AlloCiné
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Votre avis sur Entre adultes ?
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Ce petit film n'a pas coûté cher, il y a guère de musique, de banals décors et aucune "star" pour interpréter ces personnages de classe moyenne à modeste. Le choix de l'âpreté, du minimalisme, qui ne saurait être confondu avec de l'indigence, rend cette enfilade de séquences d'autant plus crédible que tout sensationnalisme facile y est exclu. Il y manque malgré tout un certain peps. Les histoires, reliées par un fil dont la thématique est le désir de se savoir aimé (entre deux adultes), tournent autour de relations pas claires, ambigües, dans lesquelles le non-dit tient une place de choix.
Chacun y révèle ses failles, brisant l'idée idéalisée qu'on peut se faire d'une relation. Quel est le vrai visage de cet autre qui ne sait pas lui-même où il va?
Quand le désir est là, tout le reste n'est-il que blabla? L'amour en prend un coup!
Chacun le recherche mais ce qu'il atteint ne l'est pas vraiment.
Confiance, doute, mensonge, confidence, désir, déception, espoir, abandon: tout s'emmêle, s'imbrique, dans un rapport ô combien ironique. Ces relations actuelles ont fait écho à cette interview d'Yvan Attal sur son couple (que j'ai lu juste après, dans un Marie-Claire qui traînait): confiantes et aveugles sur ce qu'il faut, mais bien trop désabusées pour s'emporter sur leurs ratages éventuels. Si l'on passe certes un moment agréable, j'aurais aimé toutefois voir cette oeuvre plus aboutie et l'idée, originale, exploitée plus en avant. Un film juste qui questionne nos propres idéaux intimes.
Chacun y révèle ses failles, brisant l'idée idéalisée qu'on peut se faire d'une relation. Quel est le vrai visage de cet autre qui ne sait pas lui-même où il va?
Quand le désir est là, tout le reste n'est-il que blabla? L'amour en prend un coup!
Chacun le recherche mais ce qu'il atteint ne l'est pas vraiment.
Confiance, doute, mensonge, confidence, désir, déception, espoir, abandon: tout s'emmêle, s'imbrique, dans un rapport ô combien ironique. Ces relations actuelles ont fait écho à cette interview d'Yvan Attal sur son couple (que j'ai lu juste après, dans un Marie-Claire qui traînait): confiantes et aveugles sur ce qu'il faut, mais bien trop désabusées pour s'emporter sur leurs ratages éventuels. Si l'on passe certes un moment agréable, j'aurais aimé toutefois voir cette oeuvre plus aboutie et l'idée, originale, exploitée plus en avant. Un film juste qui questionne nos propres idéaux intimes.
3 étoiles non pas parce que c'est le film du mois mais parce que ça fait du bien de voir un film avec des acteurs NORMAUX! C'est-à-dire qui jouent tous bien, qui ne sont pas tous beaux et qui sont tous cfrédibles. Quand on sait que c'est un film de fin de stage, on comprend mieux pourquoi les scènes ne s'entre-mêlent pas plus, que le cadre n'est pas toujours assuré, etc. Un très beau film manifeste anti-stars!
C'est vrai que si on prend en compte les moyens investis pour faire ce film, on peut juger le résultat excellent. Mais l'excellence du rapport "qualité / prix" de Entre Adultes, si elle peut par ricochet mettre la honte à plus d'un réalisateur de superproduction, ne suffit pas à en faire un grand film. L'exercice de style montre assez vite ses limites, tant au niveau du scénario qu'au niveau de la mise en scène archi-minimaliste qui finit par nuire au jeu des acteurs et à l'émotion. L'ensemble est également un peu trop inégal : sur les 12 séquences, certaines sont un brin ennuyeuses alors que d'autres sont nettement plus fortes ou surprenantes, car mieux écrites ou mieux jouées.
Par un percutant procédé de mise en scène, Stéphane Brizé analyse les couples, leurs rapports humains qui au gré des séquences affichent toujours le même constat, aussi déroutant et implacable soit-il : l’individualisme et l’égoïsme nous rongent, chacun joue de sa position, l’amour est mort…
Film original et bien pensé, mais les séquences ont plus ou moins d'intérèts et l'inesthetisme voulu par le réalisateur me gène. Sinon les dialogues sont simple et bien interprétes par tous les acteurs. Du vrai cinéma d'auteur.
Un film assez décevant. Les acteurs jouent très mal, les dialogues ne sont pas extraordinaires, la mise en scène non plus. L'affiche, très réussie, laissait pourtant augurer du meilleur !
14/20.
vraiment sympathique et bien interprété (acteur qui me son pourtant inconnus)
les situations et dialogues sont juste
un peu de gravité parfois, qui ne nuit pas au sujet
la fin est très prévisibl mais on est aussi un peu "fleur bleue"...
vraiment sympathique et bien interprété (acteur qui me son pourtant inconnus)
les situations et dialogues sont juste
un peu de gravité parfois, qui ne nuit pas au sujet
la fin est très prévisibl mais on est aussi un peu "fleur bleue"...
Une véritable surprise que ce petit film. La caméra filme l'intimité de plusieurs couples, les espoirs féminins, les mensonges masculins (un parti pris moi?), les séparations, tromperies et retrouvailles.
Les dialogues sont ciselés, les situations "réelles", le scénario impeccable et surtout des acteurs exceptionnels: tellement justes que le film pourrait faire croire à un documentaire. Sensible, émouvant, triste et drôle....la vie en somme.
A voir absolument.
Les dialogues sont ciselés, les situations "réelles", le scénario impeccable et surtout des acteurs exceptionnels: tellement justes que le film pourrait faire croire à un documentaire. Sensible, émouvant, triste et drôle....la vie en somme.
A voir absolument.
