Mignon, il s'agit plus de scènes de vie qu'un véritable documentaire. Le réalisateur saisit à vif certains moments magiques dans la croissance des bébés. Et son film est ainsi construit en une succession de ces petits instants, pris par le plus pur hasard sur des centaines d'heures de rush. Malheureusement, même les visages les plus poupons et les instants les plus drôles ne parviennent pas à totalement nous tirer de l'ennui qui est le notre au bout de 15 min. De plus il s'agit presque uniquement d'attendrir le spectateur, ce n'est pas une vraie étude sociologique sur l'éducation à travers le monde. Sympathique mais oubliable...
Un très beau documentaire qui, malgré l'absence de dialogues et de commentaire, passe très vite, sans qu'on s'ennuie une seconde. On rit à peu près toutes les deux minutes, on est souvent ému. Ces quatre petits bouts de chou ont une personnalité bien à eux, et ils sont complémentaire. L'une fait beaucoup d'expériences sensorielles, l'autre fait des crises de nerfs, la troisième est plus cérébrale et réfléchit beaucoup, quant au dernier, il est maladroit et fait beaucoup de bêtises. On s'attache à ces bambins dès le premier regard, et même dès les premières images du ventre rond de leur mère, avant même leur naissance. Si le film n'est pas vraiment narratif, il nous montre des tranches de vie de ces bébés dans les premiers mois de vie, où il se passe beaucoup de choses. A travers cette découverte de la vie, le film livre une vraie réfléxion sur la diversité des cultures. La façon d'élever son enfant et les conditions de vie sont totalement différentes aux quatre coins du monde, et pourtant, dans leurs premiers mois, les bébés partagent un socle commun d'activités, vierge de toute acquisition culturelle. Ils jouent de la même façon, ils expérimentent les animaux de la même façon, ils têtent leur mère de la même façon, ils dorment de la même façon. Beaucoup de rires, beaucoup d'émotions et beaucoup de moments forts dans ce documentaire riche d'une excellente musique signée Bruno Coulais.
Un beau documentaire. La technique de réalisation permet de capter la présence des protagonistes, et de recueillir la richesse des situations les plus banales. Une proximité s'établit, et on peut observer des micro-événements, tels que des crises psychologiques ou des prises de liberté soudaines. L'absence de commentaire facilite une observation et une écoute plus sensibles.
C'est un superbe film , mais je suis déçue car je trouve que les transitions se font un peu vite , mais c'est trés beau de voir la liberté qu'on offre aux enfants en Afrique et en Mongolie surtout.
Documentaire intérescent, montrant les différents mode de vie des bébés aux 4 coins du monde. Le seul reproche que je peux faire, c'est qu'il n'y a pas d'explications (comme pour un reportage sur ARTE).
c'était trop mignon , malgrés le fait qu'il n'ya aucnue parole le temps est trés vite passé ... c'est trés interressant bien qu'un peu horrifiant parfois de decouvrir d'autres mode d'edcuation et d'autres cultures ... a voir
«Bébés» ou le documentaire qui frise la perfection, partant d'une idée intéressante sans être particulièrement innovante Thomas Balmès fait de l'initiative d'Alain Chabat un film des plus réussit! Bien loin du ton moralisateur dont on a désormais l'habitude dans ce genre de film, il nous invite à suivre quatres bébés aux quatre coins du globe avec une distance et à la fois beaucoup de proximité : bluffant! Les mini-acteurs top models dans leur genre, qui vous font craquer à la seule esquisse de sourire ou de colère (la palme au petit mongol quand même!), offrent des moments drôles et touchants, ... Bien plus qu'un simple film sur les bébés, par cette optique de mettre en parallèle différentes histoires éloignées par les kilomètres mais pas seulement, on assiste à la confrontation de cultures, d'éducations, de relations, sans qu'il y ait de prise de position radicale sur un sujet laissant le spectateur maître de sa compréhension... On tombe littéralement sous le charme, on vibre en même temps que ces petits plein de malice et la petite heure seize passe à une vitesse folle! Le véritable atout du film réside dans sa réalisation: images soignées et épurées, décors sublimes, BO fraîche et envoutante (dont le titre de Sufjan Stevens), du vrai cinéma en fait! ... Un documentaire qui ne nous apprend pas grand chose mais qui, par sa légereté à délivrer son message et par sa présentation soignée, trouve son intérêt.