'ai pas tout compris.mais sinon les 2 les acteurs principaux jouent très bien les espions discrets.sans plus moyen donc à voir qu'une fois par mon point de vue.
Que c'est laborieux, long, pour une histoire (intéressante au demeurant) qui aurait eu besoin de rythme, d'un souffle qui manque cruellement ici... On ne croit pas un instant au rôle de Guillaume Canet qui manque d'expression avec ce regard hagard perpétuel. Heureusement, Emir Kusturica change la donne mais il est bien le seul !
très bon film, peut-être un peu lent par moment. Je suis peu adepte du film d'espionnage en temps ordinaire mais j'y suis allée pour Guillaume Canet que j'aime beaucoup et qui est d'ailleurs excellent. Eh bien, j'ai beaucoup apprécié ce film. Très bon jeu de tous les acteurs. En particulier Émir Kusturica,que je connaissais mal, il est parfait dans son rôle.. J'ai été tenue en haleine du début à la fin, je n'ai pas vu le temps passé. C'est un film que je conseille
Un film d'espionnage vrai et sincère. Christian Carion nous livre ici un film captivant non par la dimension spectaculaire de l'image mais par la place importante laissée à la dimension humaine trés bien rendue par Canet et Kusturica. Un trés bon jeu d'acteur et des longueurs maîtrisées font de cette oeuvre l'un des meilleurs film d'espionnage de ces dernières années.
Un bon film d'espionnage avec de bon acteurs.Le scénario est un peu brouillont et on alterne des scènes esxcellentes et du très moins bon.Cela est très dommage.
C'est un peu mou du genou, Canet n'est décidément pas un grand comédien, la mise en scène est vraiment lourdingue, mais le film se laisse regarder avec intérêt, car il s'agit de l'anti-modèle du film d'espionnage: presque aucun rebondissement jusqu'à la fin, la caméra (maladroite) de Carion, qui avait déjà commis le piteux Joyeux Noël, se concentre sur la solitude de l'espion russe ( assez formidable Kusturica ) et sur quelques beaux plans de neige. Au regard de l'Histoire, et du potentiel scénaristique des événements de l'affaire, une très très grosse déception.