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Votre avis sur Roman de gare ?
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Dialogue peu habituel chez Lelouche .....roman énigmatique ou on retrouve des destins insolite qui se croisent. On y croit j'aime Dominique Pinon que l'on découvre dans un jeu subtil ainsi que Audray Dana qui nous entraîne au fil de ses émotions.
Grâce au talent et à la présence de Dominique Pinon, ce film se laisse voir assez agréablement. En revanche, on a connu Fanny Ardant bien meilleure. Le scénario multiplie les fausses pistes, se disperse un peu et se prend parfois les pieds dans le tapis. Surtout, la chute est franchement raté. Là où il aurait fallu une conclusion ironique, voire cruelle, Lelouch retombe dans le mélo et la guimauve. Sur un même thème, Chabrol aurait fait dix fois mieux.
pierrre s.
Entre mystère et faux-semblant Lelouche nous tient habilement en haleine. Dommage que les 20 dernières minutes (invraisemblables) nous gâchent le plaisir.
Le film n'est pas sans défaut, Fanny Ardant étant peu inspirée, Moatti grotesque et le commissaire franchement mauvais. Mais sinon c'est bon, certes la partie finale aurait gagnée à être davantage travaillée au niveau du scénario, mais le côté abracadantesque qu'on lui reproche parfois ne gêne que si on recherche la vraisemblance à tout prix, or ce n'est point le lieu, l'avocat ne dit-il pas "nous sommes dans un roman de gare" ? Les trois premiers quarts du film sont fabuleux et non content de nous offrir un jeu de fausses pistes parfaitement maitrisé, ils nous permettent d'apprécier l'interprétation extraordinaire de Dominique Pinon et celle d'un naturel époustouflant de la révélation Audrey Dana. La réalisation est efficace, le propos est étayé d'humour et de dérision. Quant à la bande son c'est Gilbert Bécaud, un artiste qui mériterait mieux que le quasi-oubli dans lequel il est tombé.
L'interprétation de Dominique Pinon donne beaucoup d'ampleur à ce thriller, la présence de Fanny Ardant gâche un peu la fête.
Film très abouti de Lelouch ! L'intrigue est soignée, les acteurs (notamment Pinon) sont excellents (mis à part Ardant qui fait du Ardant et c'est agaçant !) !! On reste captivé jusqu'au bout et on ne voit pas le temps passer ! Un très bon thriller puzzle !!
Claude Lelouch a retrouvé la forme pour Roman de gare, thriller ludique à l'intrigue joyeusement tarabiscotée Dominique Pinon, éblouissant laisse apparaître un charisme ravageur qui donne envie de le voir plus souvent en tête d'affiche. Emmené par un excellent Dominique Pinon et une formidable Audrey Dana - la révélation. L'oeuvre la plus réussie du réalisateur depuis longtemps et qui rejoint sa meilleure veine le film nous restitue un Lelouch au meilleur de sa forme : rapide, ludique, épris d'humour, de sentiments et de fantaisie. Un film truffé de dialogues savoureux, ce "Roman de gare" se dévore avec délectation. Lelouch utilise la souplesse du tournage en caméra HD pour concentrer son attention sur la direction d'acteurs étonnants. En s'éloignant de Paris, le réalisateur retrouve ici la grâce innocente de ses bonnes années. Le rythme est soutenu, les clichés enjambés et le final aussi vertigineux que l'escalier où se conclut le récit. Un regret, mais il n'est que formel : que la facture soit si dépouillée, presque crue. En constant décalage avec la réalité, la comédie dramatique policière de Claude Lelouch démontre une fois de plus qu'au cinéma-vérité il préfère le cinéma-mensonge. De ces beaux mensonges qui font que le conte est bon et ce Roman de gare, très réussi. Un Roman De Gare à dévorer sans hésitations !