Que de réalisme dans ce film.
Ce film est LA bonne surprise française de ces derniers mois. Franchement, plus fin, plus profond, plus triste et plus drôle à la fois, je ne vois pas. Et puis, enfin des acteurs auxquels on croit.
Entre adultes a été tourné en dix jours et ça se voit.Brizé nous montre les relations entre hommes et femmes avec des court-métrages(improvisés) et fatalement c'est déprimant.Ils ne peuvent que se mentir,se faire de fausses promesses.Brizé filme des stéréotypes avec parfois quelques dialogues qui font mouches mais tout ceci ressemble plus à un casting qu'à un film.
Entre adultes peut faire penser aux relations conjugales, aux situations de couple, à la fidélité ou encore aux responsabilités. Ce long métrage signé Stéphane Brizé est un véritable fiasco. Présenté sous forme de petites scènes allant de 5 à 10 minutes, le film raconte des situations de couples au quotidien. A première vue, le sujet plaisait parce que ce sont des scènes susceptibles d'arriver dans la vie de tous les jours au sein de deux personnes qui s'aiment car parfois le monde amoureux est justement tout ce qu'il prétend être. Entre adultes il y a de l'infidélité, des disputes, du désir, de la vengeance, du mensonge et des affaires conjugales qui s'étendant sur des mois et des mois entiers. Je m'attendais justement à une belle démonstration de tout le bordel qui règne dans le paradis des caresses et des baisers langoureux. Mais au lieu de ça, les acteurs dévoilent des gestes et des dialogues peu naturels et amateurs car leur jeu n'est pas du tout convainquant. La mise en scène est quand à elle lassante, les plans fixes très peu pour moi et les situations donnent une impression, dans ce long métrage, d'avoir été vue et revue. Très déçue du film en tout cas, j'espérais autre chose qu'une pellicule ennuyante et navrante.
Scènes de la vie ordinaire du couple. Brefs moments volés où des hommes et des femmes vont s'interroger sur leur couple, sur la place du sexe dans le couple. Les séquences sont parfois sordides, mais c'est un condensé assez malin sur ces moments où on s'interroge, on ment et on se ment, on fait des choix de vie. Décors de la vie quotidienne, visages des gens de tous les jours, avec en prime de très bons acteurs inconnus, sans fard ni maquillage. L'anti-comédie romantique rose-bonbon qui pollue les écrans de cinéma et de télévision: un cinéma réaliste et vrai.
Entre adultes, je dirais plutôt "entre paumés".
Et entre pseudos-intellos-malsains, voilà comment il est conseillé de voir ce film si on veut avoir quelque chose à dire à la fin.
Non vraiment, il n'y a rien à sauver de ce film: une succession de portraits peints au rouleau, des plans fixes interminables, des histoires sordides et vicieux parfaitement inintéressantes, des acteurs amateurs sortis fraîchement d'une mauvais cour de théâtre moderne, tout patauge allègrement dans la médiocrité.
Sur le fond, ça ne parle que de sexe. Vous serez prévenus.
Un exercice de style complètement raté de la part d'un auteur pourtant talentueux.
Et entre pseudos-intellos-malsains, voilà comment il est conseillé de voir ce film si on veut avoir quelque chose à dire à la fin.
Non vraiment, il n'y a rien à sauver de ce film: une succession de portraits peints au rouleau, des plans fixes interminables, des histoires sordides et vicieux parfaitement inintéressantes, des acteurs amateurs sortis fraîchement d'une mauvais cour de théâtre moderne, tout patauge allègrement dans la médiocrité.
Sur le fond, ça ne parle que de sexe. Vous serez prévenus.
Un exercice de style complètement raté de la part d'un auteur pourtant talentueux.
6 X 2.
Dans le très beau premier film de Stéphane Brizé, Patrick Chesnais faisait croire qu'il n'était pas là pour être aimé, alors que... Ici, c'est tout l'inverse, ses douze personnages sont là pour être aimés mais ils n'y parviennent pas. Hormis la structure narrative, inspirée du film "La ronde" de Max Ophüls, il faut admettre que "Entre adultes" ne marquera pas les esprits (ou les coeurs). Son nouvel opus est divisé en douze "chapitres" indépendants, à chaque fois entre un homme et une femme, sinon de retrouver un des deux "amoureux" dans le suivant et ainsi de suite. Ca aurait pu être un très agréable court métrage, reprenant les trois meilleures histoires de l'ensemble, dont deux sont interprétées par Caroline (dont la poitrine est en partie dévoilée sur l'affiche), une truculente Jeanne Ferron. La ronde de l'amour sonne souvent faux par son approche trop théâtrale, où les couples au bord du gouffre ne cessent de proférer "mensonges et trahisons". N'est pas Ophüls qui veut !
Dans le très beau premier film de Stéphane Brizé, Patrick Chesnais faisait croire qu'il n'était pas là pour être aimé, alors que... Ici, c'est tout l'inverse, ses douze personnages sont là pour être aimés mais ils n'y parviennent pas. Hormis la structure narrative, inspirée du film "La ronde" de Max Ophüls, il faut admettre que "Entre adultes" ne marquera pas les esprits (ou les coeurs). Son nouvel opus est divisé en douze "chapitres" indépendants, à chaque fois entre un homme et une femme, sinon de retrouver un des deux "amoureux" dans le suivant et ainsi de suite. Ca aurait pu être un très agréable court métrage, reprenant les trois meilleures histoires de l'ensemble, dont deux sont interprétées par Caroline (dont la poitrine est en partie dévoilée sur l'affiche), une truculente Jeanne Ferron. La ronde de l'amour sonne souvent faux par son approche trop théâtrale, où les couples au bord du gouffre ne cessent de proférer "mensonges et trahisons". N'est pas Ophüls qui veut !
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