Claude Lelouch livre avec "Roman de gare" un thriller haletant qui s'amuse à perdre le spectateur en toutes circonstances : on est happé par cette histoire mystérieuse porté par un extraordinaire Dominique Pinon et une mise en scène soignée. Le réalisateur adapte ainsi son style contemplatif au genre pour faire surgir des images d'angoisse, telles l'égorgement d'un cochon dans des montagnes embrumées. Durant l'ensemble de la première partie, la tension est constamment soutenue tant on ne sait pas à quoi s'attendre, et si la suite devient plus prévisible, le film demeure passionnant. En délaissant son christianisme de comptoir et ses improbables leçons de vie – tantôt ratées, tantôt réussies –, Lelouch parvient à construire quelque chose de neuf et singulier qui prolonge son univers tout en dynamitant le thriller à la française.
Du très très bon cinéma. Lelouch nous propose un thriller labyrinthique rarement vu dans le cinéma français avec des acteurs époustouflants. Dominique Pinon est somptueux ! On en redemande ...
LE BON ET LES MECHANTS. Fausses pistes et scénario alambiqué, pour un Lelouch de plus mais un Lelouch c'est toujours bon à regarder. Audrey Dana est excellente.
Un début tres prometteur, une intrigue qui accroche bien, mais la fin s'éternise est gâche un peu le film
Spécialiste des coups médiatiques (il avait offert leurs places à 45 000 spectateurs venus voir "Les Parisiens", perdant ainsi un million d'euros), Claude Lelouch a tourné "Roman de Gare" sous le pseudonyme de son prof de tennis, invoquant Emile Ajar et prétextant que s'il avait signé ce film, la critique l'aurait assassiné avant même de l'avoir vu. Curieuse argumentation, puisqu'il a révélé la supercherie bien avant sa présentation à Cannes (Romain Gary avait attendu d'obtenir le Goncourt pour dévoiler sa véritable identité), et surtout parce qu'au bout de trois minutes, spécialement après avoir vu Les Films 13 au générique, le plus béotien des critiques aurait reconnu la patte de Lelouch.
Car "Roman de Gare" est indubitablement un Lelouch, et plutôt un bon Lelouch. En limitant l'intrigue à trois personnages principaux, et surtout en évitant la naïveté prétentieuse de ses fresques se targant de résumer l'histoire de l'humanité par le télescopage de Jésus et de Marie Sarah, il retrouve l'efficacité narrative de "L'Aventure c'est l'Aventure" ou de "La Bonne Année". On a d'ailleurs l'impression que rien n'a bougé depuis ces années 70, et dans "Roman de Gare", on continue à s'évader avec un drap, les programmes d'Autoroute FM sont coupés par la lecture de dépêches, et les adolescentes rebelles chantent même du Bécaud. Quant à la ferme de la mère d'Huguette, on dirait une salle de feu le Musée des Arts et Traditions Populaires.
Le spectateur peut donc facilement reconnaître le style Lelouch : décalage entre le son off et l'image, caméra mobile, qu'elle soit portée à l'épaule (même si la caméra confirme sa sédentarisation des derniers films) ou fonçant au ras du bitume, chanson ritournelle (ici, hélas, M. 100 000 volts), appel à des potes des médias pour renforcer l'effet de réalisme (Serge Moati, mauvais comme un cochon, et Bernard Werber, heureusement muet - Houellebecq n'a d'ailleurs rien inventé), aphorismes patauds et volonté de mettre en valeur les acteurs.
Dominique Pinon obtient enfin un premier rôle, et il s'en sort plutôt bien, de même qu'Audrey Dana, pas toujours aidée par des dialogues dignes d'une séance d'impro à la MJC sur le thème "Pourquoi la vie ?". Fanny Ardant, version féminine de Sulitzer, nègre compris, prend visiblement plaisir à camper cette executive woman hitchcockienne, qui change de couleur de cheveux aussi souvent que Kim Novak dans "Vertigo".
Malgré ses grosses ficelles et ses fausses pistes pévisibles, le film vaut par son scénario habile bâti sur le thème récurent de l'identité trompeuse, et par un indiscutable savoir-filmer, depuis le huis-clos de la station d'autoroute jusqu'à l'escalier du Quai des Orfèvres, hommage à celui tant de fois cité par Lelouch de "Quand passent les Cigognes". Film seventies avec des téléphones portables et des Citroën C6, "Roman de Gare" se laisse regarder sans déplaisir, avec le sentiment étrange et un peu honteux de retrouver une vieille relation qu'on avait depuis longtemps rayé de son carnet d'adresses.
Car "Roman de Gare" est indubitablement un Lelouch, et plutôt un bon Lelouch. En limitant l'intrigue à trois personnages principaux, et surtout en évitant la naïveté prétentieuse de ses fresques se targant de résumer l'histoire de l'humanité par le télescopage de Jésus et de Marie Sarah, il retrouve l'efficacité narrative de "L'Aventure c'est l'Aventure" ou de "La Bonne Année". On a d'ailleurs l'impression que rien n'a bougé depuis ces années 70, et dans "Roman de Gare", on continue à s'évader avec un drap, les programmes d'Autoroute FM sont coupés par la lecture de dépêches, et les adolescentes rebelles chantent même du Bécaud. Quant à la ferme de la mère d'Huguette, on dirait une salle de feu le Musée des Arts et Traditions Populaires.
Le spectateur peut donc facilement reconnaître le style Lelouch : décalage entre le son off et l'image, caméra mobile, qu'elle soit portée à l'épaule (même si la caméra confirme sa sédentarisation des derniers films) ou fonçant au ras du bitume, chanson ritournelle (ici, hélas, M. 100 000 volts), appel à des potes des médias pour renforcer l'effet de réalisme (Serge Moati, mauvais comme un cochon, et Bernard Werber, heureusement muet - Houellebecq n'a d'ailleurs rien inventé), aphorismes patauds et volonté de mettre en valeur les acteurs.
Dominique Pinon obtient enfin un premier rôle, et il s'en sort plutôt bien, de même qu'Audrey Dana, pas toujours aidée par des dialogues dignes d'une séance d'impro à la MJC sur le thème "Pourquoi la vie ?". Fanny Ardant, version féminine de Sulitzer, nègre compris, prend visiblement plaisir à camper cette executive woman hitchcockienne, qui change de couleur de cheveux aussi souvent que Kim Novak dans "Vertigo".
Malgré ses grosses ficelles et ses fausses pistes pévisibles, le film vaut par son scénario habile bâti sur le thème récurent de l'identité trompeuse, et par un indiscutable savoir-filmer, depuis le huis-clos de la station d'autoroute jusqu'à l'escalier du Quai des Orfèvres, hommage à celui tant de fois cité par Lelouch de "Quand passent les Cigognes". Film seventies avec des téléphones portables et des Citroën C6, "Roman de Gare" se laisse regarder sans déplaisir, avec le sentiment étrange et un peu honteux de retrouver une vieille relation qu'on avait depuis longtemps rayé de son carnet d'adresses.
Un tout bon Lelouch dans une thème qui lui tient à cœur : le destin à travers le chassé croisé de différents protagonistes. Dominique Pinon en toute grande forme. A voir sans hésitation.
Trop bon film , superbe avec du thriller , de l'émotion , des situations comiques , du grand Lelouch , totalement abouti , vu et revu et j'apprécie toujours autant de le voir
Une bonne réalisation et un bon scénario même si cela tire un peu sur la fin, comme du Lelouch quoi.
Autres très bon points, la présence de Dominique Pinon un des meilleurs acteurs français, que l'on voit trop peu hélas, la bonne prestation d' audrey Dana et des autres acteurs en général.
Autres très bon points, la présence de Dominique Pinon un des meilleurs acteurs français, que l'on voit trop peu hélas, la bonne prestation d' audrey Dana et des autres acteurs en général.
